Passerelle eco
Actu : La revue 83 paraît dans quelques jours !
Commandez-la Abonnez-vous

Derniers articles

Nos Livres et revues

La revue Passerelle Eco : sommaire des numéros, compléments d'info, bulletin d'abonnement à imprimer ...

Derniers articles

Réseau éco

20 ans d'écolieux

Des reportages et les annonces du réseau éco et de la dynamique écovillage en France : écolieux de vie, projets d'écovillages, écofermes pédagogiques, personnes ressources ou en recherche, entreprises, centres de formations, etc... Plusieurs rubriques sont consacrées aux écovillages en germe ou en devenir, car ces initiatives font converger l'ensemble des aspects de l'écologie pratique : l'actualité, leurs activités, rencontres, chantiers ou échanges proposés.

Derniers articles

Thématiques

Dossiers thématiques : depuis les statuts de la loi de 1901, l'alimentation, la construction saine, l'habitat léger, le carburant tournesol ...

Derniers rendez-vous

Annonces, photos, comptes rendu des rassemblements, rendez-vous, festivals, colloques, manifestations...
Vous êtes ici > Accueil > Thématiques > Agricultiver > WWOOF et Volontariat sur les Fermes en Agriculture Biologique
Mémoire de Master d’Ethnologie

le 4 septembre 2010

Lieux de vie alternatifs (suite 2)

6 mois de WWOOF en Nouvelle-Zélande

La famille White

JPEG - 886.2 ko

Chris, le père, a vécu dans une communauté pendant plusieurs années à Coromandel. Lorsque je lui explique que j’étudie l’éco-alternative, il me raconte que toutes les décisions étaient prises à l’unanimité et au final, rien n’était réalisé. Les fondateurs sont partis et le fonctionnement est maintenant plus individualiste. Selon sa propre expérience, il affirme que des individus, un couple, une famille peuvent parfois réaliser beaucoup plus de choses qu’une communauté. Chris a ensuite été horticulteur et travaille aujourd’hui pour le parc naturel.

JPEG - 931.3 ko

Avec Trish, sa femme, ils ont acheté le terrain il y a 16 ans. C’était un véritable désert, les arbres ayant été tous arrachés par les précédents propriétaires, le prochain voisin étant à 10km, et la ville la plus proche, Reefton, à 50km. Chris et Trish ont volontairement choisi un lieu très reculé pour pouvoir mener un mode de vie simple, rural, éloigné des tentations matérialistes de la ville. On ne trouve aucun supermarché dans les environs... mais pas non plus d’école, ni même de réseau d’énergie. La famille White a ainsi choisi de construire son quotidien de manière complètement autonome.

JPEG - 875.4 ko

Chris a suivi un stage de construction pour réaliser de ses propres mains sa maison. Il a utilisé très peu de machines, un maximum de matériaux de récupération, et un ami architecte a dessiné avec lui les plans de la maison. Avec Trish sa compagne et Daniel leur premier enfant, ils ont vécu pendant cinq ans dans un housebus (bus aménagé pour y vivre), le temps de construire la maison.

JPEG - 881.4 ko

La famille White me semble vraiment vivre -ce qu’on appellerait en France- "la décroissance" au quotidien, et ils revendiquent d’ailleurs l’héritage idéologique d’intellectuels comme I. Illitch. Ils utilisent l’eau de la rivière, l’énergie solaire couvre la totalité de leurs besoins, hormis pour une très ancienne machine à laver fonctionnant à l’aide d’un générateur. Ils n’ont pas de réfrigérateur, préservant les produits périssables dans un endroit frais, et n’ont pas non plus de four, ce qui ne les empêche pas de cuisiner quantité de gâteaux et même le pain quotidien à la poêle.

Les enfants suivent des cours par correspondance, mais selon leur volonté, ils vont à l’école de Reefton une fois par semaine. Si le fait de ne pas aller à l’école était un moyen pour Chris et Trish d’éviter une forme de pollution idéologique à leurs enfants, ils sont conscients que ce n’est que repousser l’inévitable confrontation aux pièges de la société de consommation, et leur éloignement du système accroît leur fascination pour celui-ci. Chris et Trish me déclarent avoir fait eux-même leur choix de vie et tentent d’apprendre à leurs enfants à faire leurs propres choix

Pour ce qui est du WWOOF, ils adoptent aussi une démarche atypique : il n’y a pas d’horaires ni de nombres d’heures par jour, et se refusent à nous faire effectuer des tâches qui pourraient nous ennuyer. Trish nous explique que pour eux, "le principal est votre compagnie". Le WWOOF est pour eux un moyen de rencontrer des gens du monde entier et de leur partager avec eux leur mode de vie alternatif.

Ils souhaitent que les wwoofers fassent vivre le lieu et construisent une place pour les prochains wwoofers. Ils apprennent aussi beaucoup d’eux : des français, vivant dans des cabanes perchées dans les arbres, leur ont construit avec des matériaux de récupération un système de chauffage solaire de l’eau de vaisselle.

JPEG - 874.2 ko

Nous avons vécu trois semaines dans un "housebus" construit à partir de bombardiers de la seconde guerre mondiale. Nous avons aussi accompli quelques petites tâches : creuser des escaliers dans la terre, aménager des toilettes près d’une caravane, confectionner des pièces de jeu d’échec en fagots de bois, défricher manuellement un chemin pénétrant dans le bush environnant le housebus.

JPEG - 890.1 ko

10 votes
DOSSIER
Ecolieux, Ecovillages et Alternatives écologiques
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 ... À suivre ...

Je nourrissais une aspiration à la vie sauvage et à des pratiques proches de la nature, sans savoir que des concrétisations existaient. Je faisais alors des études de sociologie, sans savoir si j’allais continuer. Suite à un séjour à Carapa, j’ai rencontré un ethnologue qui m’a donné l’idée de lier mes 2 passions et de faire une étude sur les écovillages et les éco-alternatives ! C’est ce que j’ai fait...

Après de nombreuses découvertes, voici le fruit de ces années de recherches.

Mon mémoire s’intitule "Une initiation à l’éco-alternative : expérimentations et constructions de réseaux, des éco-lieux de France au WWOOF de Nouvelle-Zélande".

Plus sobrement, je pourrai l’appeler : "Mon initiation aux éco-alternatives".

2 messages

  • Lieux de vie alternatifs (suite 2)

    Le 5 novembre 2014, par Emilie richard freve

    Bonjour,

    Vous avez les coordonnées de cette famille. Je prévois un voyage en Nouvelle-Zélande sous peu, pourquoi pas aller leur donner un coup de main en woofing.

    Cordialement, Emilie

    • Lieux de vie alternatifs (suite 2)

      Le 4 avril 2015, par lou pastre

      J espère que tu y trouvera bonheur ou

Contact --- Mentions légales

ecovillageglobal.fr

le site de l'écovillage global des lecteurs et annonceurs de la revue Passerelle Éco

PASSEZ UNE ANNONCE

Ch a Louer dans Habitat Groupé (À l’abordage dans le 66)

Projet : Bonjour J ai 74 ans et souhaite vivre dans un endroit convivial ouvert aux autres avec respect des différences et amical J aime la simplicité Offre : Mon ouverture à l autre mon entraide mon (...)

Cherche Pâture ou Parcelles (Recherche location)

Projet : m'installer en Suisse ou à la frontière. Recherche  : endroit ou faire pâturer mes 20 chèvres et parquer discrètement ma micro Tiny-House (2.5 x 1.5m). Demande : Bail, fermage, convention de (...)

Recherche Écolieu qui Chercherait un⋅e Enseignant⋅e (Education dans le 14)

Projet : Je cherche un éco lieu dans lequel des parents chercherait une enseignante pour leurs enfants. Offre : Enseignante (en disponibilité à partir de septembre 2024) pratiquant les pédagogies (...)

Salariée 100% en Télétravail Cherche Écolieu pour Transition Pro (Recherche location)

Projet : Bonjour, en CDI à temps plein en télétravail total, j'aimerais me reconvertir pour être plus proche de la nature, mais je ne sais pas bien quoi faire, sachant que j'ai 46 ans, et que je suis (...)

Terrain de 4ha en Catalogne Espagnole (Ventes Immobilier)

Projet : Projet d'autosuffisance ou agricole, ou autre (lieu de thérapie, etc). Offre : Nous vendons notre terrain de 4ha, entouré de forêt, en Catalogne Espagnole, dans une vallée préservée. Le (...)