Conception
Dans le domaine de la construction, j’avais l’expérience de la vie sous tipi, de la construction d’habitats végétaux et d’une cabane sur pilotis en Guyane. N’étant ni architecte ni dessinateur, j’ai fait de simples schémas en guise de plans, et c’est petit à petit que les dimensions définitives se sont ajustées. J’ai choisi des techniques à la portée de chacun(e) et ne nécessitant pas de moyens humains, technologiques ou financiers importants.
Mes choix de départ quant à mon futur habitat étaient les suivants :
– une forme circulaire et conique
– un foyer central, ouvert, autour duquel pourraient s’asseoir une dizaine de personnes, sans obstacle entre elles (comme dans un tipee)
– Utilisation de bottes de paille pour les murs et de bardeaux de bois pour la toiture.
– le moins de métal possible
– des matériaux sains
– une bonne synergie entre l’emplacement, la forme et les matériaux.
Du tipee, il garde sa charpente cônique, ses douze perches, son foyer central, son entrée ouverte du côté du soleil levant A la case, il emprunte sa forme ronde "en chapeau" et ses matériaux essentiellement végétaux. De la yourte, il s’inspire pour les murs verticaux. Et enfin, de la maison, il garde le "confort moderne", comme les fenêtres (notamment une grande ouverture au Sud avec véranda), la cheminée, l’électricité, l’eau courante etc ...
Les matériaux
Les principaux matériaux sont issues de la vallée ou de la région : des bottes de paille, et du bois de châtaignier. Les maisons en paille sont encore rares. Pourtant, c’est un des matériaux écologiques les plus intéressants par son faible coût, son excellent pouvoir d’isolation et sa rapidité de mise en œuvre. Des murs en paille vieux d’un siècle existent en Amérique, où ils sont nés en même temps que les botteuses-lieuses.
Géobiologie
Pour l’ensemble de la vallée, j’ai suivi les enseignements d’un amérindien : à partir du plus vieux et gros châtaigner, j’ai dessiné un réseau de cercles de 7 mètres de diamètres, placés en hexagones. Certains auteurs appellent ce motif la fleur de vie.
Au centre de chacun de ces cercles, j’ai dressé une pierre, et à leur jonction en périphérie j’ai planté des arbres. C’est aussi sur un de ces cercles que j’ai situé l’écologis, dans une petite niche au milieu des arbres, au bord du jardin...
Pour aplanir l’emplacement de la maison, la pente a été creusée à la main, un petit peu chaque jour. durant un mois, et la terre retirée a été tassée de l’autre côté, retenue par une fascine en bois.
salut, J’habite Moorea, et depuis trois ans j’ai tiré à terre la pirogue double avec maison bois bambou et niau -palme de coco tressee- que j’avais coontruite (et qui a passé 5 ans sur le lagon). Je vois ton site et ta réalisaation ; Bravo pour tout ! mais pour le permis de construire.... c’est pas encore réglé, avec le résultar que je constate ici : Moorea se transforme au gré de l’agrément au permis de C., en béton parpaing. Pour les wc je fais comme toi : trou dans le sol, muret pierres liées ciment sur le dessus et planche en pente pour la pluie. Sciure de bois (non traité)1 poignée/ pers. Pas d’odeurs ni mouches, et en retournant tous les trois mois, le fond permet de récolter environ un seau de compost pret. Quand je pense qu’il faudrait s’endetter pour la vie ! Remarques, ça fait du "travail". Super, j’en ai entendu parler sur france inter, c’est plein d’espoir jm.