Libérer la prêle
Pour éviter une jurisprudence défavorable qui accroitrait encore le joug des lobbyes pharmaco-industriels sur nos corps et notre santé, il y a un moyen : prouver que la prêle a des usages traditionnels autres que médicaux, alimentaires surtout, ou agricoles, tinctoriaux... Car à ce moment, les pharmacies ne peuvent pas réclamer le monopole de la commercialisation.
Restaurateurs, diététiciens, documentalistes, ethnobotanistes et agriculteurs sont particulièrement susceptibles de répondre à cette demande.
Nous recherchons des références bibliographiques et témoignages d’usage culinaire ou non médical de la prêle Equisetum arvense
Merci de collecter et de nous transmettre les références et témoignages suivants :
1) des références bibliographiques précises concernant des usages alimentaires de la prêle (ou en tout cas des usages non médicaux)
– ces textes et références peuvent provenir de n’importe pays européen de la communauté européenne [1].
– les usages de la prêle en agriculture sont bien connus depuis Steiner et l’agriculture biodynamique, cependant cet usage sera moins pertinent lors du procés, car les préparations incriminées étaient préparées en sachets pour faire des infusions...
2) des témoignages nominatifs de tels usages : des témoignages d’usage par des restaurateurs ou d’autres personnes, des recettes culinaires, des témoignages de distribution autre part qu’en pharmacie, ...
3) toute information et témoignage sur d’éventuels effets toxiques de la prêle sont également recherchés afin de parfaitement cerner plus largement le sujet.
4) les information sur les usages non médicaux et en particulier alimentaires des autres plantes concernées, telles que Bleuet, Calendula, feuilles de Bouleau et de Buis, Mélilot, feuille de Framboisier et de Myrtille, ... sont également bienvenus, ceci afin d’élargir la démarche aux autres plantes menacées.
Notez bien SVP : Pour pouvoir être utilisés, ces informations doivent être précises.
Contre la mainmise de l’industrie sur nos corps et nos campagnes
Cette recherche va de pair avec la lutte paysanne pour défendre le droit à la souveraineté alimentaire par la sauvegarde et l’usage des variétés rustiques de plantes alimentaires, qui nous évitent la dépendance complète au monopole des multinationnales des semences.
Elle va également de pair avec le droit de la personne à choisir son alimentation et à gérer sa santé.
Il s’agit ici de défendre le droit de cueillir, distribuer et accéder librement à des remèdes qui appartiennent au patrimoine culturel populaire.
Alors que de plus en plus de personnes se tournent vers une alimentation saine et naturelle, et vers des méthodes de santé préventives ou douces, il s’agit de défendre le droit de cultiver ou cueillir et de diffuser librement les bonnes choses que la nature nous offre, ces plantes sauvages ou cultivées utilisées de manière traditionnelles pour notre bien-être.
La volonté hégémonique des pharmacies sur les plantes étant à l’origine de ces procés, il s’agit également de défendre le droit de distribuer largement ces plantes, sans devoir passer par des corporations privilégiées.
Enfin, ces plantes ayant des usages de santé en plus des usages culinaires, il s’agit plus globalement de reprendre en main notre santé, sans dépendre du bon vouloir et des intérêts pécuniers des grands trusts pharmaceutiques.
Veuillez communiquer cet appel aux personnes susceptibles de répondre.
Merci également pour votre participation.
Constituer une coordination ou une fédération d’association pour regagner la libre circulation des plantes de bien-être
Tant les consommateurs que les producteurs et distributeurs pourraient se retrouver sur cette plateforme d’échanges et d’élaboration d’action.
L’objet serait
– de rassembler dans un même mouvement tous les défenseurs de l’usage des plantes de nos campagnes (consommateurs, producteurs, herboristes, distributeurs, professionnels de la santé et de l’économie sociale , phytothérapeuthes, tradipraticiens ...)
– de mieux faire connaître les usages traditionnels de plantes, et développer la conscience qu’elles sont nos amies...
– étudier les conséquences de l’interdiction de l’herboristerie par Pétain (en 1941...),
– étudier les moyens d’y remédier aujourd’hui : quels statuts pour un nouvel herboriste ?
Contacts
Pour toute réponse, adressez vos courriers à Passerelle Eco, ou si vous êtes familier d’internet, déposez directement vos témoignages en commentaire de cet article . Le syndicat des SIMPLES pourra en faire une synthèse, et l’utiliser dans son combat politique.
Clotilde Boisvert a écrit sur la consommation de la prêle dans LA CUISINE DES PLANTES SAUVAGES Éd. Dargaud, 1984 cf. Prêle p. 208 et 209
PLANTES ET REMEDES NATURELS Éd. Aubanel, 2003 cf. P 438 Préparations culinaires
JARDINS SUR ORDONNANCE Éd. Aubanel, 2004 cf. Prêle