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Sensibilité ou sensiblerie ? L’avis des animaux...

le 6 mars 2005

Le Tribunal des Animaux

Plaidoirie où les animaux prennent la parole et exposent leurs griefs à l’encontre de l’homme.

La sensibilité et la compassion sont un volet du refus de la souffrance animale, et une des raisons du végétarisme.

D’autres raisons sont politiques, tandis que d’autres sont strictement mathématiques et écologiques.

Cet article se place résolument du côté de ce premier volet : l’éveil de la sensibilité.

Voir aussi : Le Tribunal international des droits de la Nature pendant la COP21 à Paris, 2015

Prologue

Dans la pièce qui suit, la souffrance que les hommes infligent aux animaux est montrée sous la forme d’un procès où les animaux prennent la parole pour révéler l’horreur dont ils sont les victimes innocentes et silencieuses.

Au terme du procès, un jury populaire, nous et vous, devra prononcer son verdict et répondre à cette question : Ce que les hommes infligent aux animaux est-il en accord avec les Lois de la vie ?

La Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal

La Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal ou Tribunal des Animaux qui a son siège à Genève, est un organe des Nations Unies des Animaux (United Animal Nations - U.A.N.) ou ONU des animaux, fondées en 1979 par Franz Weber sur le modèle des Nations-Unies. Elle réunit aujourd’hui 120 organisations-membres réparties dans le monde entier.

Le statut du Tribunaldes Animaux fait partie intégrante de la Charte des Nations-Unies des animaux.

Le Tribunal des Animaux poursuit au cours de procès publics les graves atteintes portées aux animaux et dont les tribunaux ordinaires ne se saisissent pas. Elle cite les responsables afin qu’ils rendent des comptes et cela jusqu’à l’échelon des ministres et des chefs d’Etat. La Cour est constituée d’un président, d’un ou deux juges assesseurs et d’un jury de six à douze membres, choisis parmi les organisations de protection des animaux associées à la procédure. Seules des organisations constituées peuvent déposer plainte devant le Tribunal des animaux.

De tels procès se déroulent régulièrement depuis 23 ans avec l’assistance d’ éminents juristes et experts, en présence de la Presse internationale et conduisent directement ou indirectement à des résultat concrèts.

Les animaux racontent

"Je suis allongé dans ma propre saleté sans presque pouvoir bouger. Mes articulations sont enflammées, mes pieds sont en sang. En Allemagne, près de 4 millions de petits veaux subissent le même sort que moi chaque année et combien de millions d’autres en France et dans le monde entier. Nos mamans, que vous les hommes, appelez « vaches à lait », sont fécondées artificiellement une fois par an, pour qu’elles fournissent du lait sans interruption. Ce n’est pas nous, les petits veaux, qui recevons ce lait, mais ce sont les hommes qui se l’approprient. C’est pourquoi on nous sépare de notre mère peu de temps après notre naissance. Puis nous sommes enfermés dans des stalles en bois dans lesquels nous ne pouvons presque pas bouger. Jusqu’à notre assassinat, que vous nommez pudiquement « abattage », nous ne disposons pour vivre que d’une surface d’1 m2. Ceux qui nous engraissent maximisent ainsi leur profit. Pour remplacer le lait maternel nous recevons un liquide blanc et gras, fait de poudre de lait maigre, de suif, de graisse de baleine et de beaucoup de sel. En raison de cette grande quantité de sel, nous éprouvons constamment une horrible sensation de soif, et comme on ne nous donne pas d’eau, nous continuons à ingurgiter ce liquide trop salé. Ainsi, nous engraissons rapidement et atteignons à grande vitesse le poids voulu pour notre abattage. Tout au long de notre vie, qui est fort courte et remplie de solitude, nous ne voyons pas un seul pré verdoyant. Le soleil, nous ne l’apercevons pour la première fois que le jour où nous prenons le chemin de l’abattoir...

Après avoir été élevés en unité de production industrielle, des dizaines de millions de porcs sont abattus chaque année. Nous, les truies, nous sommes fécondées artificiellement dans une cage d’isolement. Pendant nos quinze semaines de grossesse, nous végétons à l’étroit dans la pénombre. Pendant et après l’accouchement nous sommes sanglées dans des cages spéciales. Impossible de s’y déplacer, nous pouvons seulement nous lever et nous rallonger. Dans ces conditions, il nous est impossible de nous occuper de nos enfants.

Au premier jour de leur vie, on coupe à la pince les dents de nos pourceaux. Trois jours plus tard on leur coupe la queue. A trois semaines, les pourceaux mâles sont castrés, la plupart du temps sans anesthésie. Après 4 ou 5 semaines, on nous enlève nos enfants. Cela vous indiffère, vous les hommes ! Pour vous nous ne sommes rien d’autre qu’une boule de viande qui grandit toujours trop lentement.

Nos enfants sont élevés en groupe de 80 à 200 dans une obscurité presque complète. Le sol de leur prison, sans paille ni litière, est composé de grilles très ajourées, ce qui leur enlève toute stabilité et produit chez beaucoup d’entre eux des lésions au niveau des articulations. Les jambes de certains de nos congénères se putréfient littéralement, bien qu’ils soient encore vivants. La puanteur des émanations d’ammoniaque est horrible : c’est pourquoi ceux qui nous élèvent ne peuvent passer plus de quelques minutes par jour dans notre étable. Chez certains d’entre eux, cela déclenche des problèmes respiratoires, des bronchites, de l’asthme ou une inflammation des sinus. Cependant, nous, les animaux, nous devons supporter cette puanteur horrible 24 heures sur 24, tout au long de notre vie de misère... Et cela, bien que nous, les porcs, soyons par nature des animaux très propres. Quelle odeur émanerait de vous si vous étiez, comme nous, entassés dans une cellule étroite avec 80 de vos congénères, obligés de vivre au milieu de vos propres excréments ?

Moi, qui suis une poule, je suis aussi tout particulièrement victime de l’élevage industriel. Regardez à quoi je ressemble ! Des dizaines de millions de poules pondeuses végètent avec moi le temps de leur courte vie dans des hangars sans fenêtres, enfermées dans des cages empilées les unes sur les autres, sur parfois 8 étages. 22 poules se partagent un mètre carré. La puanteur y est insoutenable.

Afin d’améliorer nos rendements à la ponte, on nous oblige à supporter de la lumière artificielle 20 heures par jour. Le sol de nos cages est grillagé, c’est pourquoi nous sommes souvent estropiés. Poussées par le désespoir, beaucoup de poules s’arrachent mutuellement leurs plumes. Pour empêcher cela, les hommes préfèrent nous couper le bec.

Après avoir passé 14 à 18 mois en camps de concentration pour gallinacés, nous ne sommes plus capables de produire des œufs en nombre suffisant. Dès lors, devenues « non rentables », comme vous dîtes, notre destin s’arrête brusquement et se termine au fond d’une marmite. En tout cas, c’est ce qui arrive à celles d’entre nous qui parviennent à survivre à leurs abominables conditions d’existence, puisque 1/5 d’entre nous décèdent avant. En effet, beaucoup meurent de stress, de maladies infectieuses ou de maladies des os. Voilà les souffrances qu’il nous faut endurer parce que plus de 90% des humains se nourrissent d’animaux.

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Nous, les moutons, vous nous transportez des milliers de kilomètres durant, à travers toute l’Europe, de Pologne jusqu’en France, de Hambourg jusqu’à Gènes. Là, à l’aide de grues, on nous embarque sur des bateaux pour l’Afrique ou le Moyen-Orient. Nous restons entassés les uns contre les autres, des journées entières, sans eau, sans nourriture, dans une chaleur torride ou un froid glacial, certains d’entre nous ont les os brisés, d’autres des blessures ouvertes.

Beaucoup d’entre nous, les poules, ne survivent pas à leur transport. Nous mourons de soif, d’étouffement, de blessures graves, de panique et de stress.

Sur le chemin vers l’abattoir, certains d’entre nous sont si faibles qu’ils ne sont plus capables de mettre un pied devant l’autre. Pour les faire avancer malgré tout, on leur place des crochets en fer dans la bouche, les yeux ou l’anus.

Pourquoi n’avons-nous pas le droit de vivre en liberté, dans la nature et à l’air libre, et de quitter la terre de mort naturelle ?

Dans de nombreux pays, la législation stipule qu’il est interdit de faire souffrir un animal ou de lui causer des dommages sans raison valable et sensée. Pourtant vous ne vous contentez pas de nous infliger des souffrances et de nous martyriser, vous nous enlevez carrément la vie ! Pour quelles raisons valables et sensées commettez-vous de tels actes ? Vous trouvez que la chair de notre corps a bon goût et vous êtes fiers de servir à vos invités nos jambes, nos bras et nos muscles morts. C’est cela que vous appelez une raison valable et sensée ?

Vos abattoirs signifient notre mort. On y massacre à huis clos, presque de façon clandestine pour que personne ne voit ni n’entende. Ainsi, chaque année, ce sont plusieurs millions de bœufs, plusieurs dizaines de millions de porcs, d’oies et de chevaux et plusieurs centaines de millions de poules, que vous assassinez.

Pour tranquilliser votre conscience, vous dites que nous mourons rapidement et sans douleur. Vous préférez fermer les yeux devant notre détresse. Pourtant, il est courant que nous soyons encore conscients lorsqu’on nous éventre, qu’on nous égorge ou qu’on nous scie les pattes. Bien que vous aimeriez croire le contraire, vos méthodes d’anesthésie sont souvent défaillantes.

Impossible de retenir nos cris d’effroi lorsqu’on nous pend par les pieds à un crochet, la tête en bas. Nous gigotons, remplis de peur devant la mort, soumis à des douleurs infernales. Ceux d’entre nous qui attendent leur tour voient leurs frères et sœurs agoniser sous la torture et savent qu’ils vont subir le même sort. Mais vous ne connaissez pas la pitié. Derrière les mots « raisons valables et sensées », c’est le plaisir du palais et la conscience de l’estomac qui se dissimulent bien hypocritement.

« Tu ne tueras pas », est un des Commandements que Dieu a donnés aux hommes. Ce commandement, vous l’avez falsifié et transformé de la façon suivante : « Tu n’assassineras pas ». Mais comment appelez- vous ce qui se passe dans vos abattoirs, qui ne sont pour nous rien d’autre que des camps d’extermination ? Est-ce tuer ou seulement assassiner ? En vérité, pour nous, les animaux, ces subtilités linguistiques ne changent rien : que nous soyons tués ou assassinés, la mort reste la mort.

Vous aimez certains animaux, les chats par exemple. Vous vous occupez de nous, nous faisons partie de votre famille... Mais ceux qui n’ont pas cette chance finissent à la casserole.

Nous les poules, c’est par dizaines de milliers que vous nous tuez chaque jour. Vous êtes devenus de véritables professionnels du meurtre à la chaîne.

Nous sommes des poussins tout juste sortis de leur coquille. Mais pour notre plus grand malheur, nous sommes de sexe masculin. Cela signifie qu’à vos yeux nous sommes inutiles puisque incapables de pondre des œufs, c’est pourquoi nous allons être jetés vivants dans un hachoir à viande ou asphyxiés au gaz. Chaque année, c’est le sort de dizaine de millions d’entre nous. Mais celui qu’on n’extermine pas ainsi a-t-il un meilleur sort. Jugez-en : on l’engraisse 5 semaines avant de le décapiter et de se repaître de son corps. Quel est le destin qui vous serait le plus agréable ?

Quant à nous, nous ne pouvons échapper à ce monstre qui s’appelle «  l’homme ».

Voulez-vous savoir comment nous allons quand on nous pend vivant par les pieds ? Faites une expérience qui donnera un peu de piment à votre vie : Pendez-vous par les pieds à une poutre du grenier. Avant de perdre connaissance vous aurez tout le loisir de ressentir ce que vous nous faites endurer.

Pourquoi ? Pourquoi tout cela ? Quand les hommes comprendront-ils que nous aussi nous ressentons et que, pour cette raison, nous sommes sensibles à la souffrance ? Nous éprouvons ce que vous nous faîtes subir. Tout comme vous, nous ressentons la douleur.

Nous les cochons, nous aimerons comprendre pourquoi vous nous ôtez la vie ? N’avez-vous pas assez à manger ? La nourriture que la nature vous offre ne vous suffit-elle pas ? Faut-il vraiment que vous vous emplissiez le ventre de nos cadavres. Pourquoi le faîtes- vous ? N’avez-vous pas de sentiments ni de conscience ?

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Vous croyez nous anesthésier à coup d’électrochocs. La douleur que nous éprouvons parcours toute notre tête et notre corps, comme un éclair. Pourquoi faîtes-vous cela ?

Pensez-vous que nous ne ressentons plus rien quand, après l’électrochoc, vous nous jetez dans de l’eau bouillante pour mieux nous enlever les poils de la peau. En vérité, votre anesthésie n’agit pas très longtemps, et c’est vivant que la plupart d’entre nous sont précipités dans l’eau bouillante dont nos poumons se remplissent immédiatement. C’est une mort horrible.

Massacre à la chaîne, l’extermination finale

De leur naissance à leur exécution, leur vie n’est que souffrances, peurs, et stress.

Que nous avons-vous fait pour devoir endurer ce sort ? Pourtant, nous aimerions vivre en paix avec vous sur cette planète, en amis, ou en frères et sœurs, comme dans une grande famille.

Certaines personnes préfèrent se nourrir de viande bio. Elles ont ainsi meilleure conscience, car nous avons une vie meilleure. Oui, c’est vrai, nous sommes mieux traités et parfois même caressés. Cependant, nous finissons quand même sous le couteau du boucher. Bio ou pas, la mort reste la mort !

Le boucher bio réfléchit de la sorte : « Puisque l’animal doit mourir, qu’au moins sa vie soit douce. » Mais pourquoi pense-t-il «  Puisque l’animal doit mourir... » S’il n’existait pas de boucher, faudrait-il que nous mourrions ?

Vous les hommes, vous manquez cruellement de caractère. Pour que leurs animaux « ressentent leur proximité jusqu’au dernier moment », comme ils disent, certains fermiers bio nous accompagnent personnellement chez le boucher. Ils font comme s’ils étaient nos amis, puis ils nous trahissent, et nous, vaches bio, porcs bio, poules bio, nous sommes assassinés comme tous les autres animaux de boucherie : une injection, les pinces à électrochoc, la tête tranchée, la mort. Une exécution reste toujours une exécution et la mort reste toujours la mort.

Les chasseurs abattent chaque année des milliers de mes frères et sœurs sangliers

Et n’allez surtout pas croire que leur agonie soit rapide. Beaucoup d’entre eux sont seulement blessés. Les balles à expansion utilisées par les chasseurs arrachent la chair de l’animal mais bien souvent celui-ci parvient pourtant à s’enfuir. Alors commence ce que les chasseurs appellent avec excitation « La chasse à la trace ».

Suivre les traces d’un animal blessé est, selon les chasseurs, quelque chose d’absolument exaltant. Cela peut durer des heures ou même des jours. Beaucoup de mes amis et des membres de ma famille achèvent ainsi leur vie dans d’atroces souffrances, avant que le chasseur ne leur assènent le coup de grâce.

En raison du nombre considérable de postes d’observation placés en lisière des forêts, tels des miradors au quatre coins d’un camp d’internement, nous, sangliers, n’avons quasiment aucune chance de passer entre les mailles du filet tendu par nos assassins. D’ailleurs, pour mieux endormir notre vigilance, les héroïques chasseurs disposent du maïs ou d’autres appâts que nous aimons, au pied de ces « postes de tir ». C’est le dernier repas du condamné à mort que nous prenons là, car, si on nous attire de la sorte à l’aide cette nourriture, c’est pour mieux nous abattre, confortablement et lâchement installé en haut d’un mirador.

Ainsi, ce sont 5 millions d’animaux qui sont abattus chaque année en Allemagne. Pourquoi les laissez-vous faire ? Qui peut dire qu’il ignore ce qui se passe dans les forêts ?

Notre espace de vie naturel à nous les daims et les biches, ce sont les prés, les champs et la lisière des forêts. Pourtant, la peur de rencontrer des chasseurs nous oblige à nous retrancher au plus profond des bois. Nous n’y trouvons pas la nourriture dont nous aurions besoin, les herbes, les plantes et baies auxquels nous sommes habitués.

Et lorsque, pour ne pas mourir de faim, nous commençons à grignoter l’écorce des arbres, un coup de carabine a vite fait de nous surprendre.

Nous, daims chevreuils et biches, nous sommes des herbivores. Pourtant, beaucoup de chasseurs n’hésitent pas à nous nourrir à l’aide de fourrages concentrés contenant des farines animales, nous exposant ainsi au danger de l’EBS.

Nous aussi on nous appâte avec de la nourriture pour mieux nous atteindre du haut des miradors. Mais nous, nous voulons vivre !

Plus de 60% des chevreuils touchés ne meurent pas sur le coup. Bon nombre de mes amis se traînent des heures voire des jours durant à travers la forêt, les viscères hors du ventre. Les faons assistent impuissants à l’agonie de leur mère et restent seuls, à la merci de la faim et des autres dangers.

Pourquoi ne faites-vous rien contre cela ? Pourquoi laissez-vous agir une minorité violente et brutale de chasseurs ?

J’ai tout juste trois semaines. Ma maman vient d’être abattue par un chasseur. Elle est morte sous mes yeux. Mes deux frères et sœurs et moi, nous sommes seuls désormais. Nous avons faim et soif, mais sans le lait de notre maman et sans sa protection, nous sommes voués à une mort certaine.

les chasseurs abattent des centaines de milliers de lapins par an, et c’est ainsi que nous figurons désormais sur la liste des animaux en voie de disparition.

La battue est l’une des formes de chasse parmi les plus prisées. Un grand nombre de chasseurs forment un large cercle, qu’ils referment petit à petit en avançant vers le centre. En essayant de nous enfuir sous l’effet de la peur, nous devenons des cibles inratables qu’il est facile d’abattre à coup de plomb. Et bien que nous soyons très rapides, nous n’avons aucune chance d’en sortir vivants.

Lorsque nous sommes touchés par une décharge du fusil, nous crions comme de petits enfants et nous nous tordons de douleur. Certains d’entre nous font même plusieurs sauts en l’air avant de retomber morts, ce qui réjouit particulièrement les chasseurs et provoque l’hilarité générale.

Plus un chasseur abat de gibier, plus il a de prestige aux yeux de ses confrères. Après nous avoir abattus, ils nous dépècent et nous vendent à des restaurants offrant des spécialités de chasse à leur menu. Comme si les hommes ne disposaient pas en surabondance de nourriture saine tels les légumes, les céréales et les fruits !

Certains chasseurs vont même jusqu’à aligner nos cadavres en longues rangées dans les travées des églises afin que leur butin soit béni par un prêtre. Mais de quel droit ? N’est-il pas écrit dans votre bible : « Tu ne tueras pas » ? Comment les prêtres qui cautionnent cela peuvent-ils encore prononcer le mot Dieu sans rougir ?

Chaque année, les chasseurs abattent près de des millions d’oiseaux : pigeons sauvages, grues, bécasses, canards sauvages, mouettes et oies.

Nous les canards vivons en famille la vie durant. Ce sont nos conjoints, nos enfants, nos parents que les chasseurs abattent.

Sur cette image, un chasseur ingénieux a attaché un canard par la patte pour mieux attirer une volée de canards sauvages en migration. Pensant trouver là une place riche en nourriture, les oiseaux se rapprochent. Le chasseur n’a plus qu’à tirer.

Beaucoup d’entre nous sont seulement blessés par les coups de fusil reçus. Soit nous mourons de nos blessures, soit nous conservons dans notre chair, le restant de notre vie, le plomb qui nous a atteint. On tire en moyenne 5 fois sur chaque canard !

Ceci n’est pas sans conséquences dangereuses pour l’environnement puisque ces gigantesques doses de plomb répandus dans la nature lui cause des dommages irréparables. C’est ainsi que bon nombre de cours d’eau sont pollués au plomb.

Nous les renards, nous sommes des animaux extrêmement intelligents et très sociables. Nous vivons en groupes et en familles notre vie durant. Notre père comme notre mère nous élèvent ensemble ; pour autant que les chasseurs les laissent en vie.

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Pourtant, aucun autre animal n’est poursuivi aussi impitoyablement que nous. L’an dernier, ce ne sont pas moins de 600.000 des mes congénères qui sont morts, victimes des fusils ou des pièges des chasseurs. Il nous harcèlent sans relâche, l’année durant. Ils nous guettent à la sortie de nos terriers et y lâchent leurs chiens qui pénètrent ainsi dans nos lieux d’habitation. Ils s’attaquent à nos terriers à coups de pelles et de pioches pour en extraire nos enfants et les tuer à l’aide de gourdins - l’un après l’autre.

Les chasseurs nous tendent des pièges cruels. Une renarde qui avait eu la mauvaise idée de vouloir se saisir d’un appât avec sa patte a vu le piège se refermer sur elle. Comme elle était mère et que ses renardeaux l’attendaient dans le terrier et sachant que sans elle ils étaient voués à une mort certaine, elle se libéra en se coupant elle-même la patte à l’aide de ses crocs.

C’est parce que la chasse au renard n’est pas réglementée que d’innombrables renardeaux meurent affamés et assoiffés dans leurs terriers au cours des mois de mai et de juin. Les mères, bien qu’en phase d’allaitement de leurs petits, sont abattues sans pitié.

Les chasseurs veulent inculquer à la population la peur de notre espèce en affirmant que nous sommes un vecteur de diffusion de la rage. Les hommes ne savent-ils pas que c’est la chasse qui est la cause principale de l’expansion de la rage ? La traque ininterrompue dont nous sommes l’objet nous oblige à quitter nos territoires - et provoque l’expansion de la rage. Une expérience effectuée dans la forêt bavaroise en est la preuve. Celle-ci consistait à renoncer à la chasse au renard sur un certain périmètre de forêt. Il s’ensuivit la disparition de la rage dans ce secteur.

Tout chat qui s’éloigne de quelques centaines de mètres des zones d’habitation est en danger de mort, car il est alors permis aux chasseurs de l’abattre. En Allemagne, 350.000 chats et 40.000 chiens périssent chaque année à cause des chasseurs, abattus ou pris dans des pièges.

Les chasseurs déposent les chats abattus en des points précis de la forêt et s’en servent pour appâter les renards. Attirés par la charogne, ces derniers deviennent des cibles faciles. Interdisez aux chasseurs le droit de nous tuer, nous les chats et nos amis les chiens ! Les attaques des chasseurs doivent cesser ! Nous voulons vivre !!

L’homme ne se contente pas de martyriser les animaux, de les torturer, de les tuer et de les manger. Dans sa perversité grandissante, celui qui se considère comme « la couronne de la création », n’hésite pourtant pas à utiliser les animaux comme objets sexuels.

Pour quelle raison ce chasseur est-il couché avec un sanglier ???

Lors de festivités succédant à certaines parties de chasse, il n’est pas rare qu’on baisse son pantalon...

Les sévices sexuels commis par des hommes sur des animaux sont toujours plus répandus. Rien qu’en Allemagne, 500.000 animaux périssent chaque année à la suite de telles violences. Une étude montre que 8% des hommes et 3,6% des femmes de ce pays ont déjà eu des contacts sexuels avec des animaux, A la campagne, ces chiffres montent jusqu’à 15% !

On constate que la sodomie pratiquée sur des animaux est plus particulièrement répandue dans les régions et les pays fortement soumis à l’influence de la religion catholique.

Le grand public est rarement informé de ces crimes puisqu’en Europe, seule la France condamne de tels délits.

Dans un article de journal, on peut lire ceci : « Lyon, France. 6 mois de détention pour délit sexuel pratiqué sur un chien ».

Les hommes prétendent aimer les animaux et affirment que nous éprouverions du plaisir à subir cette forme de violence. Croyez-vous vraiment que nous puissions éprouver du plaisir à être traités comme des objets sexuels, à être blessés, mutilés, déchirés ? Ces crimes sont commis dans l’ombre et dans le silence, car nous les animaux, nous ne pouvons parler et porter plainte comme vous, les hommes...

Le sort des animaux n’intéresse pas l’homme. Dans une région du centre de l’Allemagne, comme le montre la reproduction de cet article de journal, une jument a été violée par un homme qui a utilisé un objet pour la blesser. Même si la blessure est aujourd’hui guérie, son propriétaire parle de trouble du comportement et de blessure intérieure irréparable. Le criminel n’a pas été retrouvé. L’enquête menée auprès de la population et des cloîtres environnant, dont les membres sont considérés comme personnes à risques, n’a pas abouti.

En tranches dans vos assiettes ou en objets sexuels dans nos enclos, nous les animaux sommes systématiquement les victimes de vos désirs. Pour combien de temps encore ??? "

Aujourd’hui 45 milliards d’animaux sont élevés et exterminés tous les ans.

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Ce procès a fait l’objet d’un enregistrement vidéo sur cassette. Vous pouvez vous procurer cette cassette en vous adressant à l’adresse suivante : LA PAROLE, B.P. 326-08, 75365 Paris Cedex 08

 Rq : Les illustrations de cette page ne sont pas extraites de cette vidéo.

Voir également :
 la cour internationale de justice pour le droit des animaux
 le tribunal des animaux dans Le Courrier Suisse
 le procés des corridas
Pour aller plus loin :
 http://www.cahiers-antispecistes.org
 http://antispesite.free.fr
 http://www.dudroitanimal.fr.st

Voir aussi : Le Tribunal international des droits de la Nature pendant la COP21 à Paris, 2015


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80 messages

  • > Le Tribunal des Animaux

    Le 12 février 2006, par berger nomade

    Tout d’abord bonjour,je viens de decouvrir votre site et votre article le tribunal des animaux,je le trouve tres bien fait et pourtant je ne peut pas etre d’accord avec tou ce qui est dit ; Je naime pas l’amalgam qui est fait entre les elevage industrielle et les petits elevage traditionnel ou bio,pour vous dans se que je lis je m’apercois que le bien etre animal n’a pas d’importance,car il fini toujours par la mort,d’autre par il meurt aussi des animaux sans qu’il soit manger mais aussi de viellesse et meme si elle sont rare vous n’avez pas le droit de l’oublier. je trouve aussi tresz facile aux personnes vegetarienne,d’avoir bonne consiance ,mais se qu’il mange vie aussi il ne ce pose pas de question si quand il arrache un haricot sa lui fait mal ,ou une tomate ou autre c’est facile sa ne cris pas pas de cris. Je pense qu’il ne faut pas oublier que des gents vive de ces elevages,une vache un cochon des poules sont souvent leur seul facon de vivre,ou de survivre,alors il ne faut pas les accabler,moi memes je pocede des animaux pour vivre 3 vaches 8 chevres 5 moutons et tout ce petit monde aide a faire vivre une famille de 5 personne qui n’a que sa de revenu,je suis souvent confronter a se probleme avec les personne,et je sais se que mes animaux mange et donc ce que j’achete pour les nourire correctement et quand je dis au gens que je veux bien les garder si il me donne le coup de leur entretien il ni a plus personnes alors je continu a discuter et de respecter leurs idees mais malheureusements se n’est pas reciproque,et je suis bien obliger de me rendre compte qu’il sont aussi voir plus agressif et souvent moins respectueux que les personne mangeant de la viande envers les humain et je trouve sa desolent de voir que ses personne aide plus volontier les animaux et reste de marbre devant la soufrance humain et bien souvent il leurs est facile de juger alors que quelquefois il siffi de comprendre et d’accompagner.je vous remerci d’avoir lut cet article malgres toute les fautes,mais pour moi les idee et les reflections ainsi que le respecr et plus important

    • > Le Tribunal des Animaux

      Le 14 février 2006, par Romuald

      Bonjour

      Je suis tomber sur votre tribunal des animaux en cherchants les plantes médicinales pourcréer et savoir fabriquer des pommades d’entretien et de soins pour mes amis les animaux, mais pas pour des fins commerciales.

      Je voudrais réagir en tant que végétarien qui se respecte mais aussi en tant qu’être humain, à tous ce que j’ai pu lire ici. Certains disent que ca n’est pas égale à cela, mais comment l’homme peut t’il se sentir supérieur aux autres êtres vivants de la planète, dieu la créer pour qu’il soit un sauveur, un inconditionnel et non un saccageur, un assassin ou un destructeur, comment peut t’on accepter, qu’un homme n’est pas de sentiment deja pour la nature qui l’entour tant végétale qu’animale, comment peut t’il réagir et agir en bonne conscience, en trouvant au sols sur une routre des tonnes de sachets et déchets q’uil a créer lui même et qu’il ne soit même pas capable de ramasser. Je trouve cela trés lache, L’homme depuis son existence a faire beaucoup de male aussi bien à la vie végétale que la vie animale et il ne peut malheureusement pas dire le contraire, tous cela pourquoi, pour un toit une vie, ect.... je ne dis pas que ce soit mal de se reproduire, bien au contraire, mais dans la limite de la vie actuelle bien sur, en 20 ans la populations de la planète a quasiment triplé ce qui imposse a la nature de vivre encore une épreuve, dêtre de nouveau saccagé pourquoi, pour que l’homme puisse constuire des habitations, je dis non la c’est trop horrible aussi, comme les gens qui veulent s’installer sur la lune, mais n’ont t’il pas de cerveau ces gens la, ou font t’il expret de ne pas en avoir, avec tous le mal que vous avez deja fait sur terre vous voudriez encore saccager la lune et les élements qui l’entourent, car vous êtes acharner, et ens oif, de reconnaissance, d’argent et gloire, tous ca pour assoier votre fessier sur un fauteil fait en peaux d’animal. Mais avez pensez à ce qu’endure ces animaux avant d’arriver sur votre fauteuil, non bien sur et ca ne vous regarde pas, du moment que vous êtes assis desssus.

      Moi je dis qu’il faut apprendre a changer l’esprit humain avant toute chose, moi je voudrais que les êtres humains puissent se rendent compte de leur bétisse car malheureusement le dicton le dit bien la bêtisse est humaine et qu’il changent de conscience, nous nous battons pour le respect de la vie animale, pour le respect de la vie végétale. Comment accepter qu’un élevage puisse abattre dans des conditions lamentables, remplies de souffrances des milliers d’animaux par an, vous pouvez manger de la viande mais tuez les au moins dignement, sans souffrance, nous savons que c’est votre gagne pain, mais si moi j’aurais fais comme vous, avec cette dignité je pense que j’aurais pu prendre toute votre clientèle.Vous allez les tuez, ayez au moins un peu de respect pour eux, laissez les brouter des heures dans les champs verts, laisser les courrir, gambader, voire la lumière du jour et tout le reste, imaginez vous si on faisait la même chose a nos proches, nos amis, notre famille, enfermés, vcloitrés , battus, pour etre ensuite tuez salement et cruellement, ca vous plairez ? je ne pense pas alors pourquoi faire subir des choses a d’autres êtres vivants ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse ? je pense que quand les hommes auront compris cela ils auront compris beaucoup de chose a la vie. Moi j’ai sauvés des animaux de l’abattoir a deux pas du couteau je ne le regrette pas et si j’aurais de l’argent (et oui demandeur d’emploi non rénuméré) j’en aurais sauvez encore pas mal.

      Et aussi éduquez vos enfants aux respects de la vie végétale et animale (foret, animaux, entretien, dechets ect...) car les protecteurs futures se sont eux. Et sachez que la souffrance quand on cueille un fruit car nous ne sommes pas des barbares, nous n’arrachons pas, nous cueillons les fruits les légumes, nous entretenons nos plantations, nos arbres et notre vie tant végétale qu’accompagnez des animaux, donc ne leur faisons pas de mal, en comparaison a vous qui tuez et assassiner, des animaux, juste pour avoir de l’argent, l’argent se gagne et se mérite, a l’heure actuelle plus personnes ou quasiment ne la mérite vraiment .

      A bon entendeur, réflexion et compassion sont deux mots que l’homme devrait mettre dans son vocabulaire,il est capable de faire souffrir des animaux alors pkoi pas ces proches.

    • > Le Tribunal des Animaux

      Le 24 février 2008, par quelqu'un qui est toujours contente de vous avoir trouvé ! (...)

      Peut-être est ce vrai pour certains, il ne faut pas faire de généralités là dessus, moi je pense que tout se tient.

      • > Le Tribunal des Animaux

        Le 24 février 2008, par quelqu'un qui est toujours contente de vous avoir trouvé ! (...)

        je disais cela en réponse à BERGER NOMADE pour : ."..mais malheureusements se n’est pas reciproque,et je suis bien obliger de me rendre compte qu’il sont aussi voir plus agressif et souvent moins respectueux que les personne mangeant de la viande envers les humain et je trouve sa desolent de voir que ses personne aide plus volontier les animaux et reste de marbre devant la soufrance humain..."

  • > Le Tribunal des Animaux

    Le 12 décembre 2005, par Gilbert AGBODOLI

    Bonjour à tous,

    Il existe aujourd’hui le Club Mondial pour la Spiritualité et le Végétarisme ( CMSV ) dont le slogan est : NOUS POUVONS VIVRE SANS MANGER LES ANIMAUX.

    Ce club a pour missions de montrer aux uns et autres que la consommation des animaux est contre les principes de la vie et que la meilleure manière de vivre sainement est d’être végétarien ; le végétarisme est bon pour la santé, la morale, la science et la spiritualité.

    Je vous invite à vous inscrire massivement sur le site :http://spiritvege.affinitiz.com pour pouvoir avoir accès aux données du site sur la spiritualité et surtout sur le végétarisme.

    Voir en ligne : http://spiritvege.affinitiz.com

  • > Le Tribunal des Animaux

    Le 26 octobre 2005, par Choupi

    Bravo ! C’est bien d’inverser les rôles de temps au temps, on devrait même le faire plus souvent.

    Ce qui me chagrine un peu, c’est que tout les sites destinés à la protection animale n’ont comme membres des personnes qui déjà sont conscientes des souffrances infligées aux animaux. Si elles visitent ces sites et forums, c’est pour trouver ensemble une solution pour que les "imbéciles" (excusez-moi du terme) prennent eux aussi conscience que les animaux ont droits de vie et de respect. Mais espérons ensemble que nous puissions y arriver.

  • > Le Tribunal des Animaux

    Le 16 octobre 2005, par Titus

    je n’ai pas eu le courage de tout lire, trop dur ! C’est tout simplement une abomination, un carnage immonde. J’ai honte de mes congénères, ces tortionnaires abjects. Cela fait seulement 2 ans que je consacre un peu de mon temps à la protection animale, et je n’en reviens toujours pas de constater à quel point on martyrise les Animaux. Au menu de ce carnage :
     mutilations diverses et variées
     tortures en tous genres
     viols (oui on viole des animaux !!)
     assassinats

    Je continue ? parce que la liste est très longue !! Refusant de cautionner cette barbarie, je suis devenue végétarienne et je ne m’en porte pas plus mal. A ceux qui s’inquiètent quant aux carences, pas besoin de faire des études de nutritioniste, on trouve TOUT ce qu’il faut pour une alimentation équilibrée (ex : le quinoa pour les protéines !), la preuve, de grands sportifs olympiques sont végétariens (C. Lewis). Soyez un peu curieux et surfez sur le net, vous trouverez ttes les infos nécessaires.

    A tous les crétins("pas de pitié pour les bêtes"), je répondrais "imagines-toi la terre sans animaux !" Les Animaux sont doués de sensibilité, souffrent autant que nous, A CAUSE de nous(souvent sans se plaindre), et nous, qui nous fait souffrir ? NOUS. Nous sommes le pire prédateur que la terre ait connue, nous avons tués plus d’êtres vivants que toutes les catastrophes naturelles réunies !

    La planète est VRAIMENT en danger, tuer la Faune, c’est aussi tuer la Flore, donc l’écosystème ; Bordel réveillez-vous !! ils ont fait de la plus belle planète du système solaire un véritable enfer. regardez, lisez, écoutez, discutez et...agissez, mais jamais n’abandonnez ! Ma motivation est simple et basique, mon espèce ayant évolué (grâce à qui ???), je suis capable de raisonner, d’analyser et comprendre, douée de sensations, de sensibilité et de sentiments, je sais que la souffrance physique peut être tellement insoutenable que le coeur peut lâcher, et ça vaut aussi bien pour mon espèce que pour les autres, et quand je lis dans un article que des milliards d’Animaux vivent ce cauchemar tous les ans dans l’indifférence (presque) générale, ça dépasse l’entendement et me brise le coeur. Je ne crois plus en l’être humain, ce parasite.

    "On reconnaît la valeur d’une nation à la manière dont elle traite ses Animaux" - Mahatma Ghandi

    • > Le Tribunal des Animaux

      Le 9 février 2007, par X

      SCANDALE ! Mon message a été censuré !

      il disait que ca devait finalement etre marrant de violer une chevre...

      MAIS LES MODERATEURS ONT LE "SUPPR" LEGER ET N’ONT BIEN SUR PAS COMPRIS LE 2ND DEGRE.

      Il y a des causes bien moins médiatisées et qui mériteraient qu’on s’en préoccupe un peu plus, alors s’il vous plait, un peu de légereté dans vos propos...

      • > Le Tribunal des Animaux

        Le 24 février 2008, par quelqu'un qui est toujours contente de vous avoir trouvé ! (...)

        Justement cette cause n’est certainement pas médiatisée ! ... étant donné que ceux qui en souffrent n’ont pas la parole !

  • > Le Tribunal des Animaux

    Le 22 septembre 2005, par orion

    j’aime la "reference" à la religion catholique mere de l’usage sexuel des animaux. eh ! oh ! faudrait pas fumer la moquette et peut-etre lire de temps en temps et voyager aussi ! en islam existe une codification des rapportsd homems-aznimaux. du genre (ayatollah khomeyni) "la viande de cheval peut etre con,sommé". cependzant sqi le chevfal a ete sodomisé, il ne peut plus etre mange ensuite". autre : "on ne doit pas sodomiser un chameau au dela de l’anneau de circoncision". et en europe, l’auteur semble ne guere connaitre les poays scandinaves ou slaves ou des coutumesd chamrantes et autres existent... curieux rapprochement zoophilie catholicisme... il serait interessant de savoir le but VRAIMENT cherche par l’auteur.

    • > Le Tribunal des Animaux

      Le 24 février 2008, par quelqu'un qui est toujours contente de vous avoir trouvé ! (...)

      @Orion

      Il faut tout de même un peu faire de distinctions ! c’est certainement vrai que les autres ne sont pas mieux, l’auteur n’a peut-être pas fait le tour de tout, mais il a quand même le droit de parler d’un sujet qui n’est apparemment pas sur la religion catholique malgré tout :) ... c’est pas pour ça que l’idée est moins vraie ! ou sinon on pourrait rajouter que les catholiques sont paranos en plus ! :D !

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