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Entreprendre, en accord avec soi-même

le 9 janvier 2004

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Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

en Ardèche

Depuis 5 ans, je me suis engagé dans une démarche de prise de conscience au niveau personnel : respect de soi (alimentation macrobiotique, travail sur soi...), respect d’autrui (homme, animaux, nature...).

Rencontrant de plus en plus de difficulté à trouver des produits respectants mes croyances et mes valeurs à prix raisonnable, j’ai choisi de monter une structure de vente de produits biologiques et de produits macrobiotiques par correspondance.

Présentation du projet :

Les produits devront être fabriqués en respectant les hommes (commerce équitable, produits locaux au maximum, produits le moins raffinés possible...), les animaux (pas de produits d’origine animale, ni comportant des substances animales...) et la nature (produits bio avec un minimum de transport). La structure en transformera une partie.

La vente des produits se fera pour une majeure partie par livraison à domicile (fait par mes soins dans un rayon de 50 km environ) et pour une autre partie par correspondance. La structure sera implantée en ardèche (sur la commune de montpezat).

En ce qui concerne les produits biologiques, une grande parties sera locales pour promouvoir les agriculteurs locaux. Je pense que j’irai chercher directement les produits chez eux, lorsque je ferai de la livraison à domicile (en intégrant dans mon itinéraire leurs fermes).

Pour ce qui est de la vente par correspondance, j’aimerais ne pas passer par les transporteurs classiques (coût élevé et pollution), mais mettre à contribution des personnes qui habitent à proximité des fournisseurs et qui m’apporteront certains produits lorsqu’ils auront l’occasion de passer dans ma région. Il seront dédommagés de leurs frais de transport soit en nature (échange contre d’autres produits), soit financièrement. Cela aura pour but de tisser des liens privilégiés avec un grand nombre de personnes et avoir des tarifs intéressants.

Pour ce qui est du conditionnement, j’aimerais me faire livrer en gros et faire le conditionnement suivant les demandes, dans des contenants recyclés (pots en verre récupérés, cartons récupérés, emballages papier récupéré... le recyclage le plus écologique, c’est d’utiliser le matériau après l’utilisation, sans faire des opération couteuses et polluantes (usines de recyclage de papier et de verre)). Cela aura pour but une fois de plus de pratiquer des prix intéressants, même si le label biologique n’est pas maintenu.

Philosophie de la structure :

Le but étant de promouvoir les produits (au maximum locaux) fabriqués naturellement et dans une certaine éthique ; mais aussi de proposer des produits biologiques de qualités (même si le label biologique n’est pas sur tous les produits), accessibles au maximum de personnes. Pour palier au label biologique, l’entreprise jouera sur la confiance et la traçabilité... l’échange se fera lors des livraisons à domicile.

L’entreprise s’engagera également à verser à des personnes ou associations ayant des projets ou des actions respectant les hommes, les animaux, la nature, 5 à 10% de ses bénéfices.

Je voudrais citer en référence le livre de Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt, "Que diable suis-je venue faire sur cette terre ?". Elle y parle, entre autre du commerçant souverain et de l’industriel souverain, et c’est une notion qui me convient tout à fait : "Le commerçant souverain : Tout le monde peut faire du commerce avec tout le monde. Il suffit qu’un vendeur souverain rencontre un acheteur souverain pour que le commerce équitable ait lieu. C’est une relation d’affaires où les deux personnes échangent soit un produit contre un autre produit, soit un produit contre de l’argent. Les personnes souveraines font un échange de produits ou de services au prix juste. Elle établissent des relations de confiance à long terme entre elles. Dans toute relation d’affaires, il est très important de préciser les points suivants, de les formuler et de les mettre en application :
 la nature de l’échange ;
 les conditions de l’échange ;
 les conséquences du non-respect de l’échange.

L’étiquette portant la mention de "commerce équitable" se lit sur certains produits pour signaler que le producteur a été payé à un prixjuste et non exploité pour les profits. Cette initiative est intéressante dans le cas de commerce extérieur. Toutefois, elle nous laisse à la merci de l’"agence d’accréditation"... gouvernementale. Qui décide ?

Il en va de même pour les étiquetages. Pour les produits "certifiés bio" ; comme pour les produits irradiés et contenant des OGM ou des hormones..., les commerçants souverains n’ont pas besoin du contrôle d’une agence gouvernementale (le loup qui protège les moutons !). Il suffit d’acheter et de vendre local pour supprimer toutes ces tracasseries légales et administratives. Le commerce local élimine le contrôle d’une altérité extérieure. La personne souveraine n’a pas besoin de certifications. Je suis sur place et je suis en mesure de constater ce qui se passe. L’information circule de bouche à oreille. Je me fais ma propre opinion. Je choisi avec qui je veux faire affaire. Pour le commerce internationnal, seul le développement de liens personnels et de visites régulières entre les commerçants peut permettre d’établir une relation de convivialité et de garantir la qualité.

L’industriel souverain : C’est une personne souveraine qui créé une industrie à son image et à sa ressemblance. Elle fabrique des biens ou fournit des services qui répondent aux besoins de la population. Elle n’est pas axée sur les profits ; et pourtant, elle est prospère. Elle dessert une population locale. Elle reste de petite taille et se loge dans des locaux non coûteux. Elle emprunte de l’argent sans intérêt au besoin. Elle porte le nom d’une personne naturelle. Elle n’est ni enregistrée ni incorporée ni limitée (ni SARL, ni SA). Elle peut être l’initiative d’une ou plusieurs personnes. De plus en plus, nous allons nous organiser en co-créativité. L’entreprise est la co-propriété des personnes qui exercent leur activité principale.

Cette formule permet le soutien mutuel et le partage des tâches ; elle laisse aussi du temps personnel. La condition préalable pour le travail de groupe : la communication du coeur-à-coeur. [...] Les collaborations tamporaires sont rémunérée sur une base horaire... ou autre. [...] Le prix demandé pour les produits et les services est juste. Il tient compte des coûts réels. Comme le marché est local, tout le monde connaît l’entreprise, elle n’a pas besoin de publicité. La livraison est locale et le transport minime. La proximité permet la réutilisation -et non le recyclage- des contenants. L’emballage est réduit au minimum. L’entreprise n’a pas d’assurance et ne fournit pas de garanties. Elle ne fait aucune place aux poursuites légales, elle fonctionne dans la légitimité. Si l’industrie ou la personne est détentrice d’une expertise exclusive, elle va s’empresser de la partager et de l’enseigner à qui veut l’apprendre. L’heure des secrets, des protections et des brevets est révolue. Parceque l’heure de la concurrence -nourrie par la peur- est révolue. Et que l’heure de la collaboration -nourrie par l’amour- est venue. L’information est universelle. Partageons-la et faisons-la circuler. Ce qui n’empêche pas d’être rémunéré pour le faire. Tout le monde est riche. Il n’y a plus de place pour la pauvreté..."

Voilà ces quelques lignes pour que vous cerniez la mentalité de la structure. Le prix juste, sans laiser personne. Je ne souhaite pas non plus travailler d’arrache-pieds et être obliger de subir des contraintes... en effet j’ai une famille et une maison à restaurer. Je ne veux pas être esclave de ce service que je rends au autres ! C’est pour cela que je pense ne travailler qu’à mi-temps (avec mon amie) dans cette structure. C’est pour cela que le fait qu’un réseau s’établisse pour le transport de la marchandise m’intéresse.

Présentation de mon parcours :

 je suis né en Avignon le 6 mars 1974 ;
 j’ai comme diplômes :

  • bac C (1992) ;
  • diplôme d’ingénieur en génie civil (1997) ;
  • brevet fédéral d’accompagnateur en randonnée pédestre (2001) ;
  • brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technique, option accompagnateur tourisme (2002).

 j’ai comme expériences professionnelles : -* service civil environnement (10 mois en 1998) ;

  • facteur (6 mois en 1997 et 18 mois en 2000) ;
  • soutien scolaire en math (années scolaires 2001, 2002 et 2003) avec le chèque emploi service comme rémunération, car à la recherche d’emploi.

A part le service civil, je n’ai jamais travaillé dans le domaine du génie civil car j’ai choisi un autre style de vie : j’ai acheté une maison (1998) en Ardèche que je suis en train de restaurer, et j’ai un mode de vie plus proche de la nature. J’ai longtemps cherché quel type de travail me conviendrait le mieux par rapport à ce nouveau style de vie : facteur, accompagnateur tourisme, soutien scolaire... tous avaient un point commun, le service rendu à autrui, avec un plus dans le dernier travail : l’aide aux personnes en difficulté.

Mon projet s’inscrit dans la suite logique. En effet, j’aimerais aider les producteurs locaux à vendre plus de leurs produits en en faisant la promotion, aider mes futurs clients en leur proposant des produits de qualité car je suis convaincu qu’une alimentation saine et gage de bonne santé. Ainsi que partager mes expériences dans le domaine d’une vie saine (échanges, conseils...). Avec le gîte (projet futur), je continuerai dans cette direction, puisqu’avec mon amie qui suis une formation de psychologie, nous souhaitons accueillir des personnes afin de les aider sur le plan psychologique. Le gîte servira également d’accueil de stages ou séminaires liés au développement personnel.

Mes questions :

Souhaitant offrir des produits de qualités à des prix le plus juste possible, je souhaiterais donc diminuer les charges de l’entreprise au maximum... c’est pour cela que j’aimerais savoir si les charges sociales (URSAFF, Sécurité sociale, Retraite...) sont obligatoires ?

En effet, mon voeux est de ne pas payer ces charges, que je trouve inutiles (je ne souhaite pas dépendre d’une assurance qui ne m’apporte rien, je ne consulte pas de medecin... à quoi bon avoir une sécurité sociale ?), mais je pense me faire une cagnotte en prélevant moi-même un pourcentage sur le chiffre d’affaire.

Je trouve cela aberrant que l’on soit obligé de dépendre d’autres personnes pour sa santé, sa vieillesse et que l’on ne se fasse pas confiance... Où est la liberté là-dedans ?

Si mon projet est susceptible de recevoir un soutien de votre part, je suis prêt à prendre rendez-vous avec vous. Je reste à votre disposition pour toutes informations supplémentaires.

N’hésitez pas à me donner vos coordonnées pour que je puisse vous tenir au courant du projet. Et puis vous pouvez me dire ce que vous souhaiteriez avoir comme produits, je vous direz si c’est possible ou non. Si vous connaissez également des producteurs de produits sains n’hésitez pas à me faire parvenir leurs coordonnées.

Cordialement, Xavier.

Mes coordonnées :

Xavier LOUIS - Le Faud - 07560 MONTPEZAT. tel : 04.75.94.56.43.


11 votes

17 messages

  • > Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

    Le 9 février 2005, par LOUIS Xavier

    Bonjour à tous,

    Je m’excuse de ne pas avoir répondu à ceux qui ont réagi au sujet de mon article, mais je n’avais pas trop le temps et je n’avais plus de connexion internet. Après une année d’étude, le bilan n’est pas encourageant, il s’avère que ce projet ne peux pas s’intégrer dans le tissu économique actuel, trop utopique ? Le gros problème est un problème financier : je n’ai pas trouvé l’argent pour démarrer et puis les charges sont trop lourdes. Mais cela m’a permis de rencontrer du monde et d’échanger beaucoup de choses. A l’heure actuelle, je suis à la recherche d’un travail dans le domaine du bio, de la nature ou de l’environnement. Je n’ai pas tellement d’expérience dans ces domaines, mais j’ai quelques compétences. Le style de travail que je recherche consisterait à faire la promotion du bio, encourager les producteurs locaux, faire des relevé d’information sur le terrain… Je suis ouvert à toutes propositions. Si vous connaissez des milieux qui recrutent, cela m’intéresse. Cordialement.

    Xavier LOUIS.

  • > Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

    Le 4 février 2005, par X

    Bonjour.

    Je ne réponds par particulièrement à cet article, mais au contenu du site en général.

    Il me semble que la Macrobiotique ne devrait pas être associée à vos actions, très louables au demeurant. Peut-être que je me fais une fausse idée de la Macrobiotique aussi. Je vous serai très reconnaissant de me reprendre si ma vision est erronée.

    Il y a déjà "1000.000" d’associations diverses qui s’occupent de ces choses-là. Pas besoin d’être macrobiotique pour cela. Un peu de bon sens, un ennui de santé ou un accident en relation avec ces abberations du monde moderne sont un moteur suffisant pour s’engager contre ...

    Mais il me semble que la Macrobiotique n’est ni pour ni contre quelque chose, sauf si on tombe dans le dualisme. Elle n’est pas là pour apporter des solutions. Elle devrait être là pour apprendre à pêcher.

    "Charité bien ordonnée commence par soi-même" disent les Chrétiens. D’abord retrouver un bon jugement, puis les solutions justes apparaissent spontanément.

    C’était ce qu’enseignait Georges Oshawa. Plus difficile à faire que de "lutter" contre ce qui se passe. Lutter n’est pas un mot macrobiotique. Accepter, oui.

    J’ai connu le "boom" macrobiotique des années 80, puis j’ai assisté à son déclin.

    Plus personne ne parle de Justice, de Royaume des Cieux, de lampe d’Aladdin, du Ciel, etc ... comme Georges Oshawa. Le côté magique et merveilleux a disparu.

    Alors forcément pourquoi s’intéresser à la Macrobiotique ? Il faut que la perte des plaisirs sensoriels soit largement compensée par quelque chose qui bouleverse notre âme parce que les sens sont très puissants.

    Il est dommage que personne dans le monde macrobiotique ne soit plus capable de transmettre cet influx spirituel.

    Merci d’avoir lu ces quelques pensées jusqu’au bout.

    Très cordialement.

    Bernard MAGNI.

  • > Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

    Le 16 septembre 2004, par Julie

    HEY LO !

    Quelle belle démarche que la tienne / j’aimerais me joindre à ton projet ou tout au moins en savoir plus . je souhaite moi aussi m’engager dans un autre style de vie, qui privilégierait la nature, le respect de la Vie en général et de la mienne en particulier !

  • > Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

    Le 29 juillet 2004, par X

    Je viens de passer une année auprès de Mme Rivière a Paris, J’aimerai retrouver une equipe forte, et fabriquer moi-même du bon MISO, des bonnes Prunes, etc... la meilleure qualité sans compromis. J’habite a Beaumont du lac, après 15 années de tournées intenses (F.F.F, Les Ritas Mitsouko, Mylène Farmer etc...) Fatigué de moi même et des autres, j’ai tout changé, et tout a changé ! Je ne sortirai pas de la macrobiotique de notre Senseï Ohsawa. J’ai 36 ans

    • > Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

      Le 7 août 2004, par xavier LOUIS

      J’ai bien reçu votre mail, votre projet de faire des produits de qualité m’intéresse. Pourriez-vous me contacter directement sur mon mail : xavierlouis007@oreka.com Merci d’avance.

    • Nous avons un stage en août sur la fabrication du miso, avec un ami Japonnais. Bruno> Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

      Le 5 novembre 2011, par gobo

      Nous avons un stage en août (Savoie)sur la fabrication du miso, avec un ami Japonnais et un autre à Marseille, tel 04 91 78 28 28. Bruno www.macrobio.fr, www.universite-macrobiotique.fr

  • > Projet d’Epicerie Souveraine Bio et Macrobiotique

    Le 14 avril 2004, par frederic

    xavier felicitations pour votre démarche.avez vous trouvé des emballages biodégradables ? je cherche un fabricant d’emball bio avec des couvercles . ceux que je trouve ont des couvercles en plastique.je veux faire du bio à emporter et je butte sur ce probleme.merci si vous voulez bienme repondre frederic 25 ans.

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