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le 22 avril 2009

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Yourtes et habitats choisis : à qui profite la tension ?

Mercredi 22 avril, à 8 h du matin, le maire de Saint-Jean-du-Gard accompagné de quelques adjoints, d’employés municipaux et de gendarmes , viennent démonter et emporter la yourte installée à la Borie depuis septembre 2008. Les premières personnes arrivées sur place réussissent à ralentir l’opération mais pas à l’empêcher.

Après une courte assemblée générale, les utilisateurs du lieu se rendent à la mairie pour demander des explications et la restitution de notre matériel. Devant l’impossibilité de dialoguer, ils occupent le bâtiment qui subit quelques dégradations dû à l’émotion du moment et à l’injustice commise par cet abus de pouvoir caractérisé. Rapidement la gendarmerie intervient, matraque, gaze, arrête trois personnes et fait sortir les autres.

Un rassemblement se forme alors devant l’édifice et bloque la circulation. Finalement devant la mobilisation et la détermination des manifestants, les autorités décident de relâcher les personnes interpellées et restituent les éléments de la yourte.

Rappelons que le site de la Borie aurait été englouti par la construction d’un barrage, sans une forte lutte au milieu des années 80. Aujourd’hui, il sert à diverses activités autonomes : jardins collectifs, apiculture, poterie, chantiers divers, habitations, etc. La yourte sert habituellement pour des projections, discussions, fêtes... libres et ouvertes à tous.

Pourquoi ce coup de force de la Mairie , pour détruire un lieu ouvert d’activités ?

Pourquoi un tel déploiement de violences alors que des concertations sont enfin en cours pour définir l’avenir du site de la Borie ?

Pourquoi une telle provocation , alors qu’il faudrait au contraire débattre sereinement de nos projets et de notre avenir commun ?

Pourquoi s’attaquer à de jeunes bénévoles, qui animent un lieu , qui doit rester libre d’accès à la population de nos vallées ?

Nous espérons que cette "erreur d’appréciation" de quelques uns de nos élus ne cachent pas la volonté de dramatiser (criminaliser) une situation pour prendre prétexte à expulser ceux qui vivent et travaillent sur ce site, certains depuis 15ans.

Car les paysans qui travaillent sur les terres de la Borie , aspirent à la sécurité que leur donnerai un bail (ce que refuse la Mairie depuis 4 ans) et non pas de vivre avec des intimidations permanentes. Nous espérons qu’il ne s’agit pas d’exacerber une situation, pour se débarrasser de ceux qui veulent que la Borie reste un lieu public , afin de l’offrir à quelques appétits spéculatifs et touristiques, qui désirent se l’approprier pour en tirer de juteux profits.

Nous espérons que nos élus aurons à coeur la préservation du bien public , dont ils ont la charge et non pas la propriété ; et qu’il ne s’agit pas de basses manoeuvres pour le bénéfice de quelques nantis

Voir :
 Rubrique la borie
 Brève Histoire, Enjeux et Avenir de la Borie

Photo :
 Jean Baptiste Libouban, alors référent des Arches de Lanza del Vasto, intervient lors d’une réunion à La Borie du réseau français des écovillages.


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4 messages

  • Récit de la journée du mercredi 22 avril 2009 par quelques usagers de La Borie

    Le 24 avril 2009, par JLuc (Passerelle Eco)

    Nous avons participé à la manifestation de colère de mercredi. Nous proposons un récit un peu étoffé de cette journée à St Jean-du-Gard (30). Nous recroisons ici plusieurs témoignages...

    En début de matinée, vers 9 heures, le mot commence à tourner que le maire de St Jean-du-Gard, dans un coup de vice et de provocation, accompagné de la police municipale et des gendarmes, est en train de démonter la yourte installée sur le terrain collectif de La Borie depuis plusieurs mois. Nous nous dépêchons de gagner l’ancien éco-site pour aller voir ce qu’ils fabriquent. En effet, en tant qu’usagers de la Borie et de sa yourte, nous voulons demander des explications et empêcher son démontage. Mais nous arrivons trop tard, la yourte est entièrement démontée et chargée dans des camions de la mairie qui reprennent le chemin de St Jean. Nous sommes assez surpris de voir un certain nombre de conseillers municipaux (parmi lesquels nous reconnaissons Jean-Jacques Lafont, Jacqueline Dumas, Jean-Pierre Broquin, Christian Lauret, Marie-Paule Nimper...) participer activement avec leur maire, Michel Anthérieu, au démontage. Les cartons nécessaires à l’isolation de la yourte sont brûlés par ces derniers. Nous apprenons par l’un des habitants du lieu, qu’un conseiller municipal prend un malin plaisir à bousculer son amie qui s’oppose au démontage de la yourte, tout en le menaçant directement devant les gendarmes de lui casser la gueule.. Deux des habitants, agriculteurs, ont, depuis 4 ans, une promesse de bail de la commune propriétaire des lieux, et, devant leurs demandes à la mairie de régularisation de la situation, ils essuient déni, mépris et foutage de gueule de l’équipe municipale. Et une troisième personne y habite depuis 17 ans la maison des tilleuls. Des « squatteurs » selon le maire dans Le Midi Libre du 23 avril. Et, outre le cas de ces deux agriculteurs, un certain nombre de personnes revendiquent l’importance du fait que la Borie doit rester un lieu collectif, un peu comme les communaux d’il y a quelques décennies. Un lieu commun, où chacun est libre de venir cultiver, glaner, se reposer et profiter de la rivière, camper, ou encore proposer gratuitement des activités collectives comme des ateliers de savoirs-faire, un ciné-club, des discussions. Un lieu où chacun peut mettre en place ce qu’il souhaite, en opposition à tous les lieux où il faut payer pour discuter, s’organiser ensemble et s’entraider pour moins subir la misère... Rien de bien sorcier en fait. La mairie, dans le cadre de la communauté d’agglo du Grand Alès et en partenariat avec le douteux Max Roustan, souhaite au contraire rentabiliser cet endroit. Le dernier projet était de promouvoir l’éco-tourisme en y implantant une « pépinière d’entreprises vertes », c’est-à-dire parachever le grand zoo à ciel ouvert que deviennent les Cévennes : un paradis pour touristes où chacun d’entre-nous devra faire l’autochtone plus ou moins folklorique, entre « authentique petit village de Provence où l’on boit le pastis » et « pays des babacools écolos »... autant de stéréotypes stériles... Et l’alibi qu’ils serviront, pour nous faire avaler la pilule, est la création d’un emploi et demi à tiers-temps : super !

    Revenons à cette journée du 22 avril. Écoeurés et en colère, un certain nombre d’usagers de La Borie décide d’aller à la mairie pour demander des comptes à l’équipe municipale et exiger qu’ils rendent la yourte. Les premiers arrivés découvrent la fine équipe en train de boire un apéro arrosé pour fêter leur « victoire ». Se faisant bousculer par quelques conseillers municipaux, la colère prend effectivement ceux et celles qui arrivent de La Borie : trop de mépris, trop de mauvais coups, ça s’énerve. L’apéro est renversé et la table valdingue également. Les sarcasmes fusent des deux côtés, mais chacun se retient et il n’y a pas de coups échangés. Refusant de donner toute explication, Anthérieu appelle les gendarmes et pendant ce temps-là quelques-uns ferment les accès avec des chaises et des tables pour que les bleus ne pas puissent rentrer facilement. Quelques inscriptions rageuses sont laissées sur les murs : « Yourte démontée, mairie occupée », « Nique le P.L.U. » (Plan Local d’Urbanisme), « Démonteur de yourte, on t’aura ! » Dans le feu de l’action la fameuse Marianne tombe et se brise. Une statue de plâtre qui fera couler beaucoup d’encre. La symbolique Marianne dont beaucoup oublie qu’elle n’a pour seule fonction de faire avaler les couleuvres : nouvelles lois quasi-quotidiennes, amendes, huissiers, enfermements, tabassages, radiations du rmi, licenciements, nouvelles normes contre les habitats précaires et les expulsions qui s’en suivent, etc..., alors que tout le monde a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts... On ne s’étonnera pas que Michel Anthérieu use dans les dépêches et articles/reportages, qui suivirent ce jour de colère, de toute la rhétorique politicienne très prisée en ce moment à droite comme à gauche. « Une horde de sauvages a commencé à tout casser », « la mairie saccagée » (Midi Libre, 22 avril), « une quinzaine de membres du personnels ont été molestés », « la population est choquée de voir des symboles forts de la République détruits » (AFP, 21 avril). Ce ne sont que mensonges ! Effectivement, sous le coup de la colère, ça a été virulent, ça a gueulé, ça a un peu paniqué et certains employés de la mairie, pris de surprise, ont pu avoir un peu peur au début, mais ils en plaisantaient peu après. Juste un gros ras-le-bol comme il y en a beaucoup en ce moment...

    Les bleus parviennent à rentrer à trois ou quatre par un balcon sur le côté et décident d’évacuer la quinzaine de personnes encore à l’intérieur : violente charge (une conseillère municipale sera tapée par erreur !), lacrymogènes, coups de tonfas, coups de pieds.... Ils parviennent à arrêter 3 personnes, dont une qui sera emmenée à l’hôpital d’Alès par les pompiers pour un bon coup de matraque dans les côtes. Une ou deux autres personnes se souviendront des coups qu’elles se sont reçues sur la tête. Les gendarmes se barricadent à l’intérieur et attachent leur trois prisonniers avec leurs menottes à la rambarde de l’escalier. A l’extérieur, les manifestants bloquent la rue, crient des slogans tels que « La Borie : collectif ! » et discutent.

    Il faudra noter que tout le monde décernera unanimement la palme de la personne la plus servile à un conseiller municipal dont nous tairont le nom : celui-ci passera deux bonnes heures à prendre des photos en gros plans des personnes présentes et à désigner aux gendarmes toutes les personnes à arrêter. Personne n’oubliera cette vraie balance ! Alors que les gendarmes empêchent quiconque de sortir, quelques maris d’employées de mairie arrivent furax et prennent à partie les utilisateurs de La Borie qui séquestreraient leur femmes !

    Des discussions s’engagent. De manière positive souvent. Mais parfois plus difficilement avec certains habitants de St Jean qui ne comprennent pas toujours le ras-le-bol et la colère qui s’expriment. On préfère souvent un repli individuel sur ses petits problèmes : un grand nombre d’entre-nous savons qu’il est de plus en plus difficile de survivre dignement jour après jour. Salariés, intérimaires, chômeurs, jeunes de moins de 25 ans, étudiants, apprentis, retraités, chacun sait que les temps sont durs et approuvent les actions « musclées » condamnées par le gouvernement (séquestrations de patrons, blocages d’usines ou de routes...) C’est pourquoi il semble aberrant d’attendre chacun dans son coin pour se faire bouffer chacun à une sauce un peu différente. Il faut réussir à dépasser nos pseudos différences de conditions ou de cultures...

    Le dénouement arrive une heure ou deux après. Les gendarmes se détendent : on apprendra peu après que le préfet ne les suit pas sur leur action et leur ordonne d’engager au plus vite des négociations. Autre fait important, à ce moment-là, se confirme le fait que le maire et une partie du conseil municipal ont pris la décision du démontage de la yourte sans même en parler aux autres adjoints : ça sent l’embrouille au prochain conseil !

    Trois personnes, dont l’ancien adjoint au maire énervé par le coup de force d’Anthérieu, sont autorisées à rentrer dans la mairie pour discuter du dénouement de l’« événement » de la décennie à St Jean-du-Gard : les trois personnes arrêtées sont libérées, et la yourte est rendue à ses utilisateurs avec interdiction de la remonter avant d’hypothétiques négociations.

    Habitués aux oreilles sourdes et aux rendez-vous foireux, il est décidé qu’elle sera remontée samedi 25 à partir de 10 heures avec celles et ceux qui veulent. Par voie de presse, la mairie annonce qu’elle engage des poursuites pour dégradations et violences...

    Nous espérons seulement que cette tentative de proposer un récit collant un peu plus à la réalité de ce qu’il s’est passé, suffira à nous sortir tous de la torpeur. À stopper les « raccourcis » volontaires du maire dans la presse et les rumeurs enflammées qui courent toujours plus vite que le souci d’une analyse réfléchie des « événements ». Et à rediscuter de tout cela de manière plus confiante et détendue...

    Gageons enfin qu’un réel plus grand nombre d’habitants du coin se rapproprieront librement l’espace collectif de La Borie. Car si ce faux projet de la mairie et de la communauté d’agglo échoue, ce sera une victoire pour tous. Une victoire qui appellera les suivantes...

  • Yourtes et habitats choisis : à qui profite la tension ?

    Le 24 avril 2009, par X

    Ce n’est pas en saccageant une Mairie, en cognant sur les employés municipaux, en taggant les facades dans tout le village de slogans anarchistes provocateurs et en annonçant des manifs musclées pour demain samedi que vous rallierez à votre "cause" les habitants du coin. La majorité désapprouve... et les cévenols de bon sens sauront "RESISTER" comme au bon vieux temps à vos "dragonnades".

    • Démontage d’un lieu de vie gratuit ou la vérité en acte du sarkozysme de gauche

      Le 24 avril 2009, par Jean-François

      Faux. Aucun personnel de la mairie n’a eu a subir d’agression physique de la part des occupants, sinon intellectuellement, par une situation inhabituelle qui les sorti d’un état de léthargie prolongé. On conçoit le choc que ces gens ont du ressentir, habitués à l’impunité sociale et morale, pour chacun de leurs méfaits. Ces membres du personnel municipal qui osent maintenant se plaindre sont des irresponsables. Quand on travaille au service d’une politique anti-sociale on doit en assumer les conséquences ( tout comme ces patrons qui s’offusquent d’être séquestrés par des prolos en colère ). La pauvre Marianne est encore prise en otage par ceux-là mêmes qui ont depuis longtemps trahi son message : les sarkozystes de gauche.

  • Yourtes et habitats choisis : à qui profite la tension ?

    Le 23 avril 2009, par Mon IP

    Je vis au sein d’un pays .Dans ce pays où je réside je me considère véritablement malheureux…d’y vivre,mais j’y reste.Je suis de ceux qui revendiquent : Anarchie/Autonomie.Dans mon pays tous les magistrats sont corrompus et les gendarmes procèdent à des exécutions sommaires.Dans mon pays je n’ai pas le droit de m’exprimer,je ne dispose d’aucune aide sociale (de l’état),dans mon pays les enfants arpentent les couloirs du métro de nuit comme de jour.Dans mon pays nous sommes rongés par la famine et de plus, les autorités nous mènent la vie dure.Avec un tant soit peu de réflexion je pourrais faire la part des choses,mais je m’y refuse.Je ne peux pas partir du principe que le dialogue,la concertation,le stratège puissent représenter une alternative possible à l’évolution des choses.Je privilégie la violence au détriment du savoir,de la culture,de l’échange.J’ai fait le choix d’employer la violence,tout comme mon idole de toujours : Che Guevara,même si les affres du passé ressurgissent depuis peu je me fous de savoir qu’il ai commandité l’exécution de milliers d’innocents.Malgré tout hier matin,avec le peu de forces qu’ils nous restaient exacerbées par les effets délétères de l’alcool,mes compagnons et moi-même avons jugé utile de mener notre action constructrice et ce, dans l’intérêt de tous.Durant des semaines nous nous serons privés de nourriture pour parvenir à faire l’achat de téléphones cellulaires dernier cri,de caméras,et du reste consommable…Je suis autonome,fondamentalement,mais je dispose toutefois d’un compte bancaire,d’un véhicule,d’une habitation,d’un fournisseur d’accès internet,je m’oppose au mondialisme mais je participe comme tout le monde à cela en mettant du carburant dans le réservoir de mon véhicule.Je refuse de m’isoler loin,car j’éprouve le besoin de vivre paradoxalement parmi tous ces cons que je n’apprécie pas.Et puis j’ai besoin d’énergie électrique,tous comme mes amis de Greenpeace.Je porte des jugements de valeur envers les personnes que je ne connais pas,ou qui ne me ressemblent pas.Comme les flics me l’ont exprimé oralement,moi aussi je dispose des pleins pouvoirs.J’ai mené cette action non par sentiment de révolte mais pour satisfaire mon ego.Je sais dès à présent que je serais “perdant” face au tribunal où je serais assigné de me présenter tôt ou tard.Moi le premier me serai présenté à la gendarmerie si j’avais été séquestré de la sorte.Mais au sein de mon pays, je n’ai pas pris conscience que même s’il y à des injustices,je ne suis pas le seul à éprouver des difficultés à vivre.Je n’ai pas pris conscience que même si ce n’est pas la panacée,l’état me verse 400€ par mois de revenu minimum d’insertion mais je ne désire pas “m’insérer” comme certains : tous ceux là… sont des cons.Je n’ai pas pris conscience que dans mon pays je bénéficie de la CMU avec tout ce que cela comporte et de savoir qu’en Somalie on crève au jour le jour,ça ne me regarde en rien,et puis de toute façon c’est hors sujet,il n’y à pas de comparaisons possibles.J’ai entendu un type me dire aujourd’hui vouloir partir loin d’ici,apporter son grain de sable à l’édifice d’une action humaine qui contribuerait à apporter assistance à d’autres sur cette planète,à d’autres qui n’ont véritablement RIEN.Quel connard,j’ai pourtant appris que lui aussi n’était pas en accord avec la politique menée par le gouvernement Francais actuel,mais qu’importe il reste libre de ne plus entendre de pauvres malheureux de mon acabit se plaindre de tout et de rien.Aujourd’hui dit-on sous Sarko ce n’est pas fameux,mais à mon sens sous Mitterrand cela ne l’était pas non plus.Je ne me satisfait de rien.J’ai entendu parler pourtant “d’autonomes” pleinement solidaires,actifs,et raisonnés qui donnent un sens à leurs convictions en menant des actions réfléchies,structurées et qui bien souvent parviennent légalement à atteindre leur but.Mais je suis et reste borné ,peut-être n’ai-je pas vécu l’effroi et l’horreur d’un passé révolu que les vieux que je croisent ont enduré.Ma pensée est limitée à peu de choses,et,à ma mesure je contribue à semer le trouble car ce que j’ignore encore aujourd’hui,c’est que, demain à St Jean du Gard il sera bien plus difficile voire empirique pour d’autres de réaliser un projet qui aurait pu rassembler,unir…La mairie,ses élus,les flics,le Procureur risquent dorénavant de nous mener la vie dure,n’ayant pas réfléchi à l’action que j’ai menée,je me suis en définitive grillé,avec tous ceux qui m’accompagnaient…je les emmerde tout autant.Tous les membres de l’état sont pourris,tous les flics sont des “fachos”,tout ce qui n’abonde pas dans mon sens est douteux ou à bannir.Je jubile de voir aujourd’hui sur le net la rédaction de mes méfaits,car moi,seul et unique,sans copies et sans répliques,je n’appartiens à personne,l’univers est pour moi,je suis indivisible et l’on pourra dire de moi que je suis un type qui tient la route en faisant valoir mes idées à la seule différence,c’est que l’autonomie on ne l’adopte pas de cette façon en se vendant délibérément aux autorités et à la justice.As tu connu Florence REY ?Pas vu,pas pris, les autonomes j’en connais depuis plus de trente ans et ils on toujours su préserver leur liberté en se protégeant du “systeme”.Nous n’avons pas voulu la venue des flics c’est vous qui l’avez produite,vous attirez le loup dans la bergerie,mais les actifs veillent, et parviennent tôt ou tard à leur fins.Tu n’auras plus l’occasion de me lire car je compte partir (encore une fois) d’un lieu où je ne me retrouve pas.Nous sommes libres,toi pas.

    Voir en ligne : http://www.unicef.fr/index.php4?acc...

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