Dans un monde dans lequel les puissants ont les moyens de répéter inlassablement le même message, au point de le faire passer pour vérité, la majorité de la population se résigne. Quelques uns, tel Pierre Azelvandre, ne se résignent pas.
Sur le fond, il n’y a aucune catastrophe. Cette recherche sur la vigne transgénique est autant une recherche sociologique qu’agronomique - sociologique pour tester jusqu’où une profession et une population acceptent une chose imposée dont elles ne veulent pas, et n’ont pas besoin.
Ces OGMs étaient sensés défier la maladie du "court-noué"
L’Europe finance 400 000 ha d’arrachage définitif de vignes pour palier à des excédents structurels de vin. Simultanément, la recherche publique s’intéresse au court-noué, problème mineur qui a pour seul effet de baisser la production et d’augmenter la qualité.
Autre axe de recherche possible : la qualité
L’INRA pourrait travailler sur la multiplication de la vigne par voie sexuée en repartant des pépins.
Certes tous les caractères ne sont pas transmis de manière homogène. C’est précisément là que nous avons besoin de recherche et d’aides publiques pour trier et tester les plants intéressants issus de pépins.
Les maladies de la vigne résultent, entre autre, de l’exclusive multiplication par voie végétative depuis des siècles.
La viticulture de qualité s’appuie sur une bio-diversité importante au sein d’un même cépage, avec des plants sélectionnés en fonction de leur adaptation aux terroirs.
l’impasse du transgénique
Au contraire, s’orienter vers la production de plants vitis-vinifera OGM, reviendra en fait à produire des clones ou plant uniques, ne possédant pas forcément le meilleur potentiel d’adaptation et surtout de qualité, avec un appauvrissement génétique et un manque de diversité qui conduira à la production de vins plus simples et moins intéressants.
Cette année 5 000 ha de maïs OGM sont impossibles à récolter parce que, contrairement aux « garanties » des promoteurs OGM, l’amarante a intégré par pollinisation le transgène de résistance à l’herbicide, et a envahi ces 5 000 ha.
Le véritable humanisme serait que les puissances de l’argent et leurs alliés respectent l’expression du peuple. Les français ont maintes fois exprimés leur opposition aux plantes génétiquement modifiés mais le lobby pro OGM auquel la population ferme démocratiquement la porte, rentre par les fenêtres.
Pour la commission viticulture de l’OPABA
Jean Pierre FRICK
Il semblerait aussi qu’il y a quelques années, à Montpellier, l’INRA avait une splendide collection de pieds de vignes rustiques, plusieurs centaines de variétés : un réservoir de biodiversité et de caractères génétiques d’une valeur inestimable, et que l’INRA de Montpellier aurait sciemment choisi de détruire ces pieds de vignes rustiques pour expérimenter en plein champ des vignes OGMs fraichement sorties des éprouvettes.
Je n’ai pas trouvé de sources sur internet pour confirmer cette destruction. Quelqu’un pourra t il confirmer ?