Et pourtant les villes pourraient être des lieux délicieux, écologiques, verdoyants. Ailleurs en Europe, il en existe déjà des éco-quartiers, des quartiers durables et même des écovillages urbains : il n’y a pas de modèle unique. Parfois l’initiative vient d’en-haut (municipalité ou bureaux d’architectes-urbanistes), parfois elle vient d’en-bas (mouvement d’habitants). L’idée est toujours de diminuer sensiblement les atteintes à l’environnement, de mener une vie plus économique, voire plus simple, de se reconnecter avec la biosphère et de constituer une communauté citoyenne active et soutenante pour les personnes.
Il faut savoir que le bassin lémanique (Lausanne-Genève-Thonon) est déjà en train de se transformer en une mégalopole de 1,5 millions d’habitants, et qu’il se prépare pour demain quelques chantiers pharaoniques, qui après-demain seront le cadre de vie pour plusieurs dizaines de milliers d’habitants pendant les 20 ans et plus à venir. Avant que nos urbanistes et autres architectes nous montrent une fois de plus qu’ils savent faire des barres et des tours aussi laides qu’invivables, nous qui ne sommes ni architectes ni urbanistes, ni rentières ni marginales, nous aimerions élaborer avec d’autres qui partagent nos aspirations, un projet de quartier respectueux de la nature et de la vie des humains : un quartier sans voitures, où l’énergie viendrait de ressources renouvelables, et qui assurerait lui-même l’épuration de ses eaux grises et brunes. Un quartier plein de verdure, avec des toits végétalisés et des balcons, qui récupéreraient l’eau de pluie pour l’arrosage et les chasses d’eau. (Ca existe ailleurs, et ça marche !) Un quartier où vivraient des gens de tous âges et de différentes cultures, c’est-à-dire et habiteraient et travailleraient. Pas une cité dortoir, pas un quartier d’affaires. Un quartier où la nature aurait sa place, où les personnes se rencontreraient parce qu’elles auraient des choses à gérer ensemble, à réaliser ensemble, à entretenir ensemble. Un endroit où les liens de voisinage et les réseaux de santé seraient garants d’un soutien aux personnes, et où les processus de bonne gouvernance seraient soutenus par des dispositifs de démocratie participative. Un lieu où on se déplacerait à pied et où les vieux feraient partie de la vie, sans qu’on ait besoin de les mettre au placard et prendre la voiture pour aller les voir quelque part à la campagne, loin des actifs .
Aujourd’hui, nous avons créé une association et voulons sortir de l’attitude de résignation impuissante : passer à l’action avec d’autres personnes de tous âges et tous milieux qui reconnaissent leurs aspirations dans ce texte, et devenir les représentants d’une demande citoyenne qui se pose comme interlocuteur face aux autorités municipales et aux milieux immobiliers pour créer des quartiers comme nous les rêvons.
Nous souhaitons rédiger ensemble une charte d’éco-quartier qui nous permette de donner corps à un projet de vie urbaine différente, d’aller voir les autorités des communes genevoises ou vaudoises qui s’apprêtent à accueillir des nouveaux quartiers ou à aménager des friches urbaines. En bref, devenir une force de proposition. Qui veut nous rejoindre pour donner corps à ce projet ?
moi je veux c egalement mon intention et c le projet que je porte avec d autre depuis trois ans, nous sommes prets nous avons des reseaux, des modeles , des architectes, comment vous rzncontrer pour echanger ? Ps je vais porter ce projet a bruxekles en novembre.