Rq : Depuis leur parution dans la revue Passerelle Eco en 2016, ces annonces ont souvent trouvé satisfaction et ne sont plus d’actualité. Mais dans chaque numéro, il y a entre 200 et 400 contacts, annonces, projets, initiatives et opportunités pour créer ou rejoindre un écolieu ou un habitat groupé. La revue Passerelle Eco n°72, en particulier, est entièrement consacré à la création d’un écolieu ou d’un habitat participatif, mais aussi la revue Passerelle Eco N°74 et Passerelle Eco N°67} parmi les parutions les plus récentes.
Passerelle Eco n°74 : Résilience et Autonomie d’un Écolieu
Comment concrètement la recherche de résilience et d’autonomie se met elle en place sur un écolieu ? Dans ses dimensions énergétiques, dans l’accès à l’eau, à l’alimentation, le rapport à la technologie et la place de l’humain, voici le (…)Pour rester informé à l’avenir, abonnez vous !.
Exemple de la ferme des Baume Rousse, dans le Sud-Est de la France (Contact sur le site ecovillageglobal.fr) :
Après 28 ans sur ce lieu, où nous sommes arrivés à 28 ans, nous souhaitons transmettre l’activité agricole et vendre le domaine à des personnes qui partageraient les valeurs de sobriété heureuse, d’harmonie, de diversité et d’autonomie et seraient attachées à la biodynamie.
Nous pensons qu’ici peuvent vivre et travailler plusieurs familles et qu’un éco-hameau inter-générationnel pourrait naître.
Nous mettons donc en vente notre ferme de polyculture-élevage en biodynamie depuis 1990 située en Drôme sur les contreforts sud du Vercors, sur le territoire de la Bio-Vallée.
Le domaine comprend une trentaine d’hectares, répartis en bois, parcours, prairies et terres cultivées, quatre logements (150, 90, 30 et 30 m²), une fromagerie aux normes européennes, un espace restauration de 80 m², des bâtiments d’élevage, de stockage et de transformation, un four à pain, une mare, un rucher, un verger de 20 ares, un jardin de 40 ares et 50 ares de lavande fine. La ferme est alimentée par une belle source et reliée au réseau d’eau communal. Tous les produits de la ferme ont la marque Demeter depuis 1993.
N’étant pas encore à l’âge de la retraite nous serions donc voisins dans ce hameau, sur une parcelle excentrée de 4000 m² où se situent un gîte de séjour, une salle d’activité et où nous construirions notre future maison : nous nous recentrerions alors sur l’accueil de groupes en résidence, en tant qu’hôtes mais aussi en tant que formateurs, principalement en lien avec le vivant, entre autres à travers l’approche globale, sensible et artistique de la biodynamie.
Les activités que nous conserverions représentent un débouché pour les produits de la ferme (repas,boutique). L’activité actuelle de restauration peut également être transmise aux repreneurs.
L’idée est que, dans l’esprit de « Terre de Liens », la propriété de la terre et de ce qui s’y attache , ne soit pas un poids pour ceux qui travaillent la terre. L’objectif pourrait donc être de créer une forme sociétaire qui permettrait la transmission de la ferme à travers les générations.
Partager un lieu et l’ouvrir à d’autres, c’est ici synonyme de transmission, et de la terre, et des valeurs, techniques et outils qui l’accompagnent. Vivre en collectif, c’est créer des ponts entre les générations, c’est s’assurer que le travail d’une vie trouvera sa suite dans un état d’esprit similaire. C’est avancer ensemble au delà des seuls parcours individuels.
Un arme contre la dépossession de la terre et de la capacité de la travailler.
Passerelle Eco n°72 : Créer un Écolieu ou un Habitat Participatif
L’habitat participatif, les écolieux, les écovillages et leur parcours de création : organisation, financement par l’emprunt participatif, juridique pour le foncier et pour les activités, étapes des opérations immobilières collectives. Mais aussi (…)Chez d’autres, cette volonté de transmission est présente au delà du simple passage de flambeau : il s’agit, comme pour Véronique, de permettre à d’autres de se tester à un mode de vie véritablement différent (photo en haut de la colonne gauche) :
Famille paysanne avec 3 enfants, cultures et élevage pour son autonomie alimentaire (chèvres, brebis, vaches, abeilles, poules, chien de troupeau) sur 17 ha, avec en parallèle l’instruction en famille et une activité pro orientée laine (filage, feutrage, article de laine avec la laine de nos brebis).
Nous restructurons notre vie et notre façon de travailler et j’ai besoin d’aide régulière pour conduire le soin des troupeaux (traite, surveillance des troupeaux, soins quotidien, clôture, fumier).
Nous offrons le partage du fruit du travail commun (produit laitier, viande, laine), un lieu et des outils de travail (troupeaux) pour se tester en agriculture vivrière, un logement rustique à habiter le temps de faire connaissance, un terrain pour construire une cabane, poser une yourte ou autre habitat mobile, du bois pour se chauffer et cuisinier, de l’eau de source, nos savoirs faire et expérience depuis 17 ans sur le lieu (transformation des produits de culture, d’élevage, de la laine...).
Nous demandons de l’aide sur une base wwoofing à long terme pour débuter cette aventure, les engagements mutuels sont possible ensuite.
Transmettre des savoirs faire et un mode de vie qu’on a soi-même expérimenté et maîtrisé, tout en permettant une potentielle installation collective et une des manières qu’ont les écolieux de naître et de se constituer.
Passerelle Eco 67 spécial « Ça se passe comme ça à Écolectif »
Ce n° a été entièrement élaboré sur un même écolieu, Écolectif, un écohameau prés de Toulouse à partir de l’expérience et des savoir faire de ses habitants qui ont ainsi alimenté les 2 grandes parties : "écovillage et vivre ensemble", et "savoir (…)Chez d’autres, c’est avant tout le désir de "faire ensemble" qui demeure le moteur de l’installation collective (Contact sur le site ecovillageglobal.fr) :
Dans un village alsacien proche de Bâle, il existe depuis maintenant quatre ans un petit habitat groupé constitué de 3 familles (6 adultes et 9 enfants). Notre lieu de vie se situe au centre du village où nous avons aménagé trois appartements, dans une ancienne ferme, et une salle commune, un studio d’amis et un atelier de poterie dans un bâtiment annexe.
Par cette annonce, nous aimerions faire part de la vente d’une maison alsacienne juste à coté de la nôtre ! Il y aurait le potentiel d’installer deux ou trois familles.
En cas d’acquisition de ce bien par vous, nous serions intéressés à réfléchir à la manière de développer et d’enrichir éventuellement ce que nous avons commencé ici... c’est-à-dire une vie axée sur la sobriété, le partage et l’entraide !
Habiter en collectif, ce peut être enfin une manière de parvenir à accéder à la propriété, et ainsi être en mesure d’établir sur l’écolieu des règles et des valeurs portées par le groupe. Ainsi, comme aux Colibres, le collectif est fondé avant l’acquisition du foncier, et choisit de partager un lieu de vie en fonction d’envies partagées (Contact sur le site ecovillageglobal.fr) :
L’association Les Colibres, habitat groupé intergénérationnel écologique, construit en autopromotion 10 logements sur 4000m².
Le début des travaux est prévu pour le printemps 2016.
A ce jour, deux logements de 100m² et 63m² sont encore disponibles à l’achat pour accueillir des nouveaux habitants qui partagent nos valeurs :
– plaisir et élan de faire ensemble, pour échanger, participer à une vie de groupe, partager des connaissances, des expériences, des moments de convivialité, d’échanges de services, des travaux communs ;
– habitat écologique tendant vers une faible empreinte carbone ;
– relations humaines harmonieuses ;
– prise de décision participative et équitable basée sur la prise en compte des aspirations de chacun ;
– respect de l’intimité de chacun, dans son logement et dans ses choix de vie.
Cherchons des personnes en capacité de financer leur habitat.
Les raisons qui poussent certains à se fonder en collectif et à construire des écolieux sont diverses, mais elles demeurent dans leur substance un formidable moyen de (re)faire société, par le bas, par petites touches et selon la manière qui nous ressemble le plus.
En cette période de transition difficile, c’est un des plus beaux actes de vie...
Dans chaque numéro de la revue Passerelle Eco, il y a entre 200 et 400 contacts, annonces, projets, initiatives et opportunités pour créer ou rejoindre un écolieu ou un habitat groupé. Le n°72, en particulier, est entièrement consacré à la création d’un écolieu ou d’un habitat particuipatif. Pour rester informé à l’avenir, abonnez vous !.
Je recherche un écovillage qui a été créer à partir d’un village ou d’un hameau abandonné.Celui ci doit être entièrement une ferme vivrière et pratiquant l’agroécologie,la permaculture en l’agroforesterie.Et son statut juridique doit soi une coopérative d’habitant ou soi une association.