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le 22 mai 2018

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Synopsis de Twice as Bright, la (future) série sur l’effondrement

L’interview de Arthur Keller présente ses motivations et sa démarche dans l’écriture d’une série sur l’effondrement. Voici le synopsis de cette série.

« 2025. L’économie mondiale ralentit de façon critique, les pays se disputent des ressources de plus en plus rares, les inégalités ont atteint un paroxysme historique, la biocapacité de la planète diminue rapidement. Aux États-Unis, de nombreux produits et services naguère tenus pour acquis sont devenus inabordables pour la plupart des gens. Les dérèglements du climat entraînent des désastres environnementaux de plus en plus coûteux, des terres arables et des écosystèmes sauvages uniques sont irrémédiablement détruits, les aquifères s’assèchent, les prix du pétrole et de l’énergie grimpent en flèche, les services publics de nombreuses villes n’assurent plus leurs fonctions, les gens manifestent aux quatre coins du pays, la violence monte, les projets de surveillance gouvernementaux se multiplient, les puissants développent des ruses pour préserver leurs privilèges. De graves crises géopolitiques éclatent. La menace terroriste, les tensions interethniques et les conflits entre cultes se multiplient et électrisent les médias, les politiciens sont impuissants, un arrêt des activités gouvernementales fédérales semble imminent. Mais dans la tourmente, malgré les nombreux signaux perceptibles, la plupart des gens ne saisissent pas le fond du problème. L’accumulation de crises multi-factorielles masque les causes primaires, la désignation de boucs émissaires détourne l’attention et les débats publics échouent à aborder les questions les plus fondamentales concernant l’insoutenabilité intrinsèque de la société en tant que système complexe.

Dans cette projection inquiétante et schizophrène de notre monde, nous suivons les traces de plusieurs personnages à travers une série d’aventures et mésaventures interconnectées… Un spécialiste de la gestion de crises dont le travail est de sauver des vies mais dont le seul projet personnel est désormais de se concentrer sur sa propre résilience. Une jeune et charmante blogueuse qui ambitionne de devenir une star et manipule les gens afin de se hisser en haut de l’échelle sociale, persuadée que l’avenir sera rose. Un pasteur qui remet en question sa foi et sa « mission » sur Terre à mesure qu’il voit le monde basculer à travers les témoignages de ses ouailles. Des employés d’une société militaire privée qui veulent créer une armée clandestine. Le chef d’état-major du vice-président, qui pense que le gouvernement en place mène le pays à sa ruine. Un entrepreneur innovant qui annonce avoir trouvé un moyen de résoudre la crise énergétique. Un couple d’agriculteurs faisant face à la plus terrible sécheresse que le pays a connue de mémoire d’historien. Un documentariste lanceur d’alerte dont le dernier film, relatif aux préparatifs des super riches en anticipation d’une grande crise, provoque un scandale public…

Tous ces gens ne le savent pas encore, mais durant les cinq prochaines années ils vont vivre un effondrement spectaculaire du monde tel qu’on le connaît, au cours duquel chacun d’entre eux aura un rôle crucial à jouer, d’une façon ou d’une autre. »

Twice as Bright raconte les histoires entremêlées de ces personnes et décrit l’effondrement à grande échelle d’un monde qui a vécu trop longtemps au-delà de ses limites. On y suit des quêtes, des exploits, des craintes, des peines et des espoirs : les réalisations de ceux qui parviennent à s’en sortir ainsi que les épreuves de ceux qui font face à des situations cauchemardesques. On y montre ceux qui luttent pour eux-mêmes, ceux qui luttent pour les autres, ceux qui luttent pour des valeurs et ceux qui abandonnent. On y présente les pires scénarios comme les meilleurs, on y croise les facettes les plus brillantes et les plus sombres de l’humanité. Twice as Bright nous avertit de ce qui peut se produire demain si nul n’infléchit aujourd’hui le business as usual, et nous propose des pistes possibles pour évoluer vers une anti-fragilité collective.

Ce drame sociétal multidimensionnel se trame entre 2025 et 2030, et vise à montrer comment notre système interconnecté à flux tendu peut atteindre des points de bascule, en explorant les interconnexions et les dynamiques entre les différents éléments de ce système dont dépendent nos vies. Les engrenages du monde se gripperont les uns après les autres, de plus en plus vite, jusqu’à dépasser largement notre capacité à réagir et à nous adapter : évitera-t-on un effondrement total ? Pourra-t-on construire une alternative aux totalitarismes émergents ? Des séquences d’événements de plus en plus dramatiques se déploieront, des solutions novatrices surgiront et les gens inventeront de nouvelles façons de vivre ensemble, pour le meilleur ou pour le pire…

Tout au bout du voyage, que restera-t-il de la société que nous connaissons aujourd’hui ? Quels seront les vestiges des futurs du monde qu’on s’était imaginés ? Twice as Bright s’efforcera d’examiner ces questions complexes et bien d’autres sous une forme divertissante mais résolument réaliste – et impitoyablement oppressante…

Revue Passerelle Eco n°66 - "Effondrement écologique et social / Transition intérieure"

L’effondrement écologique et social, et la transition intérieure La revue diffuse habituellement dans ses numéros des alternatives pratiques et concrètes permettant de développer des modes de vies (...)


35 votes

6 messages

  • Synopsis de Twice as Bright, la (future) série sur l’effondrement

    Le 25 mai 2018, par Aseien

    Hâte que cela soit en prod rapidement

    • Synopsis de Twice as Bright, la (future) série sur l’effondrement

      Le 25 mai 2018, par Arthur Keller

      Merci ! Et moi donc !!

      • Synopsis de Twice as Bright, la (future) série sur l’effondrement

        Le 26 juin 2019, par MICHELE DELARUE

        Bonjour, Et du coup, est-ce disponible à la vente ou visible en salle ? Utilisable en centre de formation pour des agriculteurs ??? .... A suivre ; merci (je viens de lire un autre post ; ok, vu pour le retard pris .... notre humanité respective attendra bien encore un peu !

  • la (future) série sur l’effondrement (futur)

    Le 22 mai 2018, par LoungeLezard

    Est-ce que des informations supplémentaires sont disponibles : dates prévues de diffusion, maisons de productions et financements, éventuels diffuseurs déjà impliqués (exclusivités ?)...

    • la (future) série sur l’effondrement (futur)

      Le 25 mai 2018, par Arthur Keller

      Bonjour !

      Vous trouverez les réponses à vos questions dans la présentation vidéo que je fais du projet : voir le lien tout en bas de l’interview mise en ligne ici : http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2189

      En gros : le projet n’est pas encore vendu, j’ai les contacts mais suis en train de finir le dossier et c’est un énorme travail. Quant au reste des infos, il est bien sûr encore trop tôt pour le dire avec certitude...

      • la (future) série sur l’effondrement (futur)

        Le 27 septembre 2021, par benoit verlinden

        Croissance, décroissance, a-croissance Publié le 16 septembre 2021 Jacques Attali Jacques Attali Écrivain, Président de A&A et de la Fondation Positive Planet 456 articles Suivre On croit que lorsqu’une vérité est acquise, par le jeu de la science ou de la simple logique, elle l’est pour tous et pour toujours, et qu’on pourra bâtir, pour l’humanité tout entière, un monde nouveau fondé sur cette vérité. On croit qu’aucun livre ne la contestera plus jamais, et que les erreurs, les fausses croyances, les superstitions la concernant n’auront plus leur place nulle part. Et pourtant, ce n’est pas le cas : même quand une vérité est scientifiquement acquise, il existe toujours quelque part des gens non pour la dépasser par une autre vérité scientifique, mais pour la refuser, la combattre, et même pour convaincre des gens raisonnables de la mettre en doute. Aussi, faut-il sans cesse, de génération en génération, de pays en pays, combattre les fausses nouvelles et redémontrer ce qu’on croyait acquis.

        C’est vrai pour des réalités non intuitives, comme les résultats des travaux de Galilée, Bruno, Darwin, Einstein ou Schrodinger. C’est aussi vrai, étonnement, pour des choses beaucoup plus simples, dans des domaines très sommaires, comme celui de la comptabilité.

        On pourrait croire que là, rien n’est discutable et que tout s’impose, par le seul jeu des additions ; et pourtant, certains, par exemple, continuent de croire, et de répandre l’idée que la croissance économique, telle que la mesure la comptabilité des entreprises ou la comptabilité nationale, est la véritable cause des dérèglements climatiques et des autres problèmes de l’environnement. On l’entend même en ce moment exposé doctement dans les primaires écologistes en France. Pourtant, rien n’est plus faux ; et cela force à rappeler des évidences, qu’on aimerait bien voir s’imposer une fois pour toutes.

        Il ne servirait à rien d’interrompre la croissance ; car ce n’est pas elle qui pollue, mais la production marchande (dans le secteur privé ou dans le secteur public). En tout cas dans sa forme actuelle. C’est la production qui détruit l’environnement, en envoyant dans l’air des gaz à effet de serre, en artificialisant les sols, en inondant les fleuves de déchets, en polluant les mers. C’est elle aussi qui détruit la faune et la flore, qui ronge la santé des enfants, des femmes et des hommes par le travail qu’elle exige d’eux. La croissance n’est qu’une petite partie de la production marchande ; la réduire à zéro ou même la rendre négative ne suffirait pas à réduire l’impact du reste de la production sur l’environnement. Dans cette logique, il faudrait ramener la production à zéro : ce n’est pas la croissance qui pollue, c’est la production. Et c’est elle qu’il faudrait interrompre totalement.

        C’est évidemment absurde. Pourtant, il serait possible d’avoir une production qui n’agresse pas l’environnement. Non pas par une croissance nulle, et encore moins par une décroissance, mais par deux évolutions majeures de ce qui est produit :

        L’une ferait disparaitre toutes dimensions polluantes dans la production marchande, en n’utilisant plus, pour produire ni énergie fossile, ni sucre artificiel, ni pesticides, ni tabac ni drogue. Cela voudrait dire fermer, ou reconvertir totalement, les compagnies pétrolières et gazières, les producteurs de plastique, d’emballage, d’alimentation, de transport, de chimie, de textile et, très largement, les entreprises de tourisme ; et quelques autres. Cela voudrait dire aussi réorienter toute la production marchande vers la santé, la prévention, l’hygiène, l’éducation, l’alimentation saine, l’agriculture durable, les énergies propres, le digital, la distribution, la finance non spéculative, l’assurance, la sécurité, la presse, la culture et quelques autres secteurs ; ils ne forment pas au total aujourd’hui la moitié du PIB et ils ne dégradent pas l’environnement. Cette réorientation exigerait d’énormes investissements, pour les développer comme pour réorienter les autres secteurs. Ces investissements seraient porteurs d’une formidable croissance de la productivité, et de la production.

        L’autre évolution, plus importante encore, devrait conduire à réduire la place de la production marchande dans les activités humaines ; à vivre de moins d’artefacts et de plus de bon temps. A passer une part croissante de notre temps sans acheter, ni vendre, ni consommer des produits marchands ou même des biens publics financés par l’impôt. Cela voudrait dire passer plus de temps à converser, à rire, à aimer, à lire, à faire de la musique ou du théâtre, à jouer, à passer du temps avec des amis. Toutes activités qui échappent très largement à l’économie monétaire.

        Cette évolution ne conduirait pas à terme à moins de bien être, mais à le trouver ailleurs ; non pas à produire moins mais à produire d’autres choses, pour satisfaire l’immensité des besoins non pourvus, dans tous les pays, développés ou non.

        Pourrait-on dépasser les immenses difficultés qu’une telle transition rencontrerait ? Pourrait-on comprendre que bien vivre le très court temps dont nous disposons sur cette planète est plus important que d’y accumuler des objets ? Saura-t-on mesurer notre bien être autrement que par le nombre de voitures ou de machines à laver ou de téléphones produits ? La pandémie actuelle nous aura-t-elle fait vivre un peu de cette utopie ? Réussir mondialement une telle mutation est-il possible ? Je ne sais. Je sais seulement qu’elle est la condition de la survie de l’humanité.

        j@attali.com

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