Dans la Nature
Ce n’est pas tant le nombre des composants d’un écosystème qui indique sa biodiversité, que la mesure de la richesse des rapports symbiotiques qui existent entre eux.
Une forme de vie qui s’associe à de multiples autres formes de vie va bénéficier de chacune de ces associations, et cela augmente la stabilité et la force du système entier. Des endroits particulièrement riches en diversité sont les régions de confluences aux limites de 2 ecosystèmes différents et voisins. Les marais par exemple entretiennent à la fois des espèces terriennes, aquatiques et amphibies.
Imiter la Nature
En augmentant la diversité d’un système, on augmente sa stabilité tout en réduisant les problèmes de parasitisme et la concurrence pour les nutriments. On peut créer des microclimats pour attirer une variété d’espèce, et allonger au maximum les lignes-frontières entre deux zones différentes pour augmenter les interactions entre ces zones. C’est ainsi que la productivité au bord d’un champ est jusqu’à 20% plus grande qu’au milieu de champ.
Exemple :
Dans une ferme en polyculture, on peut faire se succéder des bandes de plantes bénéfiques les unes pour les autres, comme la luzerne, le blé, les tournesols.
– La luzerne fixe les nitrates utiles au blé et au tournesol.
– Les tournesols réduisent l’évaporation et l’érosion des sols tout en protégeant les cultures du vent, et en conséquence on aura avantage à les placer tout autour du champ.
De cette forme de polyculture, il résulte un écosystème plus sain, plus robuste ... et plus productif, au final.