Manger de la viande nuit à l’environnement.
C’est la conclusion à laquelle parvient l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui a rendu public, le 29 novembre, un rapport consacré à l’impact écologique de l’élevage. Celui-ci est « un des premiers responsables des problèmes d’environnement », affirme un des auteurs, Henning Steinfeld.
Mesurée en équivalent CO2, la contribution de l’élevage au réchauffement climatique est plus élevée que celle du secteur des transports. L’activité est responsable de 65 % des émissions d’hémioxyde d’azote, un gaz au potentiel de réchauffement global 296 fois plus élevé que celui du CO2, essentiellement imputable au fumier.
De plus, le bétail produit 37 % des émissions de méthane liées aux activités humaines. Ce gaz, produit par le système digestif des ruminants, agit 23 fois plus que le CO2 sur le réchauffement.
Une consommation plus importante
Les pâturages occupent 30 % des surfaces émergées, alors que 33 % des terres arables sont utilisées pour produirel’alimentation du bétail - et ces surfaces sont insuffisantes pour répondre à la demande, ce qui entraîne le défrichage de forêts. D’autres dégâts sont énumé-rés : 20 % des pâturages sont dégradés par une surexploitation entraînant le tassement et l’érosion du sol ; l’activité compte aussi « parmi les plus nuisibles pour les ressources en eau ».
La hausse du niveau de vie s’accompagne d’une consommation plus importante de viande et de produits laitiers. La production mondiale de viande devrait donc plus que doubler d’ici 2050, passant de 229 à 465 millions de tonnes. Les auteurs du rapport rappellent que la viande constitue un apport en protéines primordial pour les populations mal nourries et que l’élevage fait vivre 1,3 milliard de personnes. « Il s’agit souvent de la seule activité économique possible pour les populations pauvres », écrivent-ils.
Diverses pistes sont proposées pour limiter les dégâts de l’élevage, comme l’amélioration de l’alimentation animale. La FAO suggère que, en outre, cet impact pourrait être « fortement diminué » si « la consommation excessive de produits animaux parmi les populations riches baissait ». Un Indien consomme en moyenne 5 kg de viande par an, contre 123 kg pour un Américain.
@ 2 006 Le Monde - Gaëlle Dupont - (Distribué par The New York Times Syndicate)
effet de serre mais aussi effets en chaine.Cette surconsommation animale surcharge aussi l’organisme humain. non seulement les sols sont atteints par la sur-demande des besoins animaux, mais le terrain physiologique humainaussi, impliquant des maladies dénonçant à leur tour un non-sens alimentaire:l’animal nuit à l’animal en tant que nourriture de base alors que le végétal produit l’animal.Il s’agit simplement d’une loi natrurelle.Yin produit yang, Yang produit Yin. La chlorophyle produit l’hémoglobine.La véritable agriculture dépend fondamentalement de notre culture même. Cultivons-nous pour mieux agri-cultiver ensuite. Le temps d’hériter est dépassé,celui de créer, d’instinctiver est le sens à donner à la modernité authentique de notre espèce.Il est temps de penser neuf, sans tabou culturel, de se désencoubler d’un passé qui nous empêche de voir l’avenir.C’est à ce prix, celui de la désinctellectualisation que notre éspèce pourra stopper la modification génétique qu’elle s’infflige, s’auto-abêtissant . Aussi pourrons- nous tenir notre place et gouverner , non en exerçant un pouvoir économique ,qui reproduit en fait un comportement de prédateur mais simplement tenir le gouvernail de la sauvegarde du monde qui nous est confier dans une action consciente et attentionner. Etre simple n’est pas être bête. Un être humain n’est-il pas un animal simplifié,épuré ?... sublimé ! par ce qui le différencie à son tour de ses frères animaux : ce qu’il mange .