Une alternative vers l’écoresponsabilité
L’écovillage est un choix du présent pour le futur. C’est un lieu où l’homme intègre dans l’environnement le modèle économique, social et culturel à mettre en oeuvre afin de développer et de vivre en harmonie et en paix.

L’habitat participatif, les écolieux, les écovillages et leur parcours de création : organisation, financement par l’emprunt participatif, juridique pour le foncier et pour les activités, étapes des (...)
Chaque écovillage a son orientation, sa sensibilité et son fonctionnement propre. Il peut être peite (écohameau) ou plus important (écocité), développé technologiquement ou préférer la sobriété. Chacun a son propre habitat, son autonomie économique et idéologique, avec un esprit de partage et de solidarité. Un écovillage pratique les idées et techniques nouvelles ou traditionnelles visant à construire un futur durable. La vocation des écovillages est de mettre en œuvre un mode de vie collectif écologique et juste.
Un peu d’histoire
Après une année d’expériences communautaires (l’après 68), avec de nombreux échecs, mais aussi des réussites intéressantes, les demandes actuelles se portent plus sur la structure de village écologique, qui offre une plus grande liberté individuelle.
Le village écologique reprend un peu les structures du village ancien, mais ici les personnes se rassemblent autour d’un idéal commun, alors qu’avant on vivait obligatoirement dans son village de naissance ou de mariage, en supportant plus ou moins bien la pression sociale et les valeurs établies.
Dans un village écologique,
le partage d’activités et d’outils permet de réaliser des économies, et de vivre mieux. Ainsi, les personnes qui supportent le mieux la crise économique sont les étrangers, car il existe une solidarité de groupe permettant le partage de ce qu’on l’on a.
Aujourd’hui, le matérialisme économique dit " libéral " détruit, petit à petit, le tissu social vital à la survie des hommes, qui se retrouvent naufragés dans la marée humaine (du Fraysse, 1999).
Face à la solitude que vivent de plus en plus de gens, certains recherchent à nouveau une vie de groupe, mais nous sommes éduqués dans l’individualisme et vivre avec autrui n’est guère facile. Il faut harmoniser son comportement, ses besoins, ses envies avec ceux qui partagent notre existence, faire l’effort d’écouter, de discuter, de débattre, alors qu’il serait si facile de n’écouter que soi !
Les écovillages existent depuis 25 ans, mais cela fait seulement quelques années qu’une coordination s’est mise en place, suite à une rencontre internationale à la communauté de Findhorn en Ecosse pour aider au développement des écovillages dans le monde et pour les présenter comme une alternative crédible pour un développement durable et solidaire.
Le GEN : Global Ecovillage Network
Le Réseau Global des Ecovillages (GEN) est en expansion constante. Trois bureaux régionaux sont situés en Australie (Crystal Waters), aux Etats-Unis (the Farm) et en Allemagne (Lebensgarten).
Voici les grands axes du programme de développement du GEN, fondé en 1994 :
– l’installation et le développement d’écovillages
– l’élaboration de programmes d’expérimentation qui proposent des solutions alternatives pour passer de la société de consommation à des modes de vie et à des organisations sociales plus satisfaisants, de qualité et ayant un impact minimum sur l’environnement
– le développement de technologies durables et d’entreprises qui peuvent rendre ces projets économiquement viables
– un réseau international permettant aux écovillages d’accroître leurs connaissances grâce aux échanges d’information et de savoir-faire ; la priorité est donnée à la formation des jeunes.
Conclusion
Notre civilisation est celle du désir. Son exacerbation n’est-elle pas le moteur de cette énorme machine à produire et à consommer ? Comme mai 68 est loin ! la moindre remarque qui paraîtrait s’opposer aux idées communément admises -surtout les idées à la mode- est par nature suspecte.
L’encensement de la modernité, dans tous ses attributs, est devenu une ardente obligation. Car celle-ci, aux yeux de nos dirigeants, est un bien, ou mieux encore, le Bien suprême. Toute référence à la sagesse des Anciens, à la valeur des traditions séculaires, est ringarde. Sur des questions d’une telle importance, point de débat : le changement, la réforme, la modernité sont les trois mamelles du progrès (Pelt, 2000) !
Les idées nouvelles ne manquent pas même si la " pensée unique " tend à étouffer tout débat constructif sur l’avenir.
Le " développement durable ", né au tournant des années 1990 en même temps que les concepts de mondialisation et de globalisation, a pour objectifs de préserver et renouveler les ressources de la planète pour n’en point démunir les générations futures ; objectifs qui vont à l’encontre de la loi du " tout, tout de suite " qui caractérise l’ultralibéralisme (Pelt,2000). Le " développement durable " apparaît comme une fin encore hors de portée, mais qui commence déjà à s’imposer, notamment dans les écovillages.
En intégrant la lutte contre les pollutions, le développement des technologies propres, la pomotion des énergies renouvelables, le recyclage des déchets, ...le concept de " développement durable " finira par s’imposer comme l’une des très rares idées neuves du 20e siècle finissant et, souhaitons-le, prendra son essor au 21e siècle.
Hahaha. Article super interessant. Notre ami nous parle d’un pouvoir public qui n’est pas d’une grande aide pour la prolifération des écovillages "concurrents" de l’hyperconsommation. Normal, des hommes qui accèdent au pouvoir grace au financement des gros groupes commerciaux, des banques et des pétrolier, n’ont que peu d’attention à accorder à l’homme quand ils doivent rentabiliser leurs investissuers. Effectivement la politique et sensiblement soumise à la concurrence de la gouvernance et se distingue par la qualité de représentation médiatiquede leur parti. L’argent étant le moyen, le profit devient la fin. Telle est la logique du capitalisme. Abrutir la population en s’assurant qu’elle devienne dépendante du système financier international afin d’être sur que chaque centimes créés sous forme de valeur ajoutée vienne bien se réfugier dans nos merveilleuse banques privées. Oeuvrons pour un amour sans limite, et que notre intelligence se développe pour un avenir meilleur et non pour gagner du fric qui fini sur un compte qui finance la guerre. A chacun ces valeurs, mais le respect de la liberté de chacun doit être la règle d’or, pricipe des droits de l’homme depuis bien longtemps oublié. Agir local, penser Global.