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Reportage

le 27 août 2004

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DOSSIERS

un écovillage en Pennsylvanie

une petite communauté

Reportage réalisé suite à un chantier international organisé par le Service Civil International 20/09 au 16/10/2000...

L’écovillage présenté ne saurait en aucun cas être représentatif de l’ensemble des écovillages. Il a été réalisé par un jeune étudiant qui apporte un avis extérieur sur cette expérimence audacieuse qui consiste à créer un nouveau mode de vie, un nouveau quotidien.

Qui ?

Les membres de la communauté :

 Joy (24 ans) et Jeff (39 ans), respectivement diplômée en " relations internationales " et réalisateur de courts métrages d’animation ;

 Jean (25 ans) et Don (35 ans), respectivement psychologue et ingénieur technicien ;

 Mélissa (31 ans) et Wade (33 ans) et deux enfants Keila (4 ans) et Vanessa (10 ans) ; respectivement chômeuse (récente) et ouvrier dans le bâtiment.

Pourquoi ? Eléments d’écopolitque

Jeff a travaillé longtemps pour de grosses firmes pharmaceutiques ; quant à Don, il a travaillé pendant une quinzaine d’années pour Mitsubishi...Cette vie était stressante et très peu enrichissante.

Ils sont déçus par le système économique, la société capitaliste qui ne voient que le profit à court-terme et négligent le développement durable. En effet, l’économie contemporaine décide des investissements d’après des considérations strictement conjoncturelles sans tenir compte des évolutions à long-terme (Pelt, 2000).

Le rythme de croissance auquel sont soumises les économies des pays techniquement avancés suppose, pour se maintenir, une forte augmentation de la consommation. En résultent en amont l’épuisement rapide des ressources naturelles dévorées par nos économies de cigale qui ne voient dans la nature qu’un réservoir, et, en aval, la pollution et l’accumulation des déchets qui font de la nature un dépotoir. En d’autres termes, notre mode développement engendre la crise de l’énergie et la crise de l’environnement (Pelt, 1977). Le fonctionnement de la société industrielle se perpétue depuis ses origines et se traduit par une production et une consommation sans cesse accrues, mettant en péril les ressources naturelles et le bien-être des générations futures.

Un autre modèle de développement s’impose, moyennant d’autres scénarios en recherchant par exemple le meilleur usage possible de chaque type d’énergie (promotion des énergies alternatives ou économie d’énergie).

L’avis de ces écovillageois concernant la mondialisation est le suivant : les nations les plus riches colonisent les plus pauvres, qui détiennent les ressources naturelles. C’est une spirale sans fin : les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent. Les pays industrialisés y pratiquent la " monoculture " dans tous les sens du terme : la polyculture sur les champs disparaît et entraîne la destruction de l’environnement ; la culture propre à chaque nation disparaît également, les traditions ne sont plus conservées, le commerce national a disparu au profit des multinationales qui englobent tout.

Avec quel objectif ?

Ils ont décidé de changer leur mode d’existence pour vivre dans le respect de l’environnement.

Ils ont quitté leur travail respectif pour se consacrer tout entier à la vie en communauté et à l’épanouissement de leur personne.

Don et Jeff, amis d’enfance, ont pris l’initiative de vivre ensemble, deux couples au départ mais ouverts à toute autre personne intéressée à vivre cette expérience de communauté écologique.

Avec quelles méthodes, Comment ?

Ils ont créé un écovillage, comprenant actuellement (octobre 2000) trois couples avec des enfants ; ils vivent dans une ancienne ferme qu’ils ont réaménagée, la propriété s’étend sur 40 ha.

Ils vivent en autarcie, en communauté, dans le respect de l’environnement.

Sur les anciens champs, ils cultivent un potager de 3 ares où ils ont planté : tomates, tournesols, fraisiers, plantes aromatiques, piments, choux, salades, pommes de terre douces, potirons, haricots... Ils ont planté des arbres fruitiers : poiriers, pommiers, noisetiers, noyers...

L’année prochaine, ils comptent construire une grande serre alimentée par les eaux grises provenant de la cuisine. Ils y annexeraient des poulaillers pour procurer plus de chaleur pendant l’hiver aux plantes dans la serre. Ils aimeraient aussi faire un élevage de chèvres et produire leur propre fromage de chèvre.

Ils pratiquent l’agriculture biologique (polyculture sans apport d’engrais chimiques ; mulching ; engrais verts). La communauté projette de vendre leurs produits du potager. Ils veulent réinstaurer le commerce local et promouvoir les ressources locales.

Chaque membre de la communauté s’applique à sa tâche : jardinage, construction de yourtes, cuisine, nettoyage, éducation des enfants. Les trois couples travaillent ensemble dans l’écovillage bien que Wade continue à travailler à l’extérieur pour apporter la même somme d’argent que Jeff et Don ont épargnée depuis une dizaine d’années ; la communauté se partage alors cet argent en cas de besoin.

Cet écovillage existe depuis seulement un an.

Bilan et résultats : Eau et Energie, habitat, consommation

Dans leur concept de développement durable, ils insistent sur la réduction du gaspillage. Ils veulent changer leur attitude de consommateur et économiser au maximum.

Eau

Ils économisent les réserves en eau :

 la " toilette sèche " sur litière réduit les dépenses en eau ; les selles sont mélangées à des copeaux de bois et de la paille. Pour un bon compost, la température doit atteindre 128°F. On peut utiliser ce compost un an plus tard.

 Les eaux grises de cuisine sont versées directement dans le potager ; ils utilisent tous des produits de vaisselle, de lessive et cosmétiques " Ecovert " ou autres, respectueux de l’environnement. Un projet de lagunage pour le potager est en cours où ils récupèreront les eaux de douche, de cuisine et de lessive.

 Ils boivent l’eau de source, source située à une centaine de mètres de la ferme.

Ils économisent l’énergie :

 Ils ne promeuvent pas trop l’utilisation de l’énergie renouvelable car selon eux, l’utilisation de ce matériel est coûteuse et les matériaux de base sont en général peu écologiques bien qu’ils utilisent quelques panneaux solaires pour chauffer l’eau.

Comme le mentionne Jean-Marie Pelt (2000), l’industrie électronique est fortement polluante et risque de l’être davantage si elle continue à développer la production de cellules photovoltaïques destinées aux installations de chauffage solaire. Si 750 tonnes de silicium purifié sont utilisées chaque année dans la fabrication de puces électronique, 3200 tonnes le sont déjà dans celle des cellules photovoltaïques. Or, toutes les prévisions en matière énergétique évaluent à au moins un facteur mille la progression que connaîtra à l’horizon 2020-2030 l’utilisation de ces cellules. D’où, du même coup, une extraordinaire augmentation des pollutions qu’entraînent les processus actuels de fabrication. Soit un gaspillage de matière première, d’énergie et de produits qui deviendraient alors tout à fait inacceptable.

Les meilleures solutions à la consommation d’énergie, selon eux, est d’en utiliser le moins possible. Il n’existe que trois pièces pour la communauté entière qui sont alimentées en électricité : la cuisine, la salle informatique (4 ordinateurs, raccordés à Internet) et l’atelier.

Habitat

Ils ont construit des yourtes où dorment chacun des couples. Ils s’y éclairent à la bougie ou lampe à huile. La yourte est chauffée en automne et hiver au feu de bois. Le coût d’un yourte de 10 mètres de diamètre est d’environ 50 000 FB.

Le dernier couple vit dans un tipi, également chauffé au feu de bois.

Consommation

Ils font des économies dans leurs dépenses extérieures :

Les membres sont pour la plupart végétariens ; ils s’alimentent des produits du potager.

Actuellement, ils s’approvisionnent en lait dans une ferme organique, dans la communauté des "Amish people " (voir Annexe). Ils produisent leurs propres fromage, glace, yaourt, fromage blanc et beurre.

Ils possèdent une dizaine d’anciennes machines à coudre et envisagent de confectionner leurs propres vêtements.

Ils fabriquent leurs cosmétiques et sirops avec les plantes et arbres de la propriété.

Concernant l’éducation des enfants, ils préfèrent l’enseignement privé ou écoles " Rudolph Steiner " ; l’école publique, selon eux, vante trop la culture américaine et la société de consommation.

Activités de la communauté :

Mises à part leurs activités quotidiennes (entretien du potager, construction de yourtes et tipis, cuisine, ...), ils se mobilisent en se joignant aux manifestations et aux protestations d’autres associations, ONG oeuvrant dans les secteurs de la finance éthique, de l’organisation du travail, de la défense des droits des hommes, ... ; ils projettent des films à la ferme, organisent des débats animés du même idéal : celui d’une économie au service de l’homme et non l’inverse. Ils sont désireux de lutter contre la mondialisation et ses conséquences économiques et sociales.

Ils organisent également des chantiers internationaux SCI. Les volontaires doivent les aider dans leurs tâches quotidiennes et en échange, sont logés et nourris. Lors de ces rencontres, ils ont l’occasion d’échanger leurs points de vue, leurs motivations, les cultures différentes.

Ils organisent des ateliers à la ferme sur les thèmes sociaux, écologiques, économiques. Ils font part de ces activités sur Internet, sur invitation ou sur des affiches publicitaires.

Un des thèmes que nous avons abordés fut la " permaculture " dont la définition est la suivante : culture permanente et agriculture permanente. La communauté projette de vendre leurs produits du potager respectueux de l’environnement. Ils veulent réinstaurer le commerce local et promouvoir les ressources locales.

Dans cet écovillage, ils ne publient pas d’informations sur le fonctionnement de l’écovillage, ils ne veulent obéir à aucune règle bien précise car ils se jugent assez responsables pour un développement harmonieux de la communauté. Ils ne font aucune propagande de leur écovillage. Jusqu’à présent, la petite communauté ne s’agrandit pas.

Régulation

Concernant les conflits, j’ai pu assister à une brève mésentente entre les membres. Ils se sont réunis immédiatement pour en discuter et tout est rentré dans l’ordre.

Avis, réactions

Le voisin, un agriculteur traditionnel, se remet en question sur les pratiques de l’agriculture intensive ; il respecte le choix de vie de la communauté.

Les Américains, en général, regardent d’un mauvais œil ces changements de mode de vie.

Il est à mentionner que cette pratique de toilette sèche est cependant illégale aux Etats-Unis ; les Américains sont trop effrayés par les microbes. C’est une des raisons pour lesquelles la communauté ne cherche pas à se faire connaître car la mentalité américaine est conservatrice et au moindre changement, la communauté serait pointée du doigt et menacée de tribunal.

Mes critiques vis-à-vis de l’écovillage en Pennsylvanie :

Ils ont parfois des attitudes contradictoires avec leurs idées :

ils restent des consommateurs, possédant chacun leur propre voiture, chacun leur ordinateur. Ils profitent donc du système mais vaut-il mieux s’isoler, vivre en marge de la société ou vivre en son sein en adoptant des comportements quotidiens les plus respectueux de l’environnement possibles ?

Ils vivent assez isolés du reste du monde, ils sont pourtant ouverts mais la possibilité de s’adjoindre à leur communauté reste assez difficile par manque de place (cuisine communautaire petite, yourtes étroites, ...).

La communauté est accueillante, il y fait bon vivre, mais pendant la saison d’hiver, il fera froid (rappel : électricité uniquement installée dans deux pièces, yourtes chauffées au feu de bois). Ils vivent très sobrement, peut-être trop à mon goût. J’ai beaucoup apprécié cette expérience mais je ne pense pas être capable de vivre là-bas ma vie entière, car le confort est vraiment minimum ! Ils ne veulent pas profiter des technologies nouvelles respectueuses de l’environnement, ils agissent surtout de manière préventive à savoir la consommation moindre d’énergie.

Conclusion

Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, chacun peut, grâce à sa manière de consommer, contribuer aux économies souhaitables, écologiquement et économiquement parlant. Car consommer moins, c’est gaspiller moins et économiser du même coup. "Agir localement" va de pair avec l’impérieuse nécessité de "penser globalement".


7 votes

12 messages

  • un écovillage en Pennsylvanie

    Le 27 août 2012, par alain sabourin

    bonjour peut etre pourriez vous m aidé moi et mon épouse cherchons a adopté un enfant on nous a mentionné que l on pouvais le faire dans la communauté amish sous certaine condition est ce vrai.

  • un écovillage en Pennsylvanie

    Le 3 juillet 2012, par fontvieille

    Bonjour

    Merci pour votre présentation , je vois invite à lire sur le blog merci lombrics au 30 juin et 1 juillet le texte d’une conférence sur les recherches en assainissement nature . Si ce texte vous intéresse n’hésitez pas à le diffuser dans toutes les langues

    Amicalement

  • > un écovillage en Pennsylvanie

    Le 26 août 2006, par POJOGA Michel

    Bonjour à Toutes et à Tous !, Votre Communauté est SUPER !!! ! Nous,nous en préparons une aussi à AMBATOLAMPY(MADAGASCAR). Si vous voulez en savoir + (?),voici mon mail : pojoga2004@yahoo.fr.A vous lire nombreuses et nombreux,cordialement Michel POJOGA

    • > un écovillage en Pennsylvanie

      Le 25 février 2007, par Albane

      Il y a plusieurs types d’ecovillages et pas un seul comme celui decrit ici. Il existe des ecovillages tres ’developpes’ ie tres travailles et qui integrent parfaitement le modernisme intelligent.

      Je suis moi meme a la recherche d’un equilibre dirons-nous et on ne peut le faire seul.

      Une communaute internationale d ecovillages serait bienvenue.

      agdb@apolineweb.com www.apolineweb.com

      Voir en ligne : http://www.apolineweb.com

      • > un écovillage en projet

        Le 3 mars 2008, par X

        bonjour

        le devellopement du principe d’eco village manque de coordination, mais il faut esperer que si il prend de l’ampleur, une structure, un reseau international se formalisera. en attendant, nous projettons la fondation d’un eco village d’ici 2011. pour monter le projet de maniere collective, un forum est en place pour se mettre d’accord :

        utopons.forumperso.com

        bye et peut etre a bientot

        jeremy

        • > un écovillage en projet

          Le 28 avril 2011, par laur8

          bonjour à toutes et à tous écovillageois,

          Je suis animatrice scientifique depuis 6 ans (j’ai 24 ans) et je cherche à intégrer un écovillage avec ferme pédagogique accueillant des groupes d’enfants en vacances ou scolaires. L’idée serais d’ouvrir les jardins et la ferme servant à nous nourrir le village à des ateliers pédagogique de sensibilisation à la nature et à l’écologie.

          Je cherche donc une communauté autonome dans laquelle m’installer et à laquelle je pourrais apporter mes services pour la ferme le jardinage et les ateliers pédagogique. Et ceux dès janvier 2012.

          Si vous avez des infos concernant des places disponible n’hésitez pas à me les faire passer laure.weber@hotmail.fr

          Merci à tous pour vos investissement dans ces super projet !

          • >version simplifiée de toilettes fertilisantes

            Le 3 juin 2013, par Fontvieille

            Nous avons simplifié la construction des toilettes fertilisantes au point que des villages malgaches s’enflamment pour cette méthode d’assainissement hygiénique et pourvoyeuse d’engrais. Il suffit de faire au sol une surface en ciment de 50 cm de large et 1 mètre 20 de long. Ce ciment a une très légère pente vers un réservoir à urine nitrate . A l’entrée de ce ciment une étagére à hauteur de siège avec un simple trou pour déféquer . L’utilisateur a à sa disposition une caisse pleine d’humus et il met sur sa déjection une petite poignée d’humus pour éloigner les mouches et surtout permettent aux vers du fumier de faire leur travail. Pour ceux qui urinent seulement l’étagère n’existe pas . On peut rallonger la surface en béton en effet il faut donner le temps aux bactéries de transformer l’ammoniaque en nitrate. la surface en ciment est entouré de planches ou de briques c’est à dire que le réservoir à environ 45 à 50 cm de haut c’est amplement suffisant. Si vous êtes très nombreux vous pouvez modifier ces données seulement techniques. Ce réservoir contient de l’humus et des vers du fumier. Pour être sûr que l’on aura suffisamment de lombrics il faut mettre de l’humus dans une petite caisse , y mettre de vers du fumier que l’on récupère dans des composts où dans l’environnement . On doit nourrir cette population animales afin qu’elle se multiplie 0n n’achète pas ces toilettes on en devient le créateur et vous verrez c’est un travail agréable Bon courage

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