Passerelle eco
Actu : La revue 83 paraît dans quelques jours !
Commandez-la Abonnez-vous

Derniers articles

Nos Livres et revues

La revue Passerelle Eco : sommaire des numéros, compléments d'info, bulletin d'abonnement à imprimer ...

Derniers articles

Réseau éco

20 ans d'écolieux

Des reportages et les annonces du réseau éco et de la dynamique écovillage en France : écolieux de vie, projets d'écovillages, écofermes pédagogiques, personnes ressources ou en recherche, entreprises, centres de formations, etc... Plusieurs rubriques sont consacrées aux écovillages en germe ou en devenir, car ces initiatives font converger l'ensemble des aspects de l'écologie pratique : l'actualité, leurs activités, rencontres, chantiers ou échanges proposés.

Derniers articles

Thématiques

Dossiers thématiques : depuis les statuts de la loi de 1901, l'alimentation, la construction saine, l'habitat léger, le carburant tournesol ...

Derniers rendez-vous

Annonces, photos, comptes rendu des rassemblements, rendez-vous, festivals, colloques, manifestations...
Vous êtes ici > Accueil > Actualité

le 1er avril 2020

Contact

Actualité

En quoi la pandémie actuelle est-elle liée à l’environnement ?

(Synthèses)

En quoi la pandémie actuelle est-elle liée à l’environnement ?

Avec Jean-François Guégan, écologue et parasitologue, directeur de recherches à l’INRAE et conseiller scientifiques de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. - Extraits d’une page de France Inter.

Mathieu Vidard : " Les vautours ont toujours apprécié de vivre près des hommes où ils jouent un rôle très important de nettoyeur, des carcasses de bovins en particulier. A partir des années 1990, les scientifiques et les naturalistes ont commencé à remarquer une diminution très importante de leur nombre.

L’explication donnée c’est que ces oiseaux ont été empoisonnés par un anti-inflammatoire qui était administré au bétail en dévorant les carcasses des bovins. Les charognards ont absorbé ce médicament et sont donc morts par millions. Une véritable hécatombe qui était à l’origine de graves problèmes d’ordre sanitaire et écologique. Comme les vautours ne faisaient plus ce travail d’équarrissage naturel, les carcasses ont commencé à pourrir sur les routes, les cours d’eau ont été contaminés, les chiens errants et les rats qui ont pris la place laissée vacante par les vautours se sont mis à propager le virus de la rage.

Depuis, chaque année en Inde, on voit maintenant donc des dizaines de milliers de personnes qui meurent de cette maladie. Tout cela parce que les vautours ont disparu à cause d’un médicament.

On voit se développer depuis une cinquantaine d’années maintenant des virus émergents qu’on ne connaissait pas auparavant : sida, fièvre hémorragique d’Ebola ou le SRAS. Et aujourd’hui, pour l’ensemble de ces maladies émergentes, résulte d’une transmission d’agents infectieux de l’animal à l’homme.

Le coronavirus n’échappe pas à la règle : il est directement liée aux modifications de l’environnement. Des travaux en cours de publication semble confirmer que le virus est extrêmement proche sur le plan génétique d’une espèce de pangolins qui est présente en Malaisie et qui est chassée pour être consommée notamment par les Chinois. Cet animal serait l’hôte intermédiaire entre la chauve-souris porteuse du virus et les humains qui consomme du pangolins en modifiant les contacts entre la faune sauvage et l’humain. nous créons Les conditions écologiques propices aux nouvelles épidémies."

La pollution de l’air, une "autoroute" pour le coronavirus

Par Giulietta Gamberini | 19/03/2020 - Extraits d’une page de La Tribune

Dans le Nord de l’Italie ont été observées des "accélérations anormales" de l’expansion de l’infection, "coïncidant de manière évidente, à une distance de deux semaines, avec les concentrations les plus élevées de particules atmosphériques".

La pollution atmosphérique pourrait non seulement fragiliser l’état de santé des populations confrontées à une épidémie de coronavirus, et donc peser sur le taux de mortalité, comme déjà pointé du doigt par les ONG. Elle accélérerait carrément la diffusion de la maladie.

C’est hypothèse soutenue par une douzaine de chercheurs et médecins de la Société italienne de médecine environnementale (Società italiana di medicina ambientale, Sima). [...] Ils soulignent l’existence d’une relation entre les dépassements des limites réglementaires relatifs aux particules en suspension PM10 et PM2,5 et le nombre de personnes malades de coronavirus. Des coïncidences particulièrement évidentes dans la vallée du Pô.

Les chercheurs ont notamment analysé les données de la pollution de l’air enregistrées en Italie par les agences régionales de la protection environnementale entre le 10 et le 29 février, et les ont mises en relation avec les informations fournies par la protection civile italienne sur le nombre de contaminations, en tenant compte de la période d’incubation maximale estimée à 14 jours. Ils ont observé une correspondance entre les courbes, particulièrement évidente dans la zone du Nord de l’Italie qui a concentré la grande majorité des cas de coronavirus du pays.

Ils en déduisent que les particules ont joué un rôle d’accélérateur de la diffusion du virus. Les particules transporteraient en effet physiquement le virus, en jouant ainsi le rôle d’"autoroutes" pour l’infection, résume un autre auteur de l’étude, Gianluigi de Gennaro, de l’Université de Bari. Une idée qui, en elle même, n’est pas nouvelle, rappelle Il Sole 24 Ore, puisque l’hypothèse que la pollution joue un rôle dans la transmission d’autres infections figure déjà dans la littérature scientifique. Mais qui en l’espèce remet en cause l’efficacité des mesures de précaution préconisées par les pouvoirs publics :

"La distance actuelle considérée comme sûre (1 mètre, NDLR) peut ne pas être suffisante", souligne le président de Sima, Alessandro Miani.

Rions un peu avec Charlie Hebdo : sa majesté Covid 19

Sa majesté Covid 19, dans Charlie Hebdo


6 votes

1 message

  • En quoi la pandémie actuelle est-elle liée à l’environnement ?

    Le 2 avril 2020, par Ludovic LESDOS

    Bonjour Jean-Luc ainsi que toute l’équipe de Passerelle Eco,je vous remercie pour cette discussion et elle est crédible.

Contact --- Mentions légales

ecovillageglobal.fr

le site de l'écovillage global des lecteurs et annonceurs de la revue Passerelle Éco

PASSEZ UNE ANNONCE

Vend Restaurant Vallée de la Buèges (Ventes Immobilier dans le 34)

Projet : Restaurant et épicerie en milieu rural Offre : Restaurant épicerie atypique. Clientèle locale et tourisme l’été. organise animations, concert, spectacles, expo.Capacité intérieur 35/40 et 50 (...)

Rencontres Autogérées des Savoir-Faire (Agenda des Convergences dans le 26)

Projet : Pour les Rencontres Autogérées des Savoir-faire, à Beaufort sur gervanne (26) Nous recherchons divers corps de métiers pour y proposer des ateliers, des démonstrations, ou conférences : (...)

Une Énième Demande d'Aide à Trouver un Logement dans le Diois (Recherche location dans le 26)

Projet : Famille Stanie 36ans, Faroa 10ans et Simcha 6ans, Indy (chien de 10ans ) cherche un nouveau logement entre Juin et Aout 2024. Offre : J'ai Le projet de monter une micro-pépiniere arbres (...)

Le «Hameau de la Comté» s'Ouvre à de Nouveaux Habitants (Élargissement dans le 56)

Projet : prendre soin de la Nature et du lien authentique, sur un lieu sauvage avec prairies, forêt et rivière, max. 15 habitants. ♦  agri vivrière, forêt comestible, lowtech Cherche  : personne (...)

Camping Participatif l'Escapade Juillet 2024 (Vacances dans le 34)

Offre : L'ESCAPADE 2024 SEJOUR EN CAMPING Du 8 au 15 Juillet 2024 venez découvrir La Commune du maquis Bois Bas 34210 Minerve lors de nos séjours de camping associatif et participatif L'ESCAPADE (...)