APPEL A SOUTIEN
Comme je l’écrivais plus haut, les agriculteurs du conseil municipal de mon village ont décider d’empêcher de construire les bâtiments, essentiels à la poursuite du Colibri : ils viennent de classer les terres en zone naturelle, interdisant toute construction.
Il s’agit officiellement pour eux de se réserver les terres dans le cas où il aurait besoin d’y déplacer leur future projet de station actuellement en bordure extérieure du colibri. Une excuse grossière mais "légale" selon Le Prefet. Ce vote sera définitivement adopté après l’enquête public qui aura lieu du 29 octobre au 30 novembre.
Je suis convaincu que nous pouvons tous ensemble montrer la légitimité du Colibri et faire changer d’avis la mairie. Sur le site de la ferme http://aupetitcolibri.free.fr je vous propose des possibilités d’actions pour venir en aide au Colibri. Vous trouverez notamment une lettre de soutien à signer et à me renvoyer :
Voici déjà 2 lettres de soutiens de Françoise Tuszka et du Dr Meunier :
Je remercie chacun de l’aide qu’il pourra apporter au Colibri.
Adresse où envoyer votre lettre de soutien :
Richard WallnerFerme Au Petit ColibriChemin de l’évêché16 570 Marsac
Actualisation au 4 décembre ... Evolution de l’enquête publique du PLU de Marsac
Ma troisième rencontre (vendredi 30 nov) avec la commissaire enquêtrice confirme l’intérêt réel qu’elle porte à la problématique du colibri par rapport à la station. Notre échange révèle que si il y a bien nécessité pour la commune de prévoir un espace pour sa station future, il n’y a pas eu pour autant réelle recherche de compromis pour respecter le colibri. Bien plus il apparaît assez vraisemblable que des solutions existent pour faire réellement cohabiter les deux projets sans difficulté pour la mairie. Pourtant celle-ci invoque (p75) une étude pour affirmer que « d’autres scénarios sur la localisation de la station se révéleraient plus coûteux ».
Le colibri est soutenu par une forte mobilisation citoyenne avec plus de 1300 lettres de soutien, le soutien de personnalités comme Pierre RABHI [1], Marie-Hélène AUBERT(député européenne), Yves BRION (conseiller régional), Patrick FONTANAUD (vice-président du conseil général), Jean-Marc GOVERNATORI (président du parti La France En Action), les VERTS de Charente, Claude BOURGUIGNON (expert agronome internationnal), Marc DUFUMIER (expert, enseignant-chercheur à AgroParisTech, rédacteur du volet agricole du pacte écologique de Nicolas Hulot), Michel LUCAS (commandeur du mérite agricole, maire exemplaire en IDF sur la sauvegarde des zones agricoles). Le colibri est aussi appuyé par l’importante association écologique CHARENTE NATURE, ayant déposé un avis « motivé » au commissaire. Il est également porté par la CHAMBRE D’AGRICULTURE, ayant affirmé dans son avis rendu au commissaire son opposition ferme au projet de PLU.
Appel à rassemblement le vendredi 7 décembre.
Malgré la légitimité qu’apporte cette mobilisation, aucune proposition ou signe d’ouverture n’est apparu à ce jour. Bien plus Mr le maire a renforcé son opposition dans les articles de presse (CL et SO, disponibles sur le site du colibri(note2). Je rencontrerai la commissaire une dernière fois vendredi prochain. Ce sera la fin de l’enquête publique. VOUS POUVEZ VOUS AUSSI VENIR CONVAINCRE !!! Cette dernière permanence du commissaire, de 16h à 19h à la mairie de Marsac, peut être une réelle chance de convaincre les conseillers en leur montrant qu’il y a localement des personnes suffisamment motivées par le colibri pour prendre le temps de se déplacer, d’exprimer leur intérêt personnel et de marquer leur présence. C’est une occasion démocratique comme il y en a peu... d’intervenir en tant que citoyen auprès de nos élus et ainsi de "révéler" sa présence citoyenne. Venez échanger librement quelques minutes avec le commissaire et écrire sur le cahier de séance votre intérêt pour le colibri.
Nous avons ensemble besoin du colibri comme terre d’expérimentation, comme terre de graines d’avenir. Saisissons ensemble cette chance car la réussite du colibri ne peut être due qu’à moi, en témoigne la facilité avec laquelle le maire s’est opposé au colibri malgré mes efforts, les possibilités données par le code urbain et le code rural à l’existence légale de la ferme et les réelles solutions à la co-existance avec la station.
Merci à vous, merci pour le colibri, merci pour nous tous.
Richard Wallner
Actualité plus récente
Les points sur l’actualité de la défense de la Ferme du Petit Colibri sont régulièrement publiés plus bas sur cette page, du plus récent vers le plus ancien.
Nous pourrions rappeler à ces braves gens qui s’inquiètent de savoir "comment nourrir la planète si tout le monde faisait comme lui" (voir article de Sud-Ouest) :
1) l’agriculture chimique actuelle ne nourrit pas la planète, loin de là
2) la FAO a sorti cette année un rapport qui démontre que l’agriculture bio a la capacité de nourrir la planète
tous mes encouragements
Catherine (qui souhaiterait s’installer en bio mais n’y arrive pas - prix des terres...)
P.S. sans doute que la step, qui serait inutile si on utilisait des toilettes sèches, et la zone naturelle, vont, elles, contribuer à nourrir la planète ?
Voir en ligne : article de sud-ouest