Ce que j’y ai gagné : nous vivons enfin ensemble, à notre RYTHME et je ne suis plus la "bonne" de l’école : vite faire à manger, faire faire les devoirs et coucher l’enfant assez tôt pour le lendemain, taxi le matin A L’HEURE, etc … et donc le serviteur du système infernal. C’était il y a 7 ans - Aucun regret
Ma fille ainée a 18 ans maintenant, elle passe le permis, le BAFA, reçoit une prof de français ici, elle échange avec une voisine anglaise pour le cours d’anglais, elle bosse à droite à gauche pour se payer ses instruments de musique (accordéon diatonique, elle fait aussi du piano et veut essayer le saxo), elle a vécu en roulotte avec une famille du cirque pendant quelques mois, donc elle fait du trapèze, jongle, monocycle, de l’animation pour enfant en cirque. Elle adore les enfants. Elle a aussi participé à faire une partie du toit et des murs en bois cordé sur la maison, à des chantiers de la SCI ici.
Celle qui a 12 ans fait du violon. Elle a essayé le CNED en 6ème cette année, a trouvé ça trop lourd mais a eu d’excellentes notes, s’est choisi un autre cursus pour 2001/2002. Dans les compte-rendus de contrôle, il y a quelques lacunes, mais on note que l’enfant est courtoise, ouverte, ne manifeste pas de surprise devant une situation nouvelle et qu’il n’y a pas d’obstacle à la poursuite du cursus à la maison.
Mon mari s’investit dans notre dynamique et l’apprécie, il est le père de notre bébé qui a 1 an. C’est le 1er enfant que je n’essaierai pas de mettre à l’école à l’age prescrit. Il fera comme il voudra. Je suis à l’écoute de leurs désirs et de leurs émotions. C’est notre dynamique actuellement.
Peut-être n’est pas une bonne solution que la vôtre, mais je pense néanmoins que c’est la position qu’il faut adopter par rapport à l’école. Je m’explique : j’ai suivi une scolarité plus ou moins chaotique durant plusieurs années, sans pourtant jamais avoir eu envie d’aller à l’école, ni même de travailler pour l’école.
De sécher des cours à insulter des profs appliquant un système bureaucratique directement régit par une administration dépourvue de toute humanité et où laquelle l’élève n’a pas le droit de parler - même bien ou poliment - le résultat est que ce n’est qu’en terminale, trois mois avant le BAC, que je quitte ce système pourri, profitant de la remontée générale de mon niveau scolaire.
L’école, et le système éducatif français a ses avantages, mais il fonctionne dans un univers allienisateur de toute conscience propre à l’élève, au profit d’une conscience collective et pour ainsi dire, inconsciente. Ca n’est qu’au sortir du lycée que les opinions se forment réellement, mais pour toujours rester de simples fourmis vis-à-vis de la société.
Pourtant l’école nous apprend aujourd’hui à nous rebeller, elle nous dit de garder un esprit critique etc., seulement bien sûr, dès qu’il s’aggit de le mettre en application, ce devient quelque chose d’insurmontable, et où tout se retourne contre soi.
Je suis heureux de claquer la porte, et bien que j’encourrage des réformes fondamentales dans un système que je haïrai probablement longtemps encore, j’appelle néanmoins à la prudence quant à quitter trop tôt la seule éducation sociale reconnue pour l’instant. Cordialement.