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Vous êtes ici > Accueil > Thématiques > Effondrement > « L’Homme, cet animal raté » : extraits du livre de Pierre Jouventin

le 28 mai 2018

DOSSIER :
Pierre Jouventin et l’effondrement (4)

Extraits du livre "L’Homme cet animal raté" de Pierre Jouventin, en complément à la revue Passerelle Eco n°66 sur le thème "Effondrement écologique et social ; et Transition intérieure".

L’Homme, cet animal raté (extrait 4)

Qui sommes-nous ? (Partie 2/3)

Comment j’ai découvert l’altruisme chez le loup

Comme Georges Schaller, c’est mon parcours personnel qui m’a convaincu de la justesse de la thèse oubliée de la convergence écologique et éthologique entre humains et carnivores sociaux. Permettez-moi de parler à la première personne pour vous conter une histoire fortuite et peu ordinaire. Comme Directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique et Directeur de laboratoire d’écologie, j’ai étudié pendant un demi-siècle les oiseaux et mammifères dans leur milieu naturel. J’ai ainsi passé près de dix années en Antarctique et sur les îles voisines au milieu des manchots, des albatros, des otaries et des phoques, quatre années avec un babouin forestier, le mandrill, au Gabon, quelques mois avec les ragondins et les hérissons dans les marais charentais, etc…

À 35 ans, j’étais basé, entre mes missions lointaines, à Montpellier à la faculté des sciences. Pour me remercier de mes conseils, le Directeur du zoo me proposa un louveteau qui venait de naître et qu’il allait devoir euthanasier par absence d’acheteur. Il savait que mon épouse est une amoureuse des loups : enfant, elle pleurait à la mort du Grand Méchant Loup, lorsque les chasseurs le tuent à la fin du Petit Chaperon Rouge et il savait que j’étais capable de mener un élevage aussi inhabituel.

Je ne m’y attendais pas et les conditions étaient mauvaises puisque nous vivions en appartement en plein centre-ville. Mais, comme je réhabilitais une maison en périphérie, entourée d’un grand terrain que j’avais clôturé, j’acceptais car, à cette époque, il n’était pas encore interdit dans notre pays d’élever chez soi un animal sauvage. Je ne me doutais pas que les travaux allaient être retardés et durer plus de quatre ans !

À ma connaissance, nous sommes les seuls à avoir élevé une louve en appartement et je n’en suis pas étonné quand on sait les complications que le fauve créée. [1]

Un loup, qui ouvre les yeux parmi les humains, s’intègre aussitôt et parfaitement au groupe, ce qui parait mystérieux. C’est le phénomène bien connu en éthologie de ‘l’imprégnation sociale’ que Konrad Lorenz a rendu célèbre en se faisant suivre par ses oies qui l’avaient trouvé à leur éclosion et le prenaient pour leur mère, comme n’importe quel vertébré social qui ne connaît pas son espèce d’une manière innée et qui est programmé pour suivre le premier être vivant qui, si l’homme n’intervient pas, est de son espèce. Cela nous a permis de ‘vivre en meute’ dans une intimité forcée qui n’a probablement pas été vécue par des humains et des loups à notre époque.

Je ne pensais pas trouver quoi que ce soit de nouveau sur cette espèce dans des conditions aussi artificielles et alors que les spécialistes nord-américains du loup nous ont tant appris sur cet animal fascinant. Nous avions été intrigués pendant des mois par les comportements étranges de la louve devenue adulte qui nous tirait par le pantalon quand nous nous penchions au balcon ou par la fenêtre, par le coude quand nous prenions notre bain ou quand nous approchions d’une piscine. Nous avons compris le pourquoi de ces comportements énigmatiques quand, nous baignant dans une rivière, elle se jeta dix fois de suite à l’eau pour nous ramener à la rive par le bras. [2]

Nous avons ainsi découvert par hasard un comportement social majeur du loup qui est passé inaperçu des spécialistes : les membres de la meute sont altruistes entre eux. Le contretemps, qui nous a fait vivre plusieurs années dans cette promiscuité, a transformé notre famille en meute et a révélé que les loups défendent leurs proches.

[...]

Cette curiosité comportementale du loup explique pourquoi certains chiens défendent leurs proches, y compris leur maître, puisque les analyses de l’ADN ont prouvé d’une part que le chien descend directement du loup et d’autre part que la domestication date non pas du néolithique, comme cela paraissait évident, mais de 36.000 ans, soit 26.000 ans avant l’agriculture et l’élevage ! Ce ne sont pas des cultivateurs qui ont créé le chien en croisant des loups dociles, mais bien auparavant des chasseurs cueilleurs.

Ce sens de l’entraide du loup, qui n’existe quasiment pas chez les singes aussi intelligents soient-ils, me parait entraîner des conséquences non négligeables puisqu’il contribue à expliquer l’évolution actuelle de notre espèce. [3] En effet, si un loup est altruiste surtout par un sens inné et peu par l’acquis, la proportion semble inversée chez nous : beaucoup de culture et peu de nature. Pour répondre à un même mode de vie de chasseur en bande qui nécessite l’entraide, cette convergence comportementale s’est donc réalisée dans les deux groupes zoologiques par des voies opposées. Les carnivores sociaux possèdent par nature des instincts d’entraide alors que notre espèce doit perpétuellement stimuler par sa culture notre nature de primate égoïste en nous éduquant dès l’enfance à l’altruisme et à la coopération placés au faîte de nos valeurs morales. Or, si cette thèse est exacte, ces valeurs morales ne sont que des adaptations secondaires à la chasse en meute du gros gibier ! Ce sens de l’entraide serait d’ailleurs plus fragile chez l’homme où il est à dominante acquise que chez le loup où il est surtout inné...

[...]

Après cette aventure mémorable de Kamala et malgré l’envie de ma femme de recommencer, nous nous sommes contentés de chiens. Avant de me pencher sur les adaptations comportementales du loup à la chasse en meute pour rédiger ce livre de souvenirs et de réflexions à ma retraite, j’avais souvent été frappé par des comportements canins dont personne ne parle et qui me paraissent cruciaux pour comprendre notre espèce. Depuis plus de deux mille ans, les penseurs et philosophes ont souvent célébré l’originalité de notre espèce qui est seule à accepter les règles et conventions qui permettent de vivre en société.

Il est vrai que les primates, y compris nos cousins les grands singes, ne conviennent pas de règles sociales et font primer leurs intérêts personnels plutôt que s’imposer une discipline collective. Pourtant, n’importe quel maître sait que son chien respecte les règles sociales qu’il lui impose en tant que leader de substitution : ne pas monter sur le canapé, rester dans le jardin, ne pas entrer dans certaines pièces de la maison, etc…

Ce n’est pas qu’un chien soit plus intelligent qu’un singe, mais il possède une aptitude innée héritée du loup pour accepter les règles sociales imposées par le leader, dans un groupe strictement hiérarchisé où tout acte doit être coordonné en vue d’abattre une énorme proie.

Ce sens de la coopération et de l’entraide, du respect du leader et des règles de vie qu’il impose, font qu’il est doux de cohabiter avec un chien ! Cette propension à l’altruisme, qui nous rapproche d’un loup et pas d’un chimpanzé, est manifestement à la base du sens de l’équité, de la justice que nous partageons certainement avec un canidé social comme le chien, qui se sent manifestement coupable d’avoir volé un morceau de viande alors que votre individualiste de chat n’a aucun remord !

En étant un peu provocateur mais pertinent, on pourrait dire que le chien est plus proche psychologiquement de nous qu’un singe, dont nous sommes à peine génétiquement différents, tout simplement parce qu’à l’époque lointaine où nous vivions tous deux dans la nature, nos modes de vie étaient quasiment identiques. J’ai eu des chiens qui, comme des croyants intégristes, refusaient la viande de poulet et respectaient le tabou alimentaire que je leur avais inculqué, parce que je les avais menacés un jour devant un poulailler où il était interdit de chasser… De plus en plus d’éthologistes dont Frans de Waal considèrent à la suite de Darwin que la morale se trouve en germe chez l’animal et en particulier le chimpanzé qu’il étudie.4 J’ajouterais que c’est paradoxalement bien plus flagrant chez le loup, et même le chien qui a pourtant perdu le tiers du volume cervical de son ancêtre lupin au cours de la domestication…Le chimpanzé est si proche de nous génétiquement qu’il a été considéré comme la solution au problème central de ‘l’exception humaine’ n’en est que la première moitié.

Le loup, qui possède les mêmes adaptations comportementales que nous à la prédation et à l’entraide, représente la deuxième moitié, la plus signifiante me semble-t-il.

[...]

Les nouvelles adaptations comportementales, que nos ancêtres ont dû mettre en place avec opportunisme pour occuper au mieux la niche écologique de chasseur en meute, ont parfois convergé avec d’autres groupes zoologiques que les carnivores sociaux. Les dons de la parole et de l’esthétique, qui paraissent si spécifiques de l’homme et si absents des autres primates, sont très développés chez les oiseaux ! Les seuls animaux possédant comme nous un don vocal (c’est à dire plasticité des signaux acoustiques, apprentissage des vocalisations et sens musical) n’appartiennent pas aux mammifères, peu doués dans ce domaine de la souplesse verbale hormis les cétacés. Par contre, bien des oiseaux sont doués pour vocaliser, ainsi qu’en témoignent des oiseaux imitateurs comme le perroquet et le mainate ou les oiseaux chanteurs, si bien dotés par la nature pour la richesse mélodique que bien des compositeurs de Beethoven à Messiaen les ont copiés.

Le goût pour les ornements et les colorations, si net dans notre espèce, est aussi peu représenté chez nos cousins mammifères. Ici encore existe l’exception des chimpanzés qui peuvent se montrer coquets dans la nature en se plaçant une fleur sur l’oreille et lancer cette mode parmi leurs proches… Ce sens esthétique, rare chez les mammifères, est commun encore chez les oiseaux, en particulier dans la famille des oiseaux-jardiniers de Nouvelle Guinée. Les mâles possèdent un plumage aussi terne que celui des femelles, mais ils construisent une arène en branchage pour les attirer et l’ornent avec des fleurs ou des objets de couleurs, certains tout en bleu et d’autres tout en rouge. Une espèce d’oiseau jardinier pousse le raffinement jusqu’à écraser des baies colorées puis un bâton que le mâle utilise comme pinceau pour peindre l’intérieur de sa hutte nuptiale où il va danser pour séduire la femelle avant de s’accoupler…

On pourrait multiplier les exemples mais il faut surtout retirer de ces comparaisons que notre espèce n’a pas seulement des traits de parenté avec les primates, comme c’est maintenant admis. Je prétends qu’elle a innové en parvenant aux mêmes solutions que des groupes zoologiques éloignés mais qui avaient dû résoudre les mêmes problèmes adaptatifs. La convergence écologique entre les loups est, en particulier, déterminante pour comprendre l’évolution humaine, beaucoup plus complexe et originale qu’on l’a imaginé jusqu’à présent.

Quelle est notre véritable histoire ?

Curieusement, quand on parle de l’histoire de l’homme, on la sous-entend dans sa phase actuelle de 10.000 ans d’agriculture et d’élevage, c’est-à-dire le néolithique… C’est un remarquable abus de langage puisque ce que nous appelons l’Histoire n’en est qu’une infime phase et l’ultime, comme si l’homme n’avait pas existé 190.000 avant ! La durée d’existence de notre espèce étant d’environ 200.000 ans et celle de la famille humaine de 2,5 millions d’années, la civilisation date en réalité soit de 5% dans le premier cas, soit de 0,4% dans le second… En réalité donc, pas grand-chose à l’échelle de l’histoire véritable d’Homo sapiens, encore moins celle de la vie (3,5 milliards d’années) et de la terre (4,5 milliards d’années).

[...]

Il n’y a pas eu une seule espèce, qui est descendu des arbres et a quitté l’abri forestier pour coloniser les espaces ouverts, puis aboutir à nous par une succession d’hommes de plus en plus perfectionnés, comme on le racontait jusqu’à présent. Les australopithèques, ces intermédiaires entre les humains et nos ancêtres simiesques, ont constitué plusieurs espèces exploitant différemment leur environnement. Elles étaient parfois si différentes et on en savait si peu au début sur leurs modes de vie qu’à leur découverte, deux espèces occupant des niches écologiques différentes ont été décrites, alors qu’il s’agissait des deux sexes de la même espèce !

C’est dans ce groupe de départ de petits hommes marchant courbés et grimpant encore aux arbres que se sont individualisés les nombreux hommes primitifs plus grands et se tenant réellement debout, dont tous sauf un ont disparu. Cette posture érigée leur permettait de voir par-dessus les herbes, leur capacité de grimpeur ayant régressée peu à peu pour développer la marche. Ces singes dressés, dont certains sont les ancêtres directs des hommes primitifs, se sont spécialisés de plus en plus dans la chasse en meute et sont devenus de plus en plus carnivores, comme nous l’avons vu. L’homme n’a jamais été cependant un carnivore strict, à part des cas particuliers comme les Inuits qui ont colonisé un désert trop froid pour que les végétaux y poussent.

Le loup d’ailleurs, bien que plus amateur de viande que nos ancêtres, n’est pas non plus un carnivore strict et mange des fruits à la bonne saison. Lorsqu’on compare son descendant, le chien au descendant d’un félin sauvage comme le chat, bien plus amateur de viande, on voit bien la différence entre les deux carnivores.

[...]

Le mode de vie opportuniste de nos ancêtres a évolué au cours des millions d’années. Il est passé du charognage, c’est à dire la recherche de cadavres enlisés dans les marais, morts accidentellement ou à moitié mangés par les grands carnivores, à la chasse active de petits animaux puis de plus en plus gros. Les cailloux et les branches, qui avaient été ramassés pour faire des armes, sont devenus de plus en plus utilisés, comme le font d’ailleurs parfois les chimpanzés qui menacent d’un bâton ou d’une pierre leur ennemi et parfois même les jettent, mais maladroitement.

Au cours des millénaires de sélection naturelle, ces armes rudimentaires sont devenues de mieux en mieux choisies et lancées, puis modifiées par le feu et la taille. Ces multiples améliorations ont été très lentes et liées au redressement du corps libérant les mains, ainsi qu’à l’accroissement du cerveau et à sa spécialisation, à la transmission culturelle de techniques de taille des galets et d’épointage des lances, à la mise au point de techniques de piégeage adaptées à chaque type de proie et de stratégies de traque, d’encerclement par des filets formés de lianes tressées, de mise à mort d’animaux de plus en plus imposants et dangereux, de débitage, de transport, de partage et de conservation de la viande.

Le cerveau, les armes, les proies, la coordination pendant la chasse, tout cela s’est donc perfectionné en même temps et en interaction, permettant de ramener de plus en plus de gibier au campement pour nourrir les femmes et de plus en plus d’enfants. Ces derniers n’attendaient pas passivement le retour des chasseurs. Chaque jour, femmes et enfants assuraient même la base de l’alimentation en ramassant autour du camp des racines, des baies, des fruits, des champignons, des reptiles, des poissons, des insectes et des larves dont raffolent toujours les derniers chasseurs-cueilleurs. Il fallait donc changer de campement quand les ressources naturelles en gibier et fruits des environs étaient épuisées et se déplacer régulièrement pour exploiter extensivement un immense domaine vital que l’on mettait plusieurs mois ou années à parcourir. Lorsqu’on revenait l’année suivante sur l’ancien campement, les plantes et les animaux s’étaient renouvelés : la récolte et la chasse pouvaient à nouveau être abondants.

Ce mode de vie n’est pas aussi aléatoire qu’il le parait dans un milieu riche, mais les vieillards ne pouvaient suivre les pérégrinations. Les chasseurs étaient en danger perpétuel du fait de leur mode de vie risqué. Ils devaient rester en parfaite condition physique pour courser et vaincre les animaux sauvages. Leur durée de vie était donc courte et les mères ne pouvaient enfanter qu’une fois tous les 3-4 ans. La mortalité infantile était forte, la natalité et la longévité faibles : ce sont les caractéristiques de ce que l’on nomme en démographie une stratégie de type K. Cette démographie ralentie est pratiquée par les grands animaux comme les baleines ou les éléphants qui se reproduisent très lentement vu leur taille ou bien par certains oiseaux comme les vautours et les albatros qui exploitent d’immenses espaces pour trouver des animaux morts et qui ne peuvent élever plus d’un poussin tous les deux ans.

Pendant des millions d’années, cette démographie peu nataliste fut celle de nos ancêtres.

Notes

[1Kamala, une louve dans ma famille, livre de Pierre Jouventin paru chez Flammarion en 2014.

[2Pour être crédible, j’ai pris des photos et des films que vous pouvez voir sur mon site http://pierrejouventin.fr/

[3J’ai présenté cette thèse dans trois articles de revue : La domestication du loup publié en janvier 2013 dans Pour la Science, Le chien a-t-il fait l’homme ? en aout 2014 dans Sciences Humaines et L’évolution de l’homme sur la piste du loup, dans La recherche d’avril 2015.


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