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le 7 décembre 2012

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Possibilités actuelles de formation à l’autoécoconstruction.

La demande de formation en éco-construction croît et avec elle les stages et autres chantiers-écoles. Côté demandeurs, lorsque le coût n’est pas pris en charge par l’Etat ou une autre institution, les prix des formations en découragent beaucoup. Ces prix tendent à se fixer selon la logique du marché : plus la demande est forte et plus ils sont élevés. Certaines pratiques sont même de la pure exploitation. Pourtant, il n’y a pas franchement de réflexion critique et les propositions alternatives sont rares.

Avant de faire un point de clarification sur l’offre de formation, d’abord cette question :

Faut-il nécessairement se former préalablement ?

  Il y a 12 ans, avant de construire, je n’ai fait ni stage ni chantier participatif. Je n’avais ni internet ni ordinateur. Mon expérience d’autoconstructeur fut réussie et même très heureuse, alors même que je n’étais pas un travailleur manuel mais plutôt un bricoleur motivé et assez moyen. Cela montre qu’il n’est pas strictement nécessaire de « faire » des stages, des formations ou de participer à des chantiers.  

Fort de cette expérience personnelle, quand j’ai lancé le réseau, j’ai d’abord pensé que cette « facilité » que j’avais vécue était généralisable. Et cela d’autant plus, si on recréait de la transmission horizontale (« populaire », pour employer un gros mot) de savoir-faire et de connaissances. L’expérience du réseau m’a montré que l’autoconstruction recouvrait des situations personnelles diverses et que celles-ci dépendaient de plusieurs paramètres. La préparation et, plus globalement bien sûr, les histoires de chacun en sont d’essentiels.   Il faut aussi parler de la pression sociale pour freiner, endiguer la quête d’autonomie que la démarche suggère, pour gêner la confiance en nous (qui parfois gêne). Qui n’a pas lu ou entendu évoquer les risques d’accident physique, d’erreur technique dramatique, d’issue fatale pour le couple* ou la manifestation chez l’autoconstructeur-trice d’une prétention anormale ou d’une conscience immature. La construction est dramatisée, évidemment d’abord par le milieu professionnel. Quand on est autoconstructeur ou que l’on se prépare à l’être, une bonne partie des personnes autour de nous s’inquiète face à l’ampleur de la tâche, y compris des ami-e-s tout à fait bien intentionnés par ailleurs. 

* Il est assez courant d’entendre cette statistique venue d’on ne sait où : l’autoconstruction aboutit à 1 séparation sur 2 couples. Un taux fort spectaculaire... et qui représente à peu près le taux moyen de divortialité en France depuis quelques années : il oscille entre 45 et 52 % (chiffres INSEE). Les couples mariés se séparant d’ailleurs moins que les pacsés ou les couples en union libre.

D’une manière générale, la recherche de la liberté sur des chemins non tracés ou effacés, inquiète et dérange. Pour les conformistes et les tenants de l’ordre, elle constitue même un danger. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons incités à la modestie dans notre appétit d’émancipation et de réalisation, dans cette aventure juste et un brin exaltante. Alors qu’autrefois, l’autoconstruction relevait de l’évidence et de la simplicité. Qu’elle était une pratique quasi générale pour les peuples...   * Le secteur du bâtiment est celui qui compte le plus d’accidents du travail et de morts de travailleurs. Il est donc curieux qu’il prétende faire la morale et donner des leçons de sécurité. D’autant, qu’il est fort possible que le taux d’accident dans l’autoconstruction soit bien plus faible. La pression des délais et de l’argent y étant bien moindre.

S’autoformer gratuitement en regardant, en cherchant, en interrogeant, est donc parfaitement possible. On peut vivre sur cette base, plutôt qu’une autre, une aventure d’autant plus marquante de l’existence. Selon l’importance du projet, il faut un certain dosage de motivation, de confiance, de patience, de modestie, de réflexion, de bon sens. Ma propre construction comporte bien des insuffisances techniques, en particulier bioclimatiques. Il faut un assez long temps de quête d’informations et de gestation, sans doute au moins aussi long que le temps de la construction elle-même. Assez souvent, le temps de préparation dépassera ce dernier. Se dégager le plus possible de la pression du temps et des slogans à la con du genre « le temps c’est de l’argent » ou « vite fait, bien fait »..., prendre de la distance par rapport à la norme sociale qui veut qu’on se fixe un calendrier voire des objectifs quotidiens contraignants, qu’on se transforme librement en petit soldat du système et de son temps-argent. Alors qu’il s’agit d’exprimer sa liberté et sa capacité de création, de jouir du temps présent et du chantier.

Nous sommes différents et il n’y a pas de voie unique. Chacun devrait pouvoir définir son propre choix, son parcours de préparation et sa construction.   On peut cependant partir de l’objectif commun très concret de créer son habitat éco-logique en y prenant plaisir. Avec aussi comme résultats non moins concrets : une transformation de soi (même modeste) et un pas dans l’autonomisation économique et sociale, qui ne signifie évidemment pas se couper des autres. Il s’agit au contraire de se relier à l’histoire des Hommes et de s’enraciner dans le présent commun. Participer à se construire un autre imaginaire, dans un autre rapport humain plus dense et plus égalitaire, comme bases essentielles d’un autre monde.  

Veut-on se former auprès d’un ou des professionnels, être accompagné tout au long de la construction ou pour une partie seulement ? Comment faire de bons choix ?

Veut-on, comme moi, développer au maximum son autonomie, exprimer ainsi sa dissidence philosophique radicale à l’égard du système, desserrer les liens du travail obligatoire ? Dans ce cas, l’appel à un ou des professionnels sera minimal voire évité. Ce qui ne signifie pas, ne pas leur demander conseil sur un ou plusieurs points techniques.  

Alors, chantiers participatifs, chantiers-formations, stages... ?

La palette des possibilités est assez variée. On doit y ajouter les ateliers d’autoformation, tels que ceux qui sont proposés par AlterEco30, par exemple fabrication d’un cuiseur solaire de grande capacité ou d’une éolienne Pigott avec Tripalium ou sur le thème « rouler à l’huile récupérée » avec Lionel.

« Autoformation », car ils s’agit aussi de gratuité et de repas partagé ou de prix libre ou de participation symbolique couvrant les frais matériels.

  • Ce type d’ateliers est trop rare, car tous ceux et celles d’entre nous qui possèdent une compétence voire qui nourrissent un intérêt particulier parfois passionné pour une technique, un matériau, pourraient ainsi partager ce savoir avec d’autres en organisant ou en co-organisant un tel atelier. Ce n’est généralement ni compliqué ni très prenant, il s’agit plus de prise de conscience et là aussi de volonté d’agir à une autre échelle que celle de ses seules connaissances personnelles.    

 1 – Les chantiers participatifs. Ils devraient être basés sur la réciprocité et la gratuité – formation contre coup de main. A la formation s’ajoutent les repas et l’hébergement fournis par les autoconstructeurs-trices. Le travail sur le chantier (aux alentours de 6 – 7 h par jour ou moins) doit s’accompagner d’une préparation/formation « théorique » interactive organisée par l’autoconstructeur-trice (documents, liens, vidéos, échanges de questions réponses...).

On trouve en ce moment des chantiers participatifs où l’on demande aux bénévoles de payer leurs repas et parfois leur hébergement, paiement pudiquement appelé « participation ». Il y a là un problème quand ces bénévoles produisent de la valeur au bénéfice de l’autoconstructeur-trice, ce qui est presque toujours le cas.     2 – Un marché des stages en éco-construction ou éco-rénovation se développe parallèlement à l’engouement pour un habitat écologique et plus sain. Là, il ne s’agit plus de la logique de don, même si parfois les mots « solidarité » et « autonomie » sont utilisés dans la communication des organismes ou des professionnels.

Les prix et les durées sont assez variables. Ils se situent généralement dans une fourchette allant de 80 à 200 € par jour et parfois plus. L’étendue technique enseignée tend logiquement d’ailleurs à se rétrécir au fur et à mesure du développement du marché et de ses « besoins ». Ce qui est là aussi un mécanisme classique de la logique marchande. Bien entendu, ce rétrécissement ne concerne pas le prix de journée, qui lui a tendance à s’élever face à une demande dynamique. La grande majorité des associations et des organismes de formation les plus connus et les plus répertoriés est concernée.  

On est là dans la logique conventionnelle, économique, qui n’est pas remise en cause. Comme si la prise en compte de l’écologie ou la construction d’un autre rapport à la nature, était forcément compatible avec cette logique de marché, comme si cette dernière n’avait pas de responsabilité centrale dans la situation écologique actuelle. Cette logique habituelle est intégrée et acceptée. Les pratiques correspondantes sont reproduites au point de ne pas y voir une contradiction avec la volonté de construire d’autres rapports humains plus solidaires et un autre rapport à la nature.

Est donc absent le besoin de caler ses actes sur une autre logique, une autre hiérarchie des valeurs, mettant en avant l’humain, les valeurs d’égalité et de fraternité et faisant de l’argent tel qu’il est, un obstacle à tout cela, bien plus qu’un moyen neutre d’échange et de financement. Ou bien plus que ce qu’aiment à dire certaines personnes qui trouvent dans le concept « énergie-s » une explication pratique et paresseuse à bien des choses, en affirmant : l’argent n’est qu’une énergie. Comme l’aurait dit Desproges : « Etonnant, non ? »

 3 – Au centre, mais les domaines se recoupent aussi plus ou moins, se développent également les chantiers-formations. Les stagiaires construisent une bâtisse, encadrés par une ou plusieurs personnes professionnelles ou non, soit dans un cadre associatif, soit dans une entreprise souvent artisanale. Le prix payé par les stagiaires permet de rémunérer généralement en totalité la ou les personnes formatrices et organisatrices.

Il se trouve que la bâtisse constitue la plupart du temps une valeur ajoutée, ou comme on dit, un élément de patrimoine privé pour une famille, une association ou une entreprise. On frise alors l’exploitation. Et on est même purement et simplement dans sa mécanique, lorsque le professionnel ou l’association, en plus d’être rémunéré par ses stagiaires, encaisse le prix de la construction ou bénéficie de cet élément de patrimoine.

Le fait qu’il existe une demande et une fréquentation importantes pour ce type de formations, ne le dédouane pas de cette logique d’exploitation qui est mise en oeuvre.  

 4 – Des stages ou des formations « alternatives ». Pas très loin des chantiers participatifs d’autoconstructeurs-trices, on trouve des propositions trop peu nombreuses qui allient éthique (solidarité, égalité) et économique. On ne peut pas vivre que d’actes gratuits et de don. Chacun a besoin de gagner ses moyens matériels d’existence, même modestes. Ces formations sont donc payantes ou à participation autre (en échangeant par exemple la formation contre des heures de travail au bénéfice du ou des formateurs, quand ceux-ci sont intéressés à troquer leur travail de formateur contre un nombre d’ heures équivalent chez eux ou sur un chantier qu’ils ont).

Comment reconnaître alors ce qui relève de la logique du marché et ce qui relève d’une éthique alternative.

  D’abord le niveau du prix. Disons que pour un stagiaire, quand le prix de journée de formation se situe aux alentours de 50 euros (et a fortiori en dessous de ce tarif), on est plutôt dans ce dernier cas. Bien sûr, il s’agit là d’un niveau de prix qui a un certain arbitraire et qui peut toujours être discuté. Malgré tous les défauts de penser un niveau de tarif, je crois qu’on doit quand même y recourir, pour encourager les initiatives d’abaissement de l’obstacle et de l’injuste que constitue le prix unique.   Ensuite, côté formateur, la rémunération des heures de travail effectuées en amont et au cours de la formation, est à considérer. Il y a des tarifs infiniment variables dans notre économie, mais je crois que ce qu’il faut considérer, bien plus que ces prix de marché, c’est le niveau de revenu qui permet de vivre simplement. Malgré la difficulté de sa définition et en particulier sa subjectivité, malgré la variabilité possible de ce revenu d’un individu à l’autre, cette considération favorise quand même un changement de logique souhaitable. Les stages ne s’enchaînent pas les uns aux autres et du coup le travail de formation peut être discontinu. Le revenu ne peut alors être qu’un revenu complémentaire. On entend parfois justifier des rémunérations de 300 euros par jour voire beaucoup plus, par cette discontinuité de l’activité. Elle est bien sûr à prendre en compte, mais elle ne peut justifier les tarifs de formation élevés. Un autre argument assimile niveau de qualité et niveau de prix. Ce qui ne serait pas cher, serait de mauvaise qualité. Il est vrai que notre situation de consommateur vérifie souvent cette affirmation. Cet argument conforme au cadre marchand, ignore que rien n’est inéluctable lorsqu’on veut vraiment s’inscrire dans d’autres pratiques, lorsque l’argent n’est plus ni l’étalon de la valeur des choses, ni un besoin quantitatif incompressible.

Le fait est que si un formateur a en charge 5 stagiaires qui paient 50 € par jour, il peut lui revenir aux alentours de 150 €, charges déduites. C’est sans doute modeste compte tenu du temps de préparation mais ce n’est pas non plus ridicule. Il y a de la marge de discussion autour de ce chiffre, mais ce qui est sûr c’est que si l’on souhaite rendre accessible au plus grand nombre la formation, on peut imaginer qu’un nombre plus important de personnes dans un stage doit permettre d’en baisser encore le prix et non pas de gagner beaucoup plus d’argent.

Et lorsqu’il y a plusieurs intervenants ...

Cet argument est évidemment à adapter lorsque plusieurs formateurs interviennent.

Pas mal d’organismes de formation utilisent des formateurs et les rémunèrent sur la base d’un fixe qui ne représente qu’un pourcentage souvent inférieur à la moitié de la somme payée par l’ensemble des stagiaires. Là aussi, des écarts existent d’un lieu à l’autre. Concernant le niveau des prix des formations, sans trop simplifier, on peut remarquer généralement que plus l’organisme est connu plus les formations sont coûteuses à la journée. Ce qui d’ailleurs ne bénéficie pas toujours aux formateurs mais plutôt à la structure qui les emploie. La forme associative ne se distinguant pas vraiment dans ces pratiques mercantiles et bureaucratiques conformistes.

  Je termine en évoquant une alternative au prix fixe et unique. Même si on est tout à fait habitué à ce prix qui domine notre vie dans le système qui est le nôtre, il n’est pas difficile de reconnaître qu’il est injuste puisque s’adressant à des personnes aux revenus très différents. La pratique du prix ou de la participation libre (certains l’appellent « participation libre et consciente ») mérite d’être expérimentée et encouragée. Avec un peu de réflexion, Il n’est pas difficile non plus de cerner le changement de perspective qu’elle signifie, de voir son aspect libertaire et révolutionnaire.

Quoi qu’il en soit, la réflexion collective et la discussion méritent d’être ouvertes car la question de l’habitat, comme celle de l’alimentation, est évidemment un sujet central dans la quête d’autonomie et de changement. D’où, le développement d’un besoin de formation dans les deux domaines est un bon signe de notre temps. Ce développement ne s’arrêtera pas de si tôt et nous devons y concourir. Faisons en sorte que son exploitation par le système ne réduise à néant ce mouvement vers plus d’ autonomie et ce changement.

Ce texte est un petit pavé dans la mare de l’éco-business et de l’exploitation mercantile, l’onde sera d’autant plus importante qu’elle sera portée par tous ceux et celles qui souhaitent l’expression de la critique et au-delà l’existence d’alternatives concrètes.

Rahmabaman


28 votes

1 message

  • Possibilités actuelles de formation à l’autoécoconstruction.

    Le 18 mai 2017, par Melquiond

    Bonjour,

    Créée en 2008, la Fédération Ecoconstruire regroupe 13 organismes de formation sous forme associative ayant intégré les matériaux géo ou biosourcés dans leurs formations professionnelles dédiées au bâtiment confirmant leur intérêt pour les matériaux naturels, renouvelables, de proximité, mais aussi pour l’architecture vernaculaire et la sauvegarde du patrimoine bâti.

    Nous souhaitions ainsi vous proposer de vous rendre sur https://www.federation-ecoconstruire.org/former/ pour accéder à plus d’informations sur les formations longues (22 formations du niveau CAP au Bac +3), les formations diplômantes (17 titres inscrits au répertoire national de certification professionnelle) et les formation modulaires (près de 200 formations en directions des particuliers et des professionnels) de nos membres.

    Le coût des formations varie selon l’organisme de formation dispensant la formation, sa durée etc. Il faut donc se rapprocher de l’organisme de formation choisi afin d’étudier les possibilités de financement :
     Demandeurs d’emploi : indemnisation par Pôle Emploi ou ASP
     Autres candidats : financement dans le cadre du Congé Individuel de Formation (CIF) ou autres dispositifs...

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