Enfin une bouffée d’air libre !
Le concept d’ "électricité verte"
Surfant sur la sensibilité actuelle du public, les fournisseurs rivalisent d’ingénuosité en proposant notamment des offres dites d’« électricité verte » qui n’en ont parfois que l’apparence.
L’énergie verte désigne l’électricité issue de sources d’énergies renouvelables comme l’hydraulique, l’éolien, la géothermie, le solaire ou la biomasse.
Dans le jeu de la concurrence qui s’ouvre, un seul fournisseur se distingue par l’excellence environnementale de son engagement, il s’agît d’ Enercoop .
Enercoop
La revue Passerelle Eco n°22 a déjà présenté en 2006 le lancement de la société Enercoop, et les principes de l’approvisionnement en électricité verte.
Enercoop est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) créée en septembre 2005 grâce à la mobilisation de particuliers, d’associations, d’entreprises et d’organismes issus de l’économie sociale, des énergies renouvelables et de la protection de l’environnement. La coopérative fonctionne en achetant directement de l’électricité aux producteurs d’énergies renouvelables membres de la coopérative.
Les statuts d’Enercoop garantissent le réinvestissement des bénéfices dans le développement des énergies renouvelables et la promotion de la maîtrise de l’énergie.
Le prix d’achat aux producteurs indépendants s’inscrit dans un concept de commerce équitable . Le tarif de vente du kWh se situe lui dans la moyenne des tarifs européens de l’électricité et reflète le coût réel de production.
Pour l’usager, la procédure consiste simplement à signer un contrat avec le nouveau fournisseur. Aucune installation ou modification technique n’est nécessaire. De même, la qualité de service et la sécurité d’approvisionnement restent inchangées, elles sont assurées par le réseau public de transport et de distribution.
Les freins au changement :
Le prix :
Les prix d’Enercoop sont alignées sur ceux des autres fournisseurs européens donc supérieurs au tarif règlementé.
Mais il faut bien comprendre que la comparaison avec le tarif administré (prix pratiqués par les opérateurs historiques) n’est pas très significative pour trois raisons :
– Le tarif réglementé repose sur l’utilisation des énergies nucléaires et fossiles, dont les coûts ne se reflètent pas complètement dans le prix payé. Aussi, parler de surcoût pour les énergies renouvelables est impropre : il faudrait plutôt insister sur la sous-évaluation des énergies classiques !
– Le tarif réglementé est superficiellement maintenu en décalage avec la réalité économique du prix de l’électricité : les prix sur le marché français de l’électricité ont augmenté de 60% en 2005 alors que le tarif réglementé n’a pas évolué depuis dix ans...
– Le tarif réglementé a vocation à disparaître à l’horizon 2010. Les prix se retrouveront alors au niveau de ceux des marchés européens, beaucoup plus élevés en moyenne.
La non réversibilité de la démarche :
Une fois que vous aurez opté pour le tarif de marché, il ne sera pas possible de revenir pour ce logement vers un tarif réglementé. Mais comme il a été dit précédemment, ce tarif réglementé est superficiellement maintenu en dessous de sa valeur et disparaîtra de toute façon à l’horizon 2010...
Mais plus maintenant ! Une loi a été votée pour permettre de revenir au tarif réglementé.
Petit point de philosophie sur la politique énergétique de la France en matière de renouvelables.
Les énergies renouvelables sont considérées comme les énergies du futur. Elles ont un faible impact environnemental, sont inépuisables et possèdent une forte marge d’amélioration.
Pourtant, la politique énergétique française a conduit à faire régresser la part des énergies renouvelables de 18% en 1990 à 13% en 2005 ! Bien loin de l’objectif de 21% fixé par la directive européenne pour 2010...
La France est en queue de peleton des pays européens en ce qui concerne le développement des énergies renouvelables. Inutile donc de nous bercer plus longtemps d’illusions sur la politique de la France en cette matière. Ce qui nous est donné là, simplement, c’est la possibilité de pallier le manque de vision de notre politique, son manque d’anticipation, voire son manquement tout court.
Ce que nous pouvons faire :
En changeant la situation par nous-même, nous sortons de l’attente morne et vaine pour entrer dans la construction autonome d’un avenir choisi. En tant que citoyens responsables qui savons que nos actes ont des conséquences, nous avons aujourd’hui l’occasion de prendre en main notre avenir énergétique, notamment en soutenant des structures telle Enercoop .
Alors le Collectif Engagement (et Passerelle Eco) le di(sen)t :
Soyons fier ! Changeons le futur !
En ce qui concerne notre responsabilité de consommateurs d’énergie, ayons les mains propres, arrêtons de financer le nucléaire, optons pour Enercoop !
pouvez vous m’indiquer les tarifs, svp, je suis une faible consommatrice qu paye plus d’abonnement que de consommation. mon contrat est à 6 k watt. en contrat confiance .