Résistance Climatique
Avec la crise du covid, on voit tout à coup qu’on peut réaliser des changements insoupçonnés du monde et de nos habitudes. Et on mesure encore une fois que le basculement climatique n’est pas une abstraction de demain, mais une réalité brûlante d’aujourd’hui. Le bon moment pour réviser nos stratégies et pour rappeler quelques repères par rapport au climat. La revue explore ces questions en compagnie du mouvement Résistance Climatique.
– Bascules alimentaires : L’alimentation est aujourd’hui l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre...
– Pourquoi cibler l’avion ? Le taux d’émission par passager des déplacements par avion dépasse tous les autres modes de transports...
– La voiture : revoir notre mobilité du quotidien. Liberté et vitesse, la voiture électrique, la voiture de demain, les vélocargos. Témoignages de vie sans voiture : 3 infirmières en vélo, un boulanger en vélo-cargo, un atelier et un réseau d’entraide cyclistes, sorties culturelles et sportives sans voiture
– La dimension collective : les éco-gestes seuls ne sauveront pas le climat. Action individuelle et action collective se complètent en un cercle vertueux. Comment initier une action politique si on veut gagner la bataille climatique ? 2 témoignages.
Extraits et bonnes pages
La revue publie 8 extraits du nouveau livre "Voyages en Effondrement", de Valérie Garcia et Marc Pleysier. Sombres ou humoristiques, pédagogiques ou militants, les thèmes sont les suivants :
– Notre société est elle malade ou dans l’acceptation ?
– Profils types face à l’effondrement 1) transition 2) collapso
– Internet : on voit moins que ça pollue, mais ça consomme beaucoup
– La tronçonneuse jetable : l’industrie chinoise et nous et nous
– Le militant climatique est-il un héros chevaleresque ?
– L’effondrement est télévisé, avec la gracieuse participation de Hubert Reeve
– Foncer : les difficultés techniques et humaines, le challenge
Résistance climatique active au Moulin Bleu
Un nouvel écolieu s’est créé dans le Loir-et-Cher : une longère de 800m² et 3000 m² de bâtiments posés sur un domaine de 13 hectares, une rivière dont le débit peut être exploité pour produire de l’électricité, un coût d’acquisition de 920 000€ financé pour moitié en apports personnels par les 15 habitants.
– 11 mars 2020 : signature de la vente.
– 16 mars : annonce du confinement !
Flore, Clément, Montse, Margaux et Poc racontent leur installation en urgence pour cause de confinement, sur le nouvel écolieu qu’ils avaient prévus de créer tranquillement.
Annuaire vivant de l’écovillage global et de la permaculture
L’actualité des écolieux et habitat participatifs existants. 239 initiatives et annonces, écolieux, habitats participatifs, projets d’installations, chantiers participatifs, partenariats permaculturels ou autres contacts pour vivre ensemble sur une même planète.
Attention une erreur a été faite sur la couverture puisqu’il est indiqué N°72 - mars de l’An 20 alors qu’il s’agit en fait du n°73 de Juillet. Veuillez corriger !
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Crédit couverture : le dessin est un montage fait à partir d’un dessin de TanXXX sous licence CC BY SA et d’une photo de la liste citoyenne candidate aux élections municipales, dont il est question dans la revue.
En octobre 2019, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) aboutissait à une conclusion qui avait surpris ses propres chercheurs : les SUV ont été la 2e source d’augmentation des émissions de CO2 dans le monde entre 2010 et 2018, après le secteur de l’énergie, mais devant l’industrie lourde, les poids lourds ou l’aviation... Chaque année, les SUV émettent 700 mégatonnes de CO2, environ l’équivalent de ce qu’émettent le Royaume-Uni et les Pays-Bas réunis, note le Guardian. Si tous les conducteurs de SUV s’alliaient pour former un pays, celui-ci se classerait à la 7e place des plus grands émetteurs au monde.
Le lobbying de l’industrie automobile ayant permis de les classer, dans les années 1980, comme des « camions légers » plutôt que comme des voitures, les SUV échappent à la régulation classique de consommation de carburant. Ils ont aussi été « marketés » par les constructeurs « en suivant les critères auxquels les gens accordent de l’importance, estime Harvey Miller : machisme (« macho-ness », ndlr), robustesse, protection de la famille, et en les exploitant. » « Les SUV ont des noms de montagnes et d’endroits où vous n’irez jamais », poursuit-il - nous avons en effet admiré les paysages désertiques de l’Utah sur la plupart des photos de SUV consultées pour illustrer pour cet article - tandis qu’ils sont de plus en plus utilisés en ville, pour des trajets courts, loin de toute aventure. Et ce en consommant un espace toujours plus grand : en témoigne la place dédiée aux parkings à Los Angeles, « qui équivaut à la superficie de Manhattan. »
En 2019, 38% des véhicules vendus en France étaient des SUV, « alors qu’en 2009, on était à 5% », rappellait Mathieu Chassignet, ingénieur mobilité et qualité de l’air à l’ADEME, dans un article où nous évoquions quatre pistes pour sortir du « tout voiture » en ville. Les SUV se vendent toujours plus, en polluant plus, sans qu’un malus soit pour l’instant imposé. Un amendement déposé en ce sens en octobre 2019 à l’Assemblée a été rejeté. Mais en France comme dans d’autres pays en Europe, le débat existe désormais. Aux États-Unis, en revanche, « la domination des SUV ne va faire que s’étendre », assure Stephanie Brinley, une analyste du secteur chez IHS Markit, un cabinet qui prévoit qu’en 2020 les SUV représenteront pour la première fois la moitié des ventes de voitures neuves, et que ce niveau pourrait atteindre 54% en 2025.
(lu sur https://usbeketrica.com/article/les-suv-sont-des-machines-a-tuer)