A l’attention des lecteurs : attention ce projet n’est plus d’actualité car Clara a déménagé.
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les travaux du jardin et du barrage
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Je suis rentrée en France en 98. J’ai acheté le terrain en septembre 2000. Quelques hectares vraiment pas cher dans la Garrigue, avec le projet Agimagine. En France, c’est pas comme aux States où ya une grande liberté législative (mais ya une culture, ce qui manque là bas !). Un citoyen français très droit qui ferait comme on lui dit de faire n’arrivera à rien. Il faut avoir la force de se lancer, faire un travail de documentation, passer des jours à voir plein d’administratifs, découvrir les lois et directives, petit à petit,... |
Finalement j’ai pu définir un projet agricole et obtenir 2 permis de construire. Plus il y aura de gens qui se lanceront dans des projets alternatifs, plus on arrivera à pousser du coude ces lois étouffantes qui les empêchent de se développer.
- Sur le terrain :fleur, cactus et bois mort...
Le lien ville campagne ?
Mon lieu est à 15 km de Montpellier, on y est en 20 minutes ! En général, je viens 2 jours en ville chaque semaine. Je vais parfois au café écolo du lundi soir, ou discutter dans les bars, ou dans la rue. Je vais à la ville pour la bibliothèque, et pour récupérer du matériel jeté dans les poubelles ou abandonné des chantiers : du bois, des gants, et même des sacs de chaux et de ciment, ... Je fais aussi mon courrier en ville, car j’ai pas le courage sinon, après une journée de travail sur le terrain. Et mon courrier internet aussi.
- Des citadins sur le terrain
- pause 4h après une journée de chantier et découvertes
De la ville vers la campagne, j’amène ce que je trouve dans les poubelles. Et comme le potager n’a que 6 mois, j’amène des légumes et des céréales achetés à la coop bio. J’amène aussi les bouquins de la bibliothèque, et toutes les discussions que j’ai eu, pour me tenir compagnie car après je ne vais plus parler à personne pendant 5 jours parfois !
De la campagne à la ville : j’amène toute ma joie de vivre, mon enthousiasme,... des sachets d’épices et de plantes aromatique que j’ai cueilli et séché dans la garrigue, 2 à 3 kg d’épinards sauvage à chaque fois cet hiver.
Là, les pissenlits commencent à pousser. J’aimerais faire des échanges d’expériences et de personnes entre communautés d’Afrique, Inde, US, et France. Par exemple, avec un "musée vivant de la graine" en Guadeloupe.
Il y a une grande liberté dans le taoïsme. Réfléchir avant d’agir, mais être dans l’agir et pas dans la passivité critique. Je voudrais que tout le monde aie le droit de vie, de logement, d’alimentation et d’école, avec plein d’idées différentes ! |
- Clara construit le barrage qui formera une retenue d’eau
- C’est comme ça qu,’on fait en Chine : une couche de gros rochers, une couche de petits cailloux et de glaise ! Les petits cailloux sont aussi importants que les gros...
Nos transmissions à ceux qui le cherchent
– créer des réserves et points d’eau
– la culture synergétique ou la méthode de Fukuoka.
le Projet Agi’Magine
En tant "qu’embellisseurs" de la vie et de la nature nous désirons ouvrir un centre de recherches, un lieu de vie, d’échanges internationaux, de visites, de stages et d’apprentissage sur la revalorisation de la garrigue et la possibilité d’y vivre.
Comment faire une oasis permanente à partir de rien (d’une terre cataloguée par les autorités de terres inculte, où ne peuvent agir que les incendies), sans rivière, sans habitat, juste quelques buissons épineux et du thym parfumant les collines.
En tant qu’êtres sociaux, humanistes, désireux de liberté, écologistes, en tant qu’êtres d’échanges, aimants, autonomes, évolutifs, vivants, nous désirons le droit à un toit pour tous et de ce fait nous préconisons l’autoconstruction ;
– Nous souhaitons le droit des peuples à se nourrir eux mêmes ;
– Nous désirons que tous puissent construire pour se construire ;
– Nous aimerions favoriser les énergies autonomes et locales pour contribuer à la paix mondiale et à la limitation de la pollution ;
– Nous proposons une vie d’amour entre êtres, d’harmonie, de non-violence, de non jugement, de joie de vivre, de sens, d’égalité, de non-dualité, d’équanimité, d’évolution constante ;
– nous préconisons la communication, l’échange de savoirs, de coups de main, de loisirs, d’activités créatrices ;
– Nous espérons l’apprentissage, le renouveau, la création tout au long de la vie, l’éveil, la curiosité et le développement de nos créativités artistiques sous les formes les plus diverses.
Sur le site, l’aspect individuel et la responsabilité des projets de chacun est le plus important, le collectif ou le communautaire est accessoire, expérimental.
Chacun aura une habitation bien séparée et devra avoir sa spécialité pour être autonome et éviter les conflits.
- Cassecroute devant la cabane
Ici, cette cabane temporaire en matériaux de récupération a coûté 600F.
Pour une habitation définitive, il faut compter 3000F. Dans la région, il faut 50m² de toit pour recueillir l’eau nécesaire pour vivre toute l’année.
Si une personne veut s’installer et n’a pas d’argent, je lui loue des terrains à prix symbolique. Charge à elle de construire son habitat et de créer sa spécificité. Si elle a de l’argent, alors, le mieux est d’acheter les 6 hectares qui prolongent mon terrain, à 5F le m² avec de la forêt.
A l’attention des lecteurs : ce projet n’est plus valable car Clara a déménagé.
– si vous êtes intéressés par l’autoconstruction, consultez la rubrique autoconstruction-ecoconstruction
– retrouvez l’actualité des écolieux dans la revue Passerelle Eco
Bonjour,
– Je suis étudiante en troisiéme année d’école d’ingénieur en agriculture et votre article a retenu mon attention. Dans le cadre de ma formation je dois réaliser avec 10 de mes camarades un voyage d’étude à l’étranger et la réalisation d’un projet d’étude et de developpement dans le pays choisi.
– Nous avons descidés de porter notre étude au Népal sur les méthodes et moyens pouvant étre mis en place afin de développer les techniques de productions agricoles dites oxydantales en respect avec l’environnement.
– Je me demandais si vous auriez des informations quant aux productions déjà existantes au Népal et quant aux moyens déjà mis en place en therme d’agriculture au Népal. Ce projet de developpement des techniques agricoles en accord avec la préservation de l’écologie du pays nous tiens à coeur.
– Je vous remercie d’avance de l’interret que vous portez à ma demande. Cordialement. Sophie Mesnil somesnil@yahoo.fr