Cela dit, le véganisme reste une idéologie d’une culture urbaine issue de la société de consommation. Si on se positionne en paysan, auto producteur de son alimentation sans dépendance à l’énergie industrielle, le discours ne tient plus.Car il ne s’agit alors plus ici, de se nourrir d’animaux issus d’élevages concentrationnaires, mais de gérer les surpopulations d’animaux sauvages et "cultivés".
Les parasites, les invasions d’insectes, les sangliers en surnombre doivent être contrôlés.Un bon jardinier fait du compost, donc un élevage de milliards de petits animaux, destinés à être tués lors de l’épandage, pour notre alimentation. Il s’agit pourtant bien d une forme de spécisme.
Que ferait cet activiste si sa maison est envahie de nid de guêpes ? S’il les retire et les tue, je pense que par respect des formes de vies sur terre et limiter sa consommation d’autres aliments qui se traduit toujours par impact sur la nature, il peut au moins s’en nourrir (manger les larves). Nous devons préserver notre niche écologique, et ce fatalement au dépens d’autres espèces.