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le 15 janvier 2004

Des Sages Femmes pour Naître Libre

ENTRER EN RESISTANCE POUR UNE NAISSANCE LIBRE

Quel est le sens d’un tel engagement ?

Ce qui se passe en France aujourd’hui au niveau de la naissance est très grave. Par décision ministérielle, le regroupement des petites maternités a été décidé. Cette politique tend à créer un ou maximum 2 pôles d’accouchement par département. Cela veut dire, qu’à très court terme, toutes les petites maternités vont disparaître et laisser la place à des « usines à bébés ». Ces unités seront si importantes qu’elles ne pourront accueillir les accouchées et leurs enfants dans les suites de couches.

Il est prévu dans le plan Mattei, la création en parallèle d’unités de suites de couches, à l’extérieur, à plusieurs kilomètres de distance : les « maisons de la maternité ». Ce terme volontairement ambigu et très astucieux, a pu laisser croire à beaucoup d’entre nous qu’il s’agissait de l’ouverture de maisons de naissance. En fait il n’en est rien. Il s’agit en réalité bel et bien d’unités de suites de couches dans lesquelles seront transportées les jeunes mères en ambulance, quelques heures seulement après la naissance de leur enfant.

A l’heure actuelle, nous savons aussi qu’au moins 3 hôpitaux en France fonctionnent de manière expérimentale, et plus ou moins secrète en « avant première » donnant ainsi une idée du fonctionnement des « naissoirs ».

Les chiffres ahurissants qui nous ont été communiqués pour ces lieux sont de 80 % de déclenchements et de césariennes pour seulement 20 % d’accouchements naturels. Ceci n’est pas étonnant car il est impossible de gérer un si grand nombre d’accouchements sur un même lieu si tout n’est pas planifié, programmé, déclenché…

Comme par hasard, dans le même temps le témoignage d’un gynécologue est diffusé sur une chaîne publique : «  Mesdames, il vous faut accepter la césarienne, car vos bébés souffrent en naissant par les voies naturelles…  ». Si ces paroles ont pu heurter profondément ceux qui savent, et en particulier la corporation des sages femmes, elles ont aussi profondément influencé un bon nombre de futures mères…Dans les faits, elles préparent l’avenir que Mattei et son gouvernement ont choisi pour nous !

Tout ceci n’appartient pas à une fiction d’apocalypse futuriste, c’est la réalité des choses, c’est malheureusement la vérité de notre instant présent. En effet, lorsqu’on aboutit à des accouchements sous "protocole", sur-médicalisés, l’humain à de moins en moins sa place : pendant l’accouchement au moment où la présence de la sage-femme est si importante auprès de sa patiente, le temps à accorder au dossier médical est évalué par certaines à 1 h.

L’attachement maternel constitue le premier étayage de l’enfant. En court-circuitant la grossesse psychique, en méprisant l’accompagnement pendant l’accouchement, dans une société actuellement en crise où les jeunes parents sont donc plus vulnérables et bien souvent en recherche d’identité, on touche au lien d’attachement, à l’émotionnel de l’enfant, à l’étayage en quelque sorte de l’adulte en puissance. Tout ressenti de violence, d’incapacité, de rejet, de colère… chez la mère, peut devenir un des futurs moteurs de fonctionnement de l’enfant. De nombreuses études scientifiques prouvent cela, notamment une étude réalisée en Californie sur l’augmentation du risque de violence et des crimes à l’âge adulte chez celui qui a vécu un accouchement difficile, associé à un rejet maternel. Il faut bien prendre conscience que tout doucement, sans que personne ne s’en aperçoive vraiment, on glisse vers une catastrophe humaine sans précédent dont les répercussions sont prévisibles et parfaitement connues des scientifiques et des thérapeutes du psychisme : violence, maladies, déséquilibre psychologique….

A l’heure actuelle le malaise est total ; les sages femmes aussi sont dans une grande souffrance. Nombre d’entres elles démissionnent : 14 % déclarées en activité ne travaillent pas. Nombreuses sont les hospitalières à dénoncer la pathologie grandissante, les sous effectifs. Elles ne travaillent plus dans la physiologie mais deviennent, à l’encontre de leur formation initiale, les infirmières spécialisées de l’urgence, de l’hyper médicalisation et de la pathologie.

En réalité les regroupements déjà effectifs entraînent un surcroît de travail pour les équipes donc un personnel moins disponible. Pour être sûr de bien surveiller à distance et par peur du médico-légal, on surmédicalise et on augmente ainsi les stress (et donc des pathologies). De cette manière le vécu et le ressenti de l’accouchement sont de plus en plus ignorés et les femmes accouchent en sécurité physique mais pas affective.

La surveillance médicale axée sur l’anomalie fœtale et la pathologie maternelle, le manque de dialogue pendant les consultations (les femmes attendent deux heures dans les grands centres pour être vues cinq minutes) entraînent chez les mères un stress important … qui les conduit naturellement à accepter un accouchement sous péridurale (donc médicalisé) qui leur est très souvent systématiquement proposé.

Or sous péridurale, on constate une très forte augmentation de l’extraction instrumentale … Encore une fois on est dans le « système » : on fait naître, on accouche l’autre, on le prive ainsi de sa capacité fondamentale à s’accoucher lui-même, on laisse l’autre décider et agir à sa place, fait non négligeable à un moment où le couple doit activer sa capacité dans le sens « être capable ».

La surmédicalisation devient banale comme la perfusion ou l’épisiotomie (qui continue à être pratiquée malgré les mises en garde d’une étude scientifique publiée par l’OMS). On déclenche, on césarise pour convenance, on décolle les membranes sans prévenir, on perfuse, injecte sans expliquer … pas de temps à perdre…la routine… Il semblerait aussi que l’injection d’ocytocine artificielle (utilisée dans les déclenchements) gène la fabrication de l’ocytocine naturelle (agent des contractions) qui est aussi, en fait, l’hormone de l’attachement…

De même une étude parue dans les Dossiers de l’Obstétrique a dénoncé la violence vécue par les femmes à qui on injecte un produit sans leur avoir demandé leur accord au préalable : celles qui ont en mémoire des violences sexuelles peuvent les revivre au travers de cet acte et se refermer complètement au moment où elles devraient, au contraire, être en ouverture totale et en accueil de leur enfant.

Le mal-être des mères va grandissant : toutes les sages-femmes en témoignent. Des cellules de crises sont ouvertes un peu partout. De plus en plus, les pédopsychiatres sont interpellés par des jeunes enfants en difficulté ; certains hôpitaux rattachent même en continu à leur service Maternité et Pédiatrie, des psychiatres et des pédopsychiatres, chose qui n’a jamais été vue auparavant.

Du fait de l’augmentation disproportionnée des « incidents » médicaux, les prix des assurances des hôpitaux flambent, multipliés par 5, par 7 par 10 … Les enseignants eux-mêmes commencent à être inquiets de l’instabilité et de l’agitation des enfants, de leur violence aussi…

Et c’est dans cet univers où l’emprise du médical est déjà bien en place que la systématisation des grands centres devient très dangereuse.

Les sages femmes se battent, négocient et négocient encore… la politique de la promesse est redoutable : voir le dernier rapport de périnatalité et en parallèle le compte-rendu du 9 octobre 2003 à l’Assemblée Nationale où 4 députés interviennent et imposent des amendements qui suppriment les acquis du texte d’origine. Cela permet, à coup sûr, de gagner du temps, le temps qu’il faut pour laisser espérer, pour laisser croire …et en fin de compte pour mettre en place les « naissoirs »… On meurt sans s’en apercevoir !!…

A-t-on dit combien coûtaient ces fermetures, la mise en place des grosses unités et la création des maisons de la maternité ?

A-t-on averti les mères des dangers psychiques encourus, et pour elles et pour l’enfant ?

A-t-on parlé des distances à parcourir pour celles qui saignent ou accouchent prématurément ? A-t-on parlé des infections nosocomiales qui sévissent déjà dans les hôpitaux de taille moyenne et qui vont flamber avec le « haut débit » ?

A-t-on dit qu’en France, nous allons à l’inverse de ce qu’ont mis en place la plupart des pays Européens ; que l’Allemagne est passée de l’avant-dernier au deuxième rang mondial en ce qui concerne la mortalité et la morbidité périnatale, en créant plus de 80 maisons de naissances et en pratiquant l’accouchement à domicile dans des conditions plus sécuritaires que n’importe quel hôpital, … et qu’il en est de même pour de très nombreux pays d’Europe ?

Le gouvernement possède certains de ces dossiers - nous les lui avons remis nous même à sa demande.

A-t-on dit que le regroupement est une affaire financière, affaire de personnel compressé, de rentabilisation, d’assurances ? Car le marché de la santé est un marché juteux, à condition que l’on sur-médicalise - la surmédicalisation créant la pathologie, les médecins eux-mêmes le reconnaissent …

Les sages femmes sont le dernier rempart face à ce monde qui s’effondre, témoins de l’hyper médicalisation et des abus en tout genre. Elles sont celles qui savent, elles sont celles qui peuvent témoigner, elles sont encore les seules à pouvoir s’opposer au pouvoir médical, au pouvoir politique, parce qu’elles sont avant tout profession médicale. C’est pour toutes ces raisons qu’elles sont aussi les « empêcheuses de tourner en rond »…

Le gouvernement tente par moyens détournés de leur enlever ce statut médical et leur compétence qui dérangent, et de les transformer ainsi en infirmières spécialisées - sous payées, sous évaluées, sous estimées, mais aussi sur-utilisées : pas d’assurance pour les accouchements à domicile, un forfait accouchement misérable pour la globalité de la surveillance du travail, de l’accouchement et des suites de couches quel qu’en soit le temps…. Pourtant ce statut et ces compétences sont justement la garantie de qualité des accouchements.

Si ce rempart tombe, il n’y aura plus d’obstacle et la machine à faire naître les bébés, déjà bien installée, pourra prendre place en toute légalité…

C’est sur ce plan que les parents doivent se battre. En plus de s’opposer à la fermeture des petites maternités, ils doivent protéger ce dernier rempart, cette dernière chance d’accéder à une naissance digne. Ils doivent comprendre que le problème de la naissance de demain doit être abordé dans son intégralité et qu’aujourd’hui, plus rien n’est dissociable ; comprendre que si nous sages femmes, gardiennes et garantes de l’accouchement normal et de la physiologie depuis des siècles, nous avons le devoir de nous élever contre ce non-sens qui piétine les bases de l’humain, eux parents, ils ont celui de les soutenir.

Nos revendications : plus de promesses, plus de compromis … aller jusqu’au bout pour obtenir du concret et des actes.

« Nos enfants doivent naître dans la dignité. L’accueil que nous leur devons doit être en rapport avec ce qu’ils sont. Notre travail de parent ou d’accompagnant est de préserver à tout prix l’intégralité des capacités qu’ils portent en eux. »

NOUS DEVONS

Obtenir et retrouver sur le lieu d’accouchement la sécurité physique et psychique dans le respect pour chaque couple du libre choix de son projet de naissance.

Cela implique :

 Le maintien des petites maternités, la réouverture immédiate de la maternité de Paimpol et l’arrêt des fermetures en cours (comme la maternité de Sainte Affrique)

 La mise en place de lits physiologiques dans les hôpitaux

 L’ouverture effective et réelle des plateaux techniques aux sages femmes (la loi étant déjà en place depuis plusieurs années)

 L’ouverture des maisons de naissance aux normes Européennes du Netzwerk

 La réhabilitation de la profession de sage femme et donc :

  • de l’accouchement à domicile pour ceux de plus en plus nombreux qui le désirent (mode d’accouchement qui a d’ailleurs fait très largement ses preuves au niveau sécurité dans les pays européens, contrairement à ce qu’on veut bien laisser entendre en France) et donc la revalorisation des forfaits accouchement.
  • inclure la déclaration de grossesse et le premier entretien qui en sont indissociables puisque les consultations font partie de sa compétence
  • exiger une assurance décente pour tous les actes qui entrent dans la nomenclature des sages femmes y compris l’accouchement (seule profession en France à pratiquer un acte légal sans assurance)

Dans quel esprit les actions vont-elle être menées ?

Bien que les actions à entreprendre doivent être des actions « coup de poing », simultanées ou en cascades, elles seront absolument toutes accomplies dans la non-violence. Cela est la base de notre travail et ne sera jamais remis en question.

Des familles entières pourront y participer : ce seront, par exemple, des actions de blocage, de barrage, en particulier là où ça peut être financièrement vital ; ce pourrait être aussi des actions touchant à l’administration, au ministère etc…

Nous tenons aussi à préciser qu’aucun engagement autre que moral ne sera demandé à ceux qui auront la volonté de participer et que chacun sera libre , à n’importe quel moment, de se désengager.

Chacun aura le choix de se positionner simplement par de tous petits gestes comme diffuser les messages, informer par le bouche à oreille, ou plus concrètement, en étant présent au cours d’une action … ou de bien d’autres manières.

Cependant, il est important que chaque personne interpellée qui se sentira concernée par ce combat nous contacte, se fasse connaître en précisant ses coordonnées et les possibilités de son engagement. Ceci est fondamental pour la mise en place ce mouvement.

En pratique, comment nous aider ?

Informer
 en diffusant ce message le plus largement possible
 en demandant à ceux qui le reçoivent, de faire de-même
 nous signaler tout fait nouveau en rapport avec le problème actuel qui touche la naissance ou nous transmettre toute information concernant les actions ou propositions du gouvernement.

ou (et) agir
 en prenant contact avec notre association
 en réunissant des groupes de parents, de soignants qui, révoltés par les conditions actuelles de la naissance et désirant entrer dans l’action seraient susceptibles d’être présents (ou d’aider de quelle que manière que ce soit) aux évènements médiatiques qui seront mis en place
 nous soutenir au niveau des médias en nous ouvrant des contacts
 de toute autre manière qui vous semblera judicieuse…

Toute aide même ponctuelle est un geste d’amour pour les enfants qui arrivent, tout geste est un secours, et c’est l’ensemble de ces petites gouttes rajoutées les unes aux autres qui sera capable un jour prochain de faire déborder la coupe !

Ariane Steinberg
Pour une Naissance Libre

Contact :
Association NAISSANCE LIBRE, Ariane STEINBERG, 33 rue Abel Gance, C1 - Les Collines d’Estanove, 34070 Montpellier


10 votes

2 messages

  • Références

    Le 18 août 2004, par Alexandre

    Bonjour,

    J’ai lu la première partie de l’article, et j’ai de la sympathie pour l’argument développé dans cette brève. Cependant j’ai aussi un grand malaise, car beaucoup de chiffres sont donnés, beaucoup de citations, mais pas de références.

    Or citer des informations sans donner des références vérifiables (hyperliens, nº de publication)décrédibilise le discours. Difficile de savoir si ce qui est dit est vrai ou pas. Or cela serait vraiment dommage, vu que l’auteur a fait des efforts d’enquête pour rédiger l’article...

    Je pense que cet article serait plus convaincant (et le but de l’article est de convaincre) si chaque statistique donnée était référencée, pour permettre la vérification.

    Bien à vous,

    Alexandre

  • > Des Sages Femmes pour Naître Libre : Bilan après un an.

    Le 25 mai 2004, par Naissance Libre, Ariane Steinberg

    Bonjour,

    J’aurai voulu faire le point avec vous et vous apporter de meilleures nouvelles.

    Aujourd’hui, après plusieurs mois de diffusion incessante de l’appel à la résistance, où en est Naissance libre ?

    Vous avez été très très nombreux à transmettre l’appel, à le diffuser dans toute la France et même parfois au delà. En soi, cet engagement de chacun d’entre vous est déjà une grande victoire, parce que cela prouve qu’une ouverture se fait peu à peu dans les consciences, et que face à la folie de nos dirigeants, de nombreuses voix sont prêtes à s’exprimer.

    Malheureusement, lorsque nous avons fait l’état des lieux des groupes, en demandant à chacun qui était réellement prêt à s’engager sur le terrain, il n’y a eu que très peu de réponses. Nous avons reçus quelques paroles d’encouragement, quelques critiques sévères sur le style et sur la forme, mais seulement quelques uns d’entres vous ont répondu réellement présents sur les centaines de particuliers et d’associations qui nous avaient contactés et soutenus.

    Face à cela nous ne pouvons bien évidemment mettre aucune action en place au titre de NL, nous ne pouvons que nous rallier à celles de la Coordination Nationale. Ce qui veut dire qu’un grand nombre de nos revendications ne pourra être soutenu car il n’entre pas pour l’instant dans leur cadre.

    Il s’agit là de votre choix. Il faut bien prendre conscience qu’il y a un moment dans la vie où il faut s’engager, se battre, donner réellement d’un peu de soi même pour défendre quelque chose qui nous paraît être essentiel. Aujourd’hui, ce qui est engagé, c’est le combat pour accoucher librement, sans les contraintes sournoises du pouvoir du médical et du profit.

    Si nous ne sommes pas prêts aujourd’hui, nous condamnons les enfants de l’avenir, nos enfants, à une mort psychique, nous ne leur laissons aucune chance.

    Nous pensons qu’un bon nombre d’entre vous n’a pas vraiment réalisé ce qui est en train de se passer , car cela va au delà de tous les mots que nous avons pu écrire. Les sages femmes voient et vivent cela tous les jours, nous recevons sans cesse des témoignages désespérés de mères qui sont parties confiantes accueillir leur enfant et qui ont vécu l’enfer et qui le vivent encore aujourd’hui car une naissance engage une vie toute entière.

    Lorsque nous avons créé ce mouvement, est né un immense espoir : ensemble, nous pouvions changer le cours des choses.

    Malgré la difficile réalité et le fait que nous ne puissions créer aucun groupe, nous voulons oser croire que tout est encore possible.

    Aussi Naissance Libre à décidé de poursuivre le combat - il y va de la vie de nos enfants.

    La deuxième réunion de la Coordination Nationale a lieu les 5 et 6 juin à AMBERT dans le 63 .

    C’est notre dernière chance de pouvoir exprimer ce que nous désirons défendre et construire.

    Lors de la réunion de constitution de la CN, nous avons exprimé le fait que nos gouvernants sont très habiles ; pendant que nous nous battons pour récupérer ce qu’ils nous ont enlevé, nous oublions de défendre l’essentiel : avant la fermeture des petites maternités, cela allait déjà très trés mal au niveau de la naissance et tellement de choses étaient déjà à corriger, d’autres fondamentales comme la création des maisons de naissance, étaient fermement classées dans les projets indésirables.

    La fermeture des maternités de proximité n’est qu’une petite partie de l’iceberg !

    Tous ceux qui ont soutenu NL doivent aujourd’hui se rallier à la CN pour que ce combat qui est celui de la sauvegarde des maternités et des hôpitaux de proximité devienne aussi celui de la qualité de la naissance et qu’il apporte son soutien au groupe national de travail aux projets Maisons de Naissances qui sont aussi des lieux de proximité à défendre car ils représentent le retour aux petites unités et à la qualité des soins.

    Nous avons soulevé cette question à Sainte Affrique et les organisateurs semblaient favorables. Il est grand temps que chacun se positionne et soit présent.

    La CN a, avec ces 58 villes, à une très grande force. Le 5 et 6 juin beaucoup de choses vont être décidées et entérinées - nous devons tous être présents ce jour là.

    Venez sur le terrain, exprimez-vous par mail, par téléphone, par courrier, Ne lâchez pas maintenant :

    Aujourd’hui se joue l’avenir et le devenir de nos enfants il n’y aura aucune autre chance.

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