Produire nos calories vitales
- Pour nombre des habitants de notre occident, une préoccupation est de moins consommer de calories pour perdre du poids. En situation d’effondrement ou tout simplement sans carburant fossile, c’est différent car l’humain ne dispose plus des milliers d’esclaves mécaniques aujourd’hui animés par la magie mortifère du pétrole.
Dans Passerelle Éco n°69, on a vu comment Claire et Gildas Véret réalisent l’aménagement de leur lieu de vie et la conception de leur mode de vie selon les principes de la permaculture et en faisant face à l’effondrement plutôt que dans le déni. Après l’évolution chiffrée de leur autonomisation progressive, ils présentent dans ce n°70 comment cultiver avec l’objectif de satisfaire nos besoins alimentaires en calories : plus de 2200 kilo-calories par jour. Car loin de l’envie de mincir, simplement alimenter nos organes est un besoin vital critique dans une société décarbonnée.
Avec un tableau pour déterminer quelles cultures et en quelle quantité fournissent la quantité vitale de calories.
Parfois, le jardin est très généreux
– Que faire de ces récoltes abondantes à la fin de l’été, alors que l’hiver approche ? Géraldine Rocquin partage ses recettes de délices de fin de saison et de conserves.
– Et si l’humain aussi se montrait généreux et respectait la vie animale ? Olivier Rognon, imagine l’agriculture et l’alimentation dans une société végane ou les animaux sont à l’égal des humains.
Liens paysan-consommateur vers des collectifs locavores
– En pratique il est difficile de subvenir individuellement par le jardinage à l’entièreté de nos besoins alimentaires toute l’année. De même que les plantes s’associent pour se renforcer, il est nécessaire de créer des liens paysans-consommateurs. Nous présentons donc une palette de magasins autogérés, groupements d’achats, marchés citoyens, cantines populaires.
Tous les collectifs présentés ne sont pas locavores, mais leur organisation pratique et leur fonctionnement est de nature à nous inspirer, car ces reprises en main de notre approvisionnement portent en elles des germes de résilience.
– Avec Barnabé Chaillot, éco-youtubeur aux 10 millions de vues, nous proposons la mise en relation de paysans céréaliers (bio ou bientôt bio grâce à cette initiative) avec des consommateurs intéressés par leur production brute vendue dès la récolte.
La cueillette
– L’agriculture n’est pas la seule origine de notre alimentation. Pendant longtemps, c’est la cueillette qui a nourri les humains. Caroline Garnier, auteure et co-animatrice de l’Aventure au Coin du Bois, partage les clés de cette pratique immémoriale et introduit le changement de paradigme qui permet d’intégrer la cueillette à notre vie : au lieu de programmer et chiffrer nos cultures, elle invite à s’ouvrir à la richesse insaisissable de "ce qui est" dans la nature.
Caroline présente les complémentarités de la cueillette avec le jardinage, présente des plantes pour chaque saison, leurs remplaçantes selon le biotope, leurs apports nutritifs et décrit des recettes variées pour les consommer et les conserver.
Annuaire vivant de l’écovillage global et de la permaculture
L’actualité des écolieux et habitat participatifs existants. 252 annonces, projets d’installations, chantiers participatifs, partenariats permaculturels ou autres contacts pour vivre ensemble sur une même planète.
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Dans les cantines, le poulet intensif pourra être considéré comme durable
Un arrêté a discrètement introduit, fin janvier, le poulet industriel dans la liste des aliments considérés comme « durables » dans les cantines.
La loi #Egalim prévoit qu’à partir de 2022, les menus de la restauration collective comportent 50 % de produits bio ou « durables ». Tout est donc dans la définition de ces aliments durables. Techniquement, la loi prévoit que les produits bénéficiant de la certification environnementale de niveau 2 puissent être intégrés jusqu’en 2030 dans ces 50 %.
Or, la charte « EVA-environnement », qui certifie les volailles quel que soit le type d’élevage, a été reconnue comme bénéficiant de cette certification par un arrêté fin janvier. « Or cette charte qui sert de "socle minimum" selon les termes de la filière elle-même, comporte de nombreuses limites : aucun critère environnemental, rien sur la provenance des aliments [donnés aux poulets], et aucun critère de bien-être animal », conteste l’association de défense des animaux d’élevage CIWF France (Compassion in world farming).
Résultat : des volailles élevées à une densité de vingt-deux animaux au mètre carré, et nourries avec des aliments importés (comme du soja OGM cultivé en Amazonie) peuvent désormais être considérées comme un aliment « durable » dans la restauration collective.
https://reporterre.net/22545