S’installer en Habitat Participatif ou créer un Écolieu
Après les chocs culturels, pétroliers et écologiques des années 70 et suivantes, les imaginaires, les expérimentations et les réalités se sont multipliées, ainsi que les structures et les réseaux qui les ont portées et promues : habitats autogérés, écovillages, écolieux, oasis en tous lieux, habitats groupés, habitats participatifs, coopératives d’habitat...
Cela fait 20 ans que Passerelle Eco relaie ces alternatives, collecte, met en forme et diffuse leur expérience, et que le réseau des éco-annonces, devenu "écovillage global", relie les porteurs de projets.
Ce numéro présente des habitat participatif et des écolieux, et particulièrement leur parcours de création : les dimensions techniques et organisationnelles, le vocabulaire particulier de ces opérations immobilières, leur financement par l’emprunt participatif, le juridique pour le foncier et pour les activités. Mais aussi l’humain, la convivialité et le conflit.
– Anne Sophie Munch, architecte et habitante d’un habitat participatif à Rennes, raconte le montage de son habitat groupé et nous guide à travers le vocabulaire d’un projet immobilier collectif. Savez vous la différence entre "maître d’ouvrage" et "maître d’oeuvre" ? Connaissez vous les étapes entre EDF (étude de faisabilité) et EDD (Etats de Division), etc ?... Comment se crée la charte ? Quel est le rôle d’une assistance à maîtrise d’ouvrage ?
– Explorer, cohabiter et essaimer : Audrey Gicquel-Bonjean présente l’habitat participatif Les Choux Lents près de Lyon, dans le montage duquel elle s’est impliquée au point de vouloir en faire son métier. Désormais active au sein de Habitat et Partage, elle présente cette structure.
– Les Bobines : un habitat participatif répond à l’invitation d’une commune pour un écoquartier.
– Participatif, à quel point ? tous les projets qui se réclament "participatifs" le sont-ils vraiment ? Qu’en est il lorsque c’est un promoteur immobilier qui vend ses appartements en employant ce terme ? Une checkliste permet d’y voir plus clair.
– Un emprunt participatif autogéré pour financer l’habitat : En Savoir, les 4 familles d’un habitat groupé ont eu recours à l’emprunt participatif pour trouver les financements que les banques leur refusaient. Comment ont-elles fait, sans banque, ni accompagnement ni plateforme en ligne ? Ils présentent leur choix et le déroulement de la campagne : le cadre légal, la préparation, les outils pour le suivi, le lancement, les relances et les résultats. Sébastien Kraft, passionné de finance alternative, complète en partageant ses conseils pour réussir un emprunt participatif.
– Et en dehors de l’emprunt participatif, quels espaces sont partagés ?
– Des statuts et des liens, entre habitants, terrains, bâtiments et activités. Plus encore que dans les habitats participatifs, le montage d’un écolieu requiert souvent plusieurs structures juridiques : pour la propriété du foncier, pour la vie culturelle et le quotidien, pour les activités économiques des habitants, agricoles et artisanales notamment. On voit comment les structures juridiques sont créées sur un écohabitat participatif et comment elles ont évolué pour intégrer plus d’éthique et d’équité, jusqu’à la nouvelle coopérative d’habitat.
– Aléas de la vie : les parcours des collectifs ne sont pas de longs fleuves tranquilles. Décès d’un couple, conflit inter-personnel, incendie... peuvent interrompre brutalement le développement d’un beau projet. Ou pas. Les groupes présentés ont su dépasser ces difficultés et en sortir grandis.
– Les Hameaux Légers : L’éco-habitat en collectif, réversible et accessible financièrement. Beaucoup de jeunes locataires rêvent d’un habitat écologique, collectif et qui les rende plus autonomes. Mais d’un loyer de quelques centaines d’euros, les sommes en jeu passent à des centaines de milliers d’euros pour l’achat d’un habitat pour plusieurs foyers.
S’appuyer sur la loi ALUR et des pastilles STECAL qui autorisent l’installation sur des terrains non constructibles.
Particularités du bail emphytéotique.
Conseils et stratégies d’implantation sur un territoire.
Avancée et opportunités des différents projets actuellement.
– Autoconstruire ou faire construire ? Les habitants de l’écohameau de Verfeil ont chacun fait à leur manière, avec de l’autoconstruction et des chantiers participatifs à des degrés divers. Entre tout faire soi-même ou en chantier participatif, et tout faire faire par des pros, il y a de grosses différences de prix, de temps à y consacrer, de savoir-faire mobilisés par les habitants et d’expérience humaine vécue... ou pas !
– Les repas : « J’ai faimmmmmm ! » hurlent les 9 enfants dans la salle de jeu. Ça tombe bien, les pâtes au fromage sont prêtes. 3 parents dressent la grande table et servent la marmaille.... “À taaaaaaaable” hurlent les 2 cuisinières pour que les ouvriers du chantier participatif entendent. 15 personnes rejoindront bientôt la terrasse... Au même moment, à Findhorn, une queue s’est formée à l’entrée de la cantine communautaire où 200 personnes se retrouveront bientôt... Cet article présente, la diversité de ce moment de vie particulier qu’est le "repas ensemble" sur des écolieux ou des habitats groupés.
Annuaire vivant de l’écovillage global et de la permaculture
L’actualité des écolieux et habitat participatifs existants. 239 initiatives et annonces, écolieux, habitats participatifs, projets d’installations, chantiers participatifs, partenariats permaculturels ou autres contacts pour vivre ensemble sur une même planète.
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Bonjour ,
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