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OGM non merci !

le 22 septembre 2009

La Lutte Continue

Destruction de vignes transgéniques à l’INRA de Colmar

La revue Passerelle Eco n°35 propose un article sur le travail d’un vigneron en agriculture biodynamique. Aussi, nous proposons en parallèle sur ce site quelques contributions et nouvelles autour de l’actualité du vin et de la viticulture.

Habitant d’Ingersheim, Pierre Azelvandre s’est introduit dans le laboratoire en plein air de l’INRA à Colmar et a coupé 70 pieds de vignes transgéniques. Il est ensuite aller déposé un communiqué au journal "Les Dernières Nouvelles d’Alsace", et enfin, est allé se faire prisonnier au commissariat de la ville.

Le tout afin d’initier un débat sur les OGMs, sur le vin, sur la Qualité.

Alors que les mass media ont dans leur majorité décrit cette alerte comme un saccage, le texte ci après en présente les fondements légitimes, et révèle au passage quelques informations que les savants de l’INRA se sont bien gardés de fournir.

Dans un monde dans lequel les puissants ont les moyens de répéter inlassablement le même message, au point de le faire passer pour vérité, la majorité de la population se résigne. Quelques uns, tel Pierre Azelvandre, ne se résignent pas.

Sur le fond, il n’y a aucune catastrophe. Cette recherche sur la vigne transgénique est autant une recherche sociologique qu’agronomique - sociologique pour tester jusqu’où une profession et une population acceptent une chose imposée dont elles ne veulent pas, et n’ont pas besoin.

Ces OGMs étaient sensés défier la maladie du "court-noué"

L’Europe finance 400 000 ha d’arrachage définitif de vignes pour palier à des excédents structurels de vin. Simultanément, la recherche publique s’intéresse au court-noué, problème mineur qui a pour seul effet de baisser la production et d’augmenter la qualité.

Autre axe de recherche possible : la qualité

L’INRA pourrait travailler sur la multiplication de la vigne par voie sexuée en repartant des pépins.

Certes tous les caractères ne sont pas transmis de manière homogène. C’est précisément là que nous avons besoin de recherche et d’aides publiques pour trier et tester les plants intéressants issus de pépins.

Les maladies de la vigne résultent, entre autre, de l’exclusive multiplication par voie végétative depuis des siècles.

La viticulture de qualité s’appuie sur une bio-diversité importante au sein d’un même cépage, avec des plants sélectionnés en fonction de leur adaptation aux terroirs.

l’impasse du transgénique

Au contraire, s’orienter vers la production de plants vitis-vinifera OGM, reviendra en fait à produire des clones ou plant uniques, ne possédant pas forcément le meilleur potentiel d’adaptation et surtout de qualité, avec un appauvrissement génétique et un manque de diversité qui conduira à la production de vins plus simples et moins intéressants.

Cette année 5 000 ha de maïs OGM sont impossibles à récolter parce que, contrairement aux « garanties » des promoteurs OGM, l’amarante a intégré par pollinisation le transgène de résistance à l’herbicide, et a envahi ces 5 000 ha.

Le véritable humanisme serait que les puissances de l’argent et leurs alliés respectent l’expression du peuple. Les français ont maintes fois exprimés leur opposition aux plantes génétiquement modifiés mais le lobby pro OGM auquel la population ferme démocratiquement la porte, rentre par les fenêtres.

Pour la commission viticulture de l’OPABA

Jean Pierre FRICK

JPEG - 16.3 ko

Voir aussi :
 Mystique du vin et pesticides systémiques.
 La revue Passerelle Eco n°35 publie un article sur le quotidien et les pratiques d’un vigneron en agriculture biodynamique.


6 votes

15 messages

  • Vignes OGM à Montpellier

    Le 1er octobre 2009, par JLuc (Passerelle Eco)

    Il semblerait aussi qu’il y a quelques années, à Montpellier, l’INRA avait une splendide collection de pieds de vignes rustiques, plusieurs centaines de variétés : un réservoir de biodiversité et de caractères génétiques d’une valeur inestimable, et que l’INRA de Montpellier aurait sciemment choisi de détruire ces pieds de vignes rustiques pour expérimenter en plein champ des vignes OGMs fraichement sorties des éprouvettes.

    Je n’ai pas trouvé de sources sur internet pour confirmer cette destruction. Quelqu’un pourra t il confirmer ?

    • Vignes OGM à Montpellier

      Le 13 octobre 2009, par Olivier Yobrégat

      Vraiment, je m’interroge sur ce genre de stupidités qui, relayées à l’infini, et chacun rajoutant sa petite pierre à ce vaste chantier de désinformation caractérisée, aboutit à une incompréhension totale entre les scientifiques, les vignerons et le grand public.

      Pour faire vite : depuis la création de l’INRA, la protection et l’utilisation des ressources génétiques constituent une priorité, et c’était le cas bien avant que les politiques publiques ne cherchent à favoriser ces aspects. De nombreux vignerons, techniciens, scientifiques passionnés et conscients des enjeux que cela représentait ont oeuvré dans ce sens, et nous ont légué des collections inestimables, sans cesse enrichies.

      Côté vigne, rassurez-vous, rien n’a été perdu ou jeté au profit de je ne sais quel fantasme sorti de je ne sais quelle éprouvette.

      La collection nationale de l’INRA de Marseillan est bien en place, et comprend plus de 7 000 variétés issues du genre Vitis. Elle constitue une référence mondiale, et il n’y a qu’à voir les demandes de travaux et d’échantillons qui affluent du monde entier pour s’en persuader.

      J’espère que vous êtes rassuré. En retour, il ne serait pas inutile que vous éclairiez notre lanterne : d’où sortez-vous les affirmations que vous diffusez complaisamment, qui relèvent de la calomnie pure et simple ? Vous évoquez des cultures OGM qui auraient été mises en place par l’INRA sans autorisation, ce qui flirte même, je vous le signale au passage, avec de la diffamation. Dans un pays de droit, c’est tout simplement un délit.

      L’anonymat confortable que procure internet est décidément du pain béni pour les manipulateurs de tout poil.

      Olivier Yobrégat

      Institut Français de la Vigne et du Vin

      olivier.yobregat@vignevin.com

      • Vignes OGM à Montpellier

        Le 13 octobre 2009, par JLuc (Passerelle Eco)

        Lisez bien il ne s’agit pas des vignes de Marseillan, mais de Montpellier. Plus précisément : de parcelles de l’INRA du quartier Agriculture à Montpellier.

        Il y a pas de dénigrement, il y a une demande d’éclaircissement, d’information. Répondez précisément et simplement, merci, mais à la bonne question, si vous le pouvez.

        • Vignes OGM à Montpellier

          Le 13 octobre 2009, par Olivier Yobrégat

          Même réponse alors, excepté pour la localisation des vignes : s’il s’agit de la vieille collection de l’Ecole d’Agronomie de Montpellier, elle a bien été arrachée (mais rassurez-vous une fois encore, tout le matériel était présent depuis longtemps dans la collection de Marseillan) quand l’école dans son ensemble a été rénovée. Elle a été replantée ensuite à peu près au même endroit, et le campus abrite donc aujourd’hui une superbe collection de plusieurs centaines de cépages, porte-greffes, Vitis divers, etc. Toujours pas d’OGM cachés, et toujours pas de destruction.

          Quand vous dites ne pas vouloir faire de dénigrement, je veux bien vous croire, mais alors pourquoi choisir des termes comme "l’INRA de Montpellier a sciemment choisi de détruire ces pieds de vignes rustiques pour expérimenter en plein champ des vignes OGMs fraichement sorties des éprouvettes" ?

          Une simple demande d’information peut être formulée de façon moins péjorative, me semble-t-il ?

          • Vignes OGM à Montpellier

            Le 15 octobre 2009, par JLuc (Passerelle Eco)

            Bonjour,

            Effectivement, la formulation n’est pas très avenante. J’ai corrigé ce message. Votre réponse amène 2 questions :

            Est-ce que ces conservatoires se visitent ?

            Est-ce qu’il y a des vignes OGMs non cachées mais officielles sur le terrain de l’école d’Agriculture ?

            • Vignes OGM à Montpellier

              Le 16 octobre 2009, par X

              Les réponses sont :

              1 : oui,elles servent même à l’enseignement, s’adresser à la chaire de viticulture de l’école

              2 : non, de toute façon tout le monde serait au courant puisque ces cultures, même expérimentales, sont soumises à des demandes d’autorisations complexes (voir Colmar, seule vigne OGM en essai en France)

              Enfin, sur votre autre message, qui est, je suis désolé, un tissu d’affirmations erronées sur lequel je ne souhaite pas m’étendre, je ne répondrai qu’une seule chose : M.Frick est certainement un professionnel et un connaisseur de son vin et de ses vignes, mais manifestement pas des problématiques du court-noué et de l’"histoire génétique" de la vigne. Je crois que j’ai suffisamment développé le sujet précédemment.

              O.Yobrégat

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