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le 3 janvier 2003

Aspect Juridique et Statut de l’Herboriste

Si l’on veut produire en circuit long, c’est-à-dire vendre ses plantes médicinales à des laboratoires pharmaceutiques, aucun problème : tout est en principe permis.

Si l’on veut cultiver sans vendre, beaucoup de choses sont aussi permises.

Mais ce n’est pas aussi simple si l’on veut produire et commercialiser par soi-même des plantes médicinales...

Cet article a été publié dans un ancien numéro de la revue Passerelle Eco

Vente Directe

Le droit se corse sérieusement pour la vente directe. Dans ce cas de figure, seules 34 plantes considérées comme « médicinales et d’usage courant » peuvent être commercialisées librement (pour la tisane, autrement dit) : la bardane, le bouillon-blanc, les bourgeons de pin, la bourrache, la bruyère, la camomille, le chiendent, le cynorrhodon (ou " gratte-cul ", qui détient le record de la richesse en vitamine C), les feuilles de ronce, le frêne, la gentiane, la guimauve, l’hibiscus, le houblon (davantage apprécié sous une autre forme...), la lavande, le lierre terrestre, la matricaire, la mauve, la mélisse, la menthe, la ményanthe, l’olivier, l’oranger, l’ortie blanche, la pariétaire, la pensée sauvage, les pétales de rose, les queues de cerise, la reine-des-prés, le sureau, le tilleul, la verveine et la violette. En ce qui concerne l’usage médicinal, toutes les autres plantes ne peuvent être commercialisées que par les pharmaciens ou les herboristes diplômés... avant 1941 !

Toutefois, à cette liste s’ajoutent des plantes condimentaires, aromatiques, ou pouvant être utilisées en usage externe. Si l’on inclut la première liste de 34 plantes, cela fait 110 - 120 plantes en vente relativement libre.

Ensuite, le droit fixe aussi ce que l’on a le droit d’écrire ou non sur les étiquette (pas de conseils d’usage, pas de posologie si l’on n’est pas pharmacien ou herboriste !), et le droit de faire des mélanges (eh bé on n’a pas le droit si l’on n’est pas etc etc !)

Dans un autre article, nous reviendrons avec Serge sur ces aspects juridiques, avec détail et précision : le sujet est croquignol !

Etonnant statut d’herboriste !

Le diplôme d’herboriste a été supprimé en France en 1941 par Pétain. Par la suite, la plupart des lois qu’il avait édictées ont été abrogées, celle-ci fait figure d’exception : donc les herboristes respectables qui exercent encore en France le droit de vendre des plantes médicinales ont été diplômés avant cette date (à part la fameuse liste de 34 plantes en vente « libre » parce que d’usage très courant, en principe). Pour les plus jeunes, il faut être alors pharmacien pour avoir ce droit.

Pourtant, ces statuts de pharmaciens et d’herboristes cohabitent très bien dans d’autres pays d’Europe, et la France fait un peu figure d’exception. On compare souvent cette situation à celle qui était faite aux ostéopathes jusqu’à récemment.

Toutefois, l’Association pour le Renouveau de l’Herboristerie oeuvre depuis 1982 auprès des pouvoirs publics pour la reconnaissance de la profession d’herboriste en France, et la création d’un diplôme européen de phytologue-herboriste. Elle dispense en attendant une formation très sérieuse en deux ans, par correspondance, ainsi que des stages courts, à ceux qui veulent apprendre le maniement des plantes médicinales. Serge Guza en a d’ailleurs été président !

Contact :
Association pour le Renouveau de l’Herboristerie
183 rue des Pyrénées - 75020 PARIS Tél. 01 43 58 66 48 Fax. 01 43 58 66 96 arh@herboristerie-asso.org

 Cet article a été publié dans un ancien numéro de la revue Passerelle Eco


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125 messages

  • Aspect Juridique et Statut de l’Herboriste

    Le 1er juin 2014, par Dominique

    Je suis naturopathe sur Rouen et je connais les appréhensions de mes patients quant à l’emploi des herbes (persil, coriandre, camomille, mélisse, thym etc...), des légumes de saison en culture raisonnée, des teintures de Ficus, des macérât de Ribes nigrum... et décoction de Reine des prés.., qui apportent beaucoup d’amélioration sur le plan médical, et je peux simplement dire que le lobby pharmaceutique veut tout englober et surtout notre utilité sanitaire. Prendre en charge les personnes "rebuts" de la société industrielle, celles qui sont si peu nombreuses à comprendre que nous œuvrons pour leur bien, parce que c’est notre mission : d’aider le plus grand nombre à reconsidérer que la nature est tout et que l’on doit faire qu’elle le soit en priorité pour notre santé physique, morale et pour l’avenir de nos petits-enfants car nous n’avons pas le choix maintenant de militer et de laisser "tomber" l’industriel, les produits de grandes surfaces, l’aseptisé, la chimie, les conservateurs, les additifs, les correcteurs de goût ... et que vivent les petits marchés avec leurs produits locaux qui sentent bon. Que vivent les gens qui se donnent la peine de nous nourrir sans pesticides, sans herbicides, sans traitements chimiques en culture agricole et surtout remercions les éleveurs qui aiment leur bétail sans leur administrer des hormones et autres vaccins à leurs nouveau-nés que nous mangerons dans notre assiette. Que la vie continue, avec la vie et ce qui l’entoure... la nature sans NOS règlements. Environnement aseptisé = Fragilité de l’organisme. Osons une vie différente de celle de nos parents, c’est le deal !

  • Aspect Juridique et Statut de l’Herboriste

    Le 25 mars 2012, par X

    je me soigne actuellement au millepertuis : infusion l’après midi (on peut en prendre deux par jour)mais déjà une ça va. J’ai trouvé Millepertuis séché dans un magasin bio Satoritz. Il faut en mettre une pincée pas plus pour environ un verre d’eau bouillante et bien laisser infuser 15 mn.

    Boire comme un médicament et non pour déguster car c’est bien un médicament connu depuis plus de 3000 ans "chasse fantômes de l’esprit" contre obsession, dépression TOC... persévérer chaque jour ne pas rater un seul jour, les effets sont ressentis au bout de 10 jours.Il y a une période d’adaptation ... puis on entre en grace pratiquement. Continuer un ou deux mois, jusqu’à guérison puis diminuer progressivement pour l’arrêter.

    Moi , ça y est les effets se font ressentir j’aivais essayé millepertuis en comprimés en pharmacie mais à quoi bon c’était trop fort et je ne maitrisais pas..

    Comme pour la prêle, il est difficile de se procurer du millepertuis alors qu’en Allemagne c’est l’antidépresseur numéro 1

  • Aspect Juridique et Statut de l’Herboriste

    Le 25 mars 2012, par X

    "Je suis allée chez le médecin car il faut bien qu’il vive...j’ai acheté les médicaments chez le pharmatien car il faut bien qu’il vive... puis j’ai jeté tous le médicaments à la poubelle car il faut bien que JE vive...

  • Aspect Juridique et Statut de l’Herboriste

    Le 15 mars 2012, par Karine

    Il est vraiment temps que ce métier soit enfin reconnu et que tous les produits soient utilisables par les herboristes. Surtout quand on voit la piètre qualité des produits vendus en pharmacie...

  • Aspect Juridique et Statut de l’Herboriste

    Le 30 janvier 2012, par franne

    je tiens actuellement un magasin bio et j’envisage d’ouvrir un rayon tisane " avec les 148 plantes autorisées et huiles essentielles. Cela fait 2 ans que j’étudie grace aux livres, je n’ai pas voulu payer une formation dite "d’herboriste" étant donné que le métier n’est plus reconnu en France. pensez-vous que j’ai le droit d’ouvrir ce rayon

    • Aspect Juridique et Statut de l’Herboriste

      Le 1er mars 2015, par anne-lyse

      Bonjour,

      Bonjour pouvez-vous m’indiquer par quel vous avez débuté votre auto-formation ? Avez-vous suivi des stages ? Merci de votre appui et bonne continuation à vous

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