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le 10 septembre 2004

Compte Rendu sur la rencontre "écovillages" 2004

Ecosite de La Borie - Saint Jean du Gard - 21-22-23 août

 Compte rendu, par Jean Luc Girard
 récit détaillé, par Yves Faugères

Compte Rendu

Vendredi Samedi et Dimanche dernier se tenait une rencontre autour des écovillages francophones à La Borie, à St Jean du Gard (voir le programme de cette rencontre écovillage). Qu’est-ce qu’un écovillage ? C’est justement la question que posaient certains visiteurs pendant les débats. La réponse a été présentée sous de multiples facette : un écovillage, c’est un lieu de vie où voisinent habitat, activités économiques et de loisir, espaces publics et espaces privés, et où les relations entre habitants sont ce tissu de convivialité et d’entraide que connaissent les villages traditionnels. Mais surtout un écovillage, c’est un petit morceau de société qui a fait le choix d’un fonctionnement aussi écologique que possible en réexaminant les choix généralement fait à notre place, et en optant pour des solutions différentes au quotidien. Cette démarche se concrétise dans l’habitat sain, les énergies renouvelables et en particulier le refus de l’électricité nucléaire, la préférence pour le bio, une forme de démocratie locale et participative, une exigence particulière pour des relations humaine non-violentes...

Passerelle Eco n°72 : Créer un Écolieu ou un Habitat Participatif

L’habitat participatif, les écolieux, les écovillages et leur parcours de création : organisation, financement par l’emprunt participatif, juridique pour le foncier et pour les activités, étapes (...)

En France, les écovillages existent le plus souvent sous la forme d’écohameaux. Avec les sympathisants et les nombreux projets en cours de création, ils disposent d’un bulletin d’information animé par l’association Passerelle Eco. Ce réseau permet également d’échanger les expériences positives, et de diffuser les savoir faire originaux qui rendent possible l’écologie au quotidien.

Réunion Ecovillage 04, à La Borie Ces rencontres à La Borie ont été l’occasion pour l’écohameau Carapa (près d’Alès) de se présenter devant des personnes venues de France entière, et même d’Afrique. Habitat rond en matériaux naturels et si possible locaux, énergie solaire et micro-hydrolique, végétarisme, telles sont les particularités de Carapa. L’un des habitants, Hugues, a également présenté un cuiseur solaire qui, l’après-midi étant ensoleillé, a servi à cuisiner d’excellentes lentilles servies au repas du soir... On vit une la crise définitive du pétrole ? Qu’à cela ne tienne : le renouvellement des énergies est en cours ! ! Tiens, on a oublié de demander au Maire de St Jean du Gard, venu participer aux débats, quand est-ce que la commune se déconnectait du réseau EDF nucléaire ? La réponse n’est certes pas évidente ... Il faudrait rééxaminer les besoins et éliminer les consommations inutiles (énergie de veille des appareils électriques, pertes en ligne dues au transport sur de longues distances...).

Les écovillages permettent en général des modes de vie plus simples, où la convivialité, les échanges et la solidarité de proximité remplacent la consommation de produits toujours renouvelés mais qui ne procurent jamais vraiment la satiété. Comme la planète peine aujourd’hui à supporter le poids des hommes et des pollutions induites par leurs activités, il est devenu urgent de renoncer au mirage d’une croissance économique infinie alors que les ressources sont forcément limitées, et de songer à une décroissance durable et bénéfique au plus grand nombre.

Les moyens existent, et l’écosite de La Borie, qui accueillait la rencontre, présentait sur place nombre de ces techniques qui font d’un quotidien qu’il respecte l’environnement : à travers la construction en chaux et chanvre, ou en « bois cordé » (maçonnerie de bûches de bois bien sec), à travers l’utilisation de toilettes sèches, ou avec l’épuration des eaux usées dont le projet est qu’il se fasse avec des plantes plutôt que des fosses septiques.

Ces rencontres ont été riches en découvertes. Vivement que les écovillages et les centres de vie et d’écopédagogie fleurissent en France, et qu’ils transmettent tous ces savoirs aux générations à venir !

Récit par Yves Faugères

J’ai (Yves) assisté en simple observateur aux 2 premières journées des Rencontres (voir le programme qui était initialement prévu, en fin de ce compte-rendu).

Voici ce que j’ai retenu de ces 2 journées :

1. Sur le concept des "Écovillages"

Le dimanche après-midi (22 août), les Rencontres étaient ouvertes "au public", c’est-à-dire à tout non-initié au concept d’écovillage. Les organisateurs et autres participants "au parfum" devaient en profiter pour expliquer ce qu’est un écovillage.

En fait cela est resté assez général... Ce qui est clairement apparu c’est qu’il n’existe pas d’écovillage en France, tout au plus peut-on parler d’écosite (tels que La Borie où se tenaient les Rencontres, Carapa à Saint Paul Lacoste dans la basse vallée du Galeizon) ou d’écohameau (Dionnay, dans l’Isère, la Ferme du Collet, près de Nice).

Le seul fait que l’on tourne autour de ÉCO avec "village", "hameau", "site" montre la difficulté à trouver une définition précise.

Il reste qu’un Écovillage reconnu et dûment estampillé existe en Écosse, à Findhorn ; Max l’a rencontré et Jonathan Dawson en a parlé (in French !). [1]. C’est une communauté de 400 personnes. Les besoins en énergie sont assurés à 100% sur place (pas besoin de l’EDF british !), la nourriture y est entièrement bio, la gestion des déchets est réalisée au travers d’une "Living machine", d’une machine vivante qui assure purification et recyclage des déchets liquides et solides. D’après Max, Findhorn est également une "machine à stages" : la communauté reçoit 5.000 stagiaires par an. Les uns s’initient au compostage et à la permaculture, d’autres à l’écoconstruction, d’autres à la méditation etc... Les revenus de Findhorn proviennent de ces stages payants. Jonathan Dawson, Secrétaire général du GEN-Europe (Global EcoVillage Network = Réseau mondial des écovillages), basé à Findhorn, nous a fait chanter en canon ce qui suit (attribué à un chef amérindien en réponse à une injonction d’avoir à déguerpir de "sa" terre) :
We belong to the earth
Every part of the earth is sacred to my people
This we know, the earth does not belong to us

(traduction :
nous appartenons à la Terre
toute partie de la Terre est sacrée pour mon peuple
ça on le sait, la Terre ne nous appartient pas !
)

Le GEN a été créé en 1995 à Findhorn et aussitôt subdivisé en GEN-Amériques, GEN-Asie-Australie et GEN-Europe. En 1995 l’Afrique n’avait pas été associée à GEN-Europe, car il n’y avait aucun représentant africain. Depuis lors GEN-Europe (4 personnes à mi-temps) a favorisé l’émergence de GEN-SEN (Sénégal). Des délégués sénégalais (Djibril, Salif) et une merveilleuse chanteuse sénégalo-danoise (Elise) ont présenté leurs projets au Sénégal (Colufifa, Comité de Lutte pour la Fin de la Faim en Casamance, Gambie et Guinée Conakry et Vassacoudé dans le nord du Sénégal).

2. Sur les participants

D’une petite quarantaine le samedi, l’effectif des participants a peut-être atteint la centaine le dimanche, grâce à l’ouverture au "public".

La plupart des intervenants étaient des personnes d’âge mûr. J’étais sans doute parmi les plus vieux, mais les moins de 40 ans étaient largement minoritaires.... Quelques Gardois (Carapa, Lasalle, St Hippo, moi...) à ma connaissance aucun Lozérien ne s’est manifesté, outre les Sénégalais j’ai noté des Suisses, Belges, Allemands, Autrichiens, Britanniques et des gens venant de l’Hérault, Ardèche, Nice, Marseille, Paris, Lyon... Toutefois le maire de St Jean du Gard, accompagné de 2 adjoints, est venu donner sa bénédiction au début des Rencontres tandis que le lendemain un "Pierre" Saintjeandugardien (?) a fait remarquer le peu d’attrait de ces Rencontres sur les indigènes...

3. Sur quelques présentations et animations

Je n’ai pas assisté à tout (en particulier à rien le lundi), alors je ne puis rapporter que sur ma sélection personnelle qui a été improvisée sur place et au moment.

3.1. L’écosite de La Borie

 A.F.P.E "La Borie" - 30270 St Jean du Gard - Jean-Luc Alexant et Karin Valy 04 66 25 81 50 à l’Ecosite ou 06 32 71 87 11 (Karin) (Notre rubrique "La Borie")

Cet Ecosite était né de la lutte à l’implantation d’un barrage sur le Gardon, lutte menée il y a quelques années par des autochtones regroupés dans une association. Lutte victorieuse, le barrage a été définitivement abandonné (le maire l’a confirmé). Le site de La Borie (qui était destiné à être noyé sous les eaux du barrage) est propriété du département du Gard, loué à l’association "A.F.P.E. La Borie".

Des négociations sont en cours pour que le département cède le site à la municipalité de St Jean du Gard et que celle-ci en confie la gestion à une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) à constituer à partir de l’A.F.P.E. Les actuels occupants de l’Ecosite paraissent confiants dans la réussite de ce processus. Ils/elles (ne soyons pas sexistes) projettent d’en faire une sorte de "Maison de l’Environnement en milieu rural cévenol" habitée et gérée en permanence et à temps plein par un couple d’agriculteurs et un/une responsable de l’accueil et bénéficiant de l’assistance de bénévoles et d’instructeurs à temps partiel. Ce serait donc un centre de formation/stage disposant de 35 lits (50 stagiaires envisageables à la fois). Le but : démontrer qu’écologie et économie sont compatibles. En d’autres termes qu’on peut vivre en Cévennes d’une manière écolo sans pour cela crever la dalle et revenir à l’âge de pierre...

Les "Laboriens" actuels sont : Annie Péguin (Trésorière), Jean-Loup Anthony (Président), Hélène Hollard (Coordinatrice), Bénigne Joliet (Personne ressource), Jérôme (Environnement), Flavien (Ecoconstruction), Pauline (Agriculture), Capucine et Aurélien (Patrimoine), Christine (Secrétaire), Jean-Luc Alexant et Karin Valy (Membres bénévoles). Il y a aussi Michel Ménager, un ancien acteur de la lutte contre l’extension du barrage, actuellement installateur en énergies renouvelables, mais qui ne s’intègre pas au projet associatif de l’AFPE.

3.2. L’écosite de Carapa

 Carapa, Vaugran, 30480 St Paul Lacoste, Tel) Carapa - éco hameau

C’est un lieu d’accueil et de stages. Olivier a construit son habitation en bottes de paille, Hugues a construit la sienne en panneaux en bois (maison dodécagonale ou octogonale... ), une yourte sur piloti est en cours de construction, un "tipi" est aménagé en lieu de réunion (=pow-wow).

3.3. Le futur écohameau de Dionnay (Isère, face au Vercors)

Il a été présenté au travers d’un film vidéo par Jean-Michel Pochat [2], ancien membre du conseil du GEN-Europe et principal animateur des Rencontres. C’est l’ébauche d’un "écovillage", avec des habitations dispersées sur un terrain et intégrant des voisins ayant diverses activités : peinture, sculpture, maraîchage, élevage et autres. L’écohameau entretient des bonnes relations avec la mairie du classicovillage hôte...

3.4. Le "jardin d’âme" de Lasalle (Soudorgues, Gard)

Projet d’habitat communautaire présenté par Maria et Tansen, Allemands du Gard qui ne voudraient pas faire de leur havre de paix une enclave ou un ghetto teuton : recherche de partenaires pour transformer un grand mas isolé (1.200 m² habitables et beaucoup de terrain) nécessitant d’importants travaux d’aménagement, en un "jardin d’âme" : recherche de soi-même, se réjouir du silence, "moi et la nature", méditation, retraite, énergies alternatives, créations (peinture, sculpture, agriculture si possible mais ce n’est pas essentiel).

3.5. La ferme du Collet (06 La Penne)

Projet de ferme communautaire présenté par Françoise Arias et son compagnon et Diego : 60 km au nord-ouest de Nice, une ferme de 24 hectares, en SCI, actuellement occupée par 2 familles, pouvant faire vivre jusqu’à 6 familles : recherche de nouveaux sociétaires pour la SCI.

Principes :
 On essaie de limiter les besoins énergétiques au minimum indispensable (voiture) : matériel simple, panneaux solaires, possibilité d’éolienne, travail hippomobile, machine à laver à pédale ;
 Permaculture (Pas de labours) ;
 Commercialisation : pain et surplus de légumes ;
 Accueil de stagiaires actifs seulement : nourriture et logement fournis en échange de travail sur la ferme.

3.6. Faucheurs Volontaires d’OGM

Jean-Baptiste Libouban, de la communauté de l’Arche, fondée par Lanza del Vasto, est venu présenter l’action de l’Arche contre la culture expérimentale des OGMs en plein champ.

L’Arche [3] a souvent été à l’origine de luttes telles que :
 opposition aux guerres coloniales (Indochine, Algérie) ;
 opposition à la torture ;
 opposition au nucléaire militaire et civil (voir sur le Jeûne pour Sortir du Nucléaire)

Tout naturellement l’Arche s’est associée au combat de José Bové et de la Confédération paysanne contre la culture d’OGMs en plein champ.
 La raison de cette opposition : faute de crédits suffisants pour pousser leurs recherches en sites clos non polluants pour l’environnement, les chercheurs passent directement de l’expérimentation en laboratoire aux essais en plein champ sans se soucier des conséquences d’un telle démarche. Or les OGMs sont des plantes agressives qui transmettent leurs caractères aux plantes environnantes non seulement par leur pollen mais aussi par les bactéries associées à leurs racines. Cette tendance totalitaire à envahir des champs plus ou moins proches peut aboutir à des situations ubuesques ou kafkaïennes telle que celle de cet agriculteur canadien bio qui a été attaqué en justice par Monsanto (firme semencière pionnière de la culture des OGMs aux USA) sous prétexte que les plants génétiquement modifiés trouvés dans ses cultures ne provenaient pas de semences régulièrement achetées à Monsanto... or ses champs avaient été contaminés "à l’insu de son plein gré" soit par pollinisation à partir de cultures OGM proches soit à partir de semences tombées de camions de transport Monsanto ! Le pauvre agriculteur a non seulement perdu son label "BIO" mais a été condamné à verser des royalties à Monsanto !!!
 Etant donné qu’aucun débat démocratique n’est possible sur le sujet et que les firmes semencières (Monsanto, Sagenta, Limagrain...) et les laboratoires de recherche nous mettent devant le fait accompli, la seule alternative est le fauchage des plants d’OGM ;
 Les faucheurs volontaires opèrent à visage et nom découverts et acceptent les risques : gnons, amendes, gardes à vue, incarcérations ; de 400 en 2003 ils sont passés à 3.300 en 2004 ;
 Bien que d’après le Crii-Gène des expériences sur des rats auraient montré la nocivité de cet OGM (conséquences sur le fonctionnement des reins) la commission de Bruxelles a autorisé la commercialisation en Europe du maïs BT11, le gouvernement français n’a rien dit ;
 Il y aurait déjà des huîtres OGM dans le bassin d’Arcachon (?), on parle également de saumons OGM (?)...
 Grâce à leur action, en 10 ans les cultures d’OGM en plein champ seraient passées de 80 à 8 hectares (au grand dam des firmes pharmaceutiques semencières et des chercheurs intéressés ou désintéressés) ;
 Les derniers fauchages ont eu lieu à Verdun sur Garonne, Riom (fief de Limagrain) et Pithiviers
 Suite à ces fauchages Noël Mamère et un autre député sont poursuivis et le 16 septembre aura lieu un nouveau procès à Millau contre 9 inculpés dont José Bové et J.B Livouban ;
 A ce jour les amendes pénales ont toujours été payées par le Collectif des faucheurs volontaires, par contre les indemnités demandées par les semenciers ou les organismes victimes des fauchages ne sont pas payées ;
 Conséquence de la mobilisation anti-OGM, les sites de culture en plein champ deviennent de plus en plus secrets ; jusqu’à récemment le site internet du Ministère de l’Agriculture mentionnait la liste des communes sur lesquelles des OGMs étaient cultivées, il semble que ce ne soit plus le cas. Mais les anti-OGM savent de toute manière repérer ces champs ;
 Les adresses utiles :
Collectif des Faucheurs Volontaires d’OGM, 1 rue Droite 12100 Millau
Courriel : faucheurs.ogm@laposte.net et LpLsam@free.fr
A paraître bientôt : Les OGM qui changent le monde de Gilles-Eric Séralini, Président du Crii-Gène.

3.7. Divers éco-trucs

 Moteur Pantone : la présentation sur ce "moteur à eau" n’a pas eu lieu. Un participant a indiqué que ce moteur ne permettrait une économie de 10% de carburant par rapport à un moteur normal mais que les réglages n’étaient pas encore finis. Un autre participant pensait qu’il existait un tracteur fonctionnant avec un mélange 50% carburant 50% eau car d’après Jean Réaldon, qui installe des systèmes Pantone, il y aurait de 50 à 80% d’économie de carburant et une diminution de 95% de la pollution pour des tracteurs éqipés... ( [4]
 Selon un collectif d’achat en Ardèche, une nouvelle pile photovoltaïque au cadmium serait beaucoup plus performante et moins chère que la pile "classique".
 Un très bon isolant thermique peu onéreux : la laine de mouton brute (non lavée, il faut garder le suint, répulsif anti-mite naturel) avec malgré tout des boules de naphtaline (pas idéal pour les odorats délicats...)
 La paille de seigle étant plus siliceuse que les pailles des autres céréales est le meilleur choix pour la construction en bottes de paille ;
 Pour limiter le "farinage" des enduits à la chaux, ajouter soit colle à papier et lait en poudre écrémé, soit et mieux encore 5 à 10 % de sel d’alun (sulfate double d’aluminium et de potassium).

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Réunion Ecovillage 04, à La Borie

4. Sur les adresses/contacts à retenir

 Passerelle Eco, revue du Réseau Ecovillage Européen en france - Passerelle Eco
2 rue du Dr Alcide Maurin
26400 Crest - Site internet : www.passerelleco.info
C’est une Association 1901 créée en 1999 dont est de susciter des réseaux d’échanges et d’informations, de partager les expériences en écologie pratique et les témoignages d’écovillages. Jean-Luc prospecte, visite, met en contact. L’association renseigne les porteurs de projet et participe activement à la création de quelques uns ... Passerelle Eco publie une revue bulletin de liaison trimestriel du même nom. Le prix de l’abonnement annuel : de 10 € pour les plus fauchés à 40 € pour les plus solidaires, le coût normal étant de 20 €. Voir [http://passerelleco.info/revue]

 Silence, Ecologie - Alternatives - Non Violence 9, rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04 - Site internet : www.revuesilence.net - Abonnement découverte : 15 € pour les 6 premiers numéros

 Permaculture Magazine - www.permaculture.co.uk - Publications en anglais, 150.000 lecteurs en Europe.

 Francesca Weber 30170 Pompignan (Tel : 04 66 77 21 97, france.web@tele2.fr) - Francesca est dans les Cévennes depuis 8 ans, près de St Hippolyte du Fort. Elle participe à Oasis en tous lieux de Pierre Rabhi, à la BioCoop locale et à la Fête aux inventeurs de St Hippolyte. Une de ses filles habite à l’Habitarelle (Les Salles du Gardon).

5. Sur ce que j’ai raté

 La présentation sur le projet animé par Sophie Rahbi Rabhi [5]
 La présentation de Denis sur le site internet AMOPIE
 La soirée "chauves-souris"
 Les présentations de lundi 23 août

6. Sur des sigles et appellations

 AMAP : Aide au Maintien de l’Agriculture paysanne (j’en sais pas plus...) je peux informer
 CNDD : Conseil National du Développement Durable (créé à l’initiative de J.Chirac)
 AT : Center for Alternative Technology en Angleterre
 HLL : Habitation Locative Légère (avec permis de construire plus facile à obtenir sur certains terrains)
 PLU : Plan Local d’Urbanisme (devant remplacer le POS, Plan d’Occupation du Sol)
 Rascaçs = tencats = clavades = barrage dans les valats
 RAP : Redevance d’Archéologie Préventive (redoutablement terrible !)
 Rencontres RAINBOW : grand raout planétaire de plusieurs milliers de personnes pendant un mois (miracle permanent aux dires de Gérard)

Notes

[1voir la présentation de Findhorn, dans Passerelle Eco n°13, et particulièrement du modèle économique local qui y est développé

[2Jean-Michel Pochat- tel 06 64 65 98 98

[3Passerelle Eco a publié une présentation de l’Arche de Lanza del Vasto dans le n°10 de Passerelle Eco, et des chroniques dans les autres numéro

[4NDLR : ces performances du moteur pantone n’ont pas été mesurées. Elles sont citées ici en témoignage de la fascination qu’exerce le mythe du moteur à eau, et de l’inflation des chiffres portés par la rumeur. Sur la problématique du hoax, voir moteur Pantone, mythe ou réalité ?

[5Sur l’écohameau de la ferme des enfants, voir Passerelle Eco n°15

Rencontre Ecovillage à La Borie - 04

Crédits photos : jean-Luc Girard

Consulter également le Compte Rendu de Jean Michel Pochat :

CR par Jean Michel Pochat
de la réunion Dynamique Ecovillage 2004 à La Borie

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1 message

  • > Compte Rendu sur la rencontre "écovillages" 2004

    Le 26 octobre 2004, par Yves Accard

    Bonjour Merci d’avoir mentionné Findhorn mais n’oubliez pas DAmanhur en Italie, c’est aussi un endroit qui organise beaucoup de visites et de stages, ils ont un site internet en plusieurs langues mais pas en français http://www.damanhur.com yves accard

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